POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mardi 21 août 2012

Mélenchon dénonce les "100 jours" de Hollande "pour presque rien"

L'inaction de Hollande irrite jusqu'à gauche
Jean-Luc Mélenchon est sorti de sa torpeur pour frapper à gauche 
Dimanche, pour la première fois depuis que son slogan "Qu'ils s'en aillent tous!" s'est appliqué à lui à la Présidentielle, puis à la  législative, l'ancien candidat des communistes du Front de gauche à l'élection présidentielle revient d'un long voyage en République bolivarienne du Vénézuela, où il est allé se "reconstituer" sur les traces du révolutionnaire Hugo Chavez, un général putschiste, mais " source d'inspiration" pour l'ex-socialiste français.  

Il fustige  le début du quinquennat du président socialiste François Hollandedès son retour, dans une entretien au Journal du dimanche"Cent jours pour presque rien." 
"Quand je regarde le creux des cent jours et la multiplication des commissions, j'en conclus que nous étions mieux préparés que les socialistes à exercer le pouvoir", lance-t-il.

La session parlementaire extraordinaire fut "une session du temps perdu", explique  l'agressif candidat  du Front de gauche à la présidentielle . " Hollande a désamorcé le contenu insurrectionnel du vote de la présidentielle, renchérit le tribun de la présidentielle 2012. Il l’a dilué dans les sables des plages du Var. Comme si l'élection s'était résumée à une question de personnes: un normal à la place d'un agité et tout serait dit.

Et de prévenir
"On ne parviendra pas à nous faire confondre normal et social-libéral !"

Rien qu' "un coup de serpillière sur les plus grosses taches laissées par Sarkozy", balaie-t-il d'un revers de manche, avant de souligner que "ce n'est pas assez pour faire le ménage".

"Le degré zéro de l'imagination." "Quelle est la différence entre un baraquement cassé sur ordre d'un ministre de droite et un baraquement cassé sur ordre d'un ministre de gauche ?" raille-t-il, jugeant qu' "il y a des mesures urgentes à prendre : leur ouvrir l'accès au marché du travail, par exemple ". Pour lui, "Valls fait du Valls. mais c'est Hollande le patron".  

"Pourquoi ne pas avoir passé la loi sur les licenciements boursiers ? Et la loi bancaire ? Il fallait marquer un rapport de force avec la finance",  comme l'a fait Montebourg  - pompeusement, mais oralement -  à Frangy, déclare également celui qui qualifie de "faute" le fait qu'Arnaud Montebourg n'ait pas fait voter à la session de juillet "la loi interdisant les licenciements boursiers et accordant un droit de préemption des travailleurs sur les entreprises abandonnées par leurs propriétaires"

Et de lâcher, à propos de celui à qui Hollande doit un portrait en "capitaine de pédalo" : "Ce n'est pas parce que François Hollande veut être normal que la situation va le devenir."

Mélenchon lance une offre de service


Les électeurs,
destructeurs d'emplois...

"Je suis à la disposition du Front de gauche. Mais pas en qualité de potiche"
Mélenchon l'assure, il "ne cherche pas à (s)'imposer" au Front de gauche
Et ajoute: "je suis à la disposition du Front de gauche. Mais pas en qualité de potiche...". Et d'affirmer non sans auto-satisfaction: "je suis tel que je suis et je n'ai pas l'intention de changer. Ma parole est libre." 

Et débridée.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):