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jeudi 9 août 2012

Rom de Lille: le gouvernement socialiste confirme la politique de la droite

Les Rom font l'unanimité contre eux

Les expulsions de Rom continuent


Ce jeudi matin, deux campements de Rom - l'un à Lille et l'autre à Lyon - ont été démantelés.
Au total près de 450 Rom ont été envoyés sur d'autres communes dans la matinée.   A Lyon, Les associations protestent, soutenues par le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon.

La première expulsion a débuté vers 8h30 ce jeudi à Hellemmes, dans l'agglomération lilloise. Le campement, qui rassemblait près de 200 Rom, a été évacué à la "à la suite d'une ordonnance d'expulsion que nous a délivrée le tribunal de grande instance", a assumé la préfecture. Ils étaient sous la menace d'une expulsion depuis le début du mois. La communauté urbaine de Lille, présidée par Martine Aubry, s'est défendue en invoquant des problèmes de sécurité et l'aspiration de ces populations dans l'agglomération favorable aux maghrébins.  

Quasiment simultanément, à Lyon
, Manuel Valls a raflé environ 240 Rom, selon les associations, mais en fait plusieurs dizaines, selon L'Express, pour les expulser: des charters les attendaient à l'aéroport Saint-Exupéry

Les Rom bénéficient de l'Aide humanitaire au retour
A la Confluence, où ils ont pris le bus, les associations avaient accroché des panneaux où on pouvait lire: "la Roumanie, c'est l'Europe, Stop aux expulsions", ou "Après les expulsions, le relogement en Roumanie, c'est ça le changement appliqué par Valls". "Tous sont volontaires pour rentrer, a expliqué Jean-Philippe, membre de l'association. Sauf que ça intervient après des semaines de pression dans les campements et des expulsions". "Ces retours volontaires sont des expulsions déguisées, et en plus on dilapide l'argent public car beaucoup vont revenir". Leur avion a décollé en fin de matinée.  

La stigmatisation socialiste des Rom met les associations en colère


De part et d'autre de la Seine,
les associations se sont insurgées contre cette vague d'expulsions. 
"On est consternés", a déclaré Yann Lafolie, président de l'Atelier solidaire, membre du collectif Solidarité Roms, présent à Lille. Et de poursuivre: "Ici, c'était un laboratoire pour trouver des solutions". Il voit dans cette évacuation le "signe d'une volonté du pouvoir de détruire le travail associatif des bénévoles". Il a fait vibrer la corde sensible des Français en instrumentalisant les enfants: "de très nombreux enfants vont dormir dans la rue ce soir". 

Pour les associations, la situation des Rom ne s'est pas arrangée avec l'arrivée de Hollande au pouvoir.
 
Elles rappellent que, dans une lettre aux associations lors de la campagne présidentielle, François Hollande s'était prononcé pour que "lorsqu'un campement insalubre est démantelé, des solutions alternatives soient proposées". Et elles y ont cru...
Mais rien n'a été proposé. Pour Jean-Philippe, membre d'une association de soutien aux sans-papiers,
la situation des Rom est en train d'empirer sous la gauche, car, selon lui, "non seulement on évacue les campements mais en plus on pourchasse les Rom". Il regrette Brice Hortefeux...

Le Parti de Gauche en colère


Un point de vue partagé par le Parti de Gauche. 
Eric Coquerel, secrétaire national du parti de Mélenchon, a estimé que le gouvernement Ayrault "se mettait dans les pas du précédent", ce jeudi sur BFM-TV/RMC. "Je préfèrerais que la gouvernement applique avec une grande rigueur une politique contre les licenciements plutôt que de se mettre dans les pas du précédent" en "pointant du doigt une population comme les Roms", a-t-il déclaré. 
Et d'ajouter: "Je ne pense pas que ce soit les solutions (...) Je ne crois pas que ce soit en prenant des mesures de ce type-là et en essayant de communiquer dessus" que le problème va être régler. 
Il a plaidé pour "une politique qui appréhende de manière globale le problème de ces migrants de l'intérieur que sont les Rom. Il faut qu'ils puissent vivre dignement dans ce pays". 
Le ministre de l'Intérieur et les siens n'ont pas communiqué sur ces migrants illégaux: Valls n'était-il pas en charge de la communication du candidat Hollande ?
Hollande ne se serait-il donc pas concerté avec les associations et les Rom ??

4 commentaires:

  1. Mais maintenant c'est à eux de se rendre compte des problèmes, et comme toujours : " on fait ce qu'on veut, vous, vous n'avez rien à dire".
    Ils ne demande l'avis de personne , c'est leur cuisine, ils ne partagent leur soupe avec personne,
    eh oui, c'est une soupe écolosocialiste avec du piment communiste.
    Nous n'aimerions peut-être pas.
    On le saura jamais, on en aura pas.

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  2. De toutes façons, les roms n'ont rien à faire ici............les socialistes les dégagent des villes de leurs amis socialistes..........pour les envoyer dans les villes ump..........

    Allez non je blague.........

    les chasser d'un endroit vers un autre ça n'a pas de sens sauf pour ceux qui les supportent depuis des mois, des années..........

    il faut que ces gens repartent chez eux............mais les assos que font elles devenir.......elles vont perdre leur gagne pain.

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  3. http://www.lavoixdunord.fr/region/violences-conjugales-un-responsable-de-sos-racisme-incarcere-jna0b0n624226

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  4. La Gauche-- partis, associations, media-- parlaient de "rafles" lorsqu'il s'agissait de la Droite, déclarait que ce que faisait le Gouvernement rappelait "les heures sombres de l'histoire", que c'étaient tous des Nazis. Avant même l'élection, Yannick Noah avait fait son cinéma, clamant haut et fort "Si Sarko passe, j'me casse!", prétendant qu'il ferait des "rafles" contre les "blacks" et les "beurs", terrorisant ainsi les gens en leur faisant croire à des camps de la mort.

    Bilan?
    Rien de tout cela, bien évidemment.
    Encore que des mensonges infâmes de la Gauche.

    Mais que Lionel Jospin laisse des camps de misère se former dans les banlieues, laisse organiser le camp de Sangatte, le laisse se transformer en ghetto dirigé par les mafias étrangères qui s'en prenaient à leurs compatriotes puis à la population locale-- rien.
    Qu'un Maire de Gauche (communiste, je crois me souvenir) fasse poser des grilles pour enclore une population de quartier dans un authentique ghetto façon Pologne sous Hitler-- rien.
    Que Manuel Walls dise qu'il faut "plus de blancos" et organise maintenant des expulsions-- pardon, des réaménagements de localisation géographiques sur le territoire mondial-- rien.
    Personne ne parle de "rafles", d'"heures sombres de l'histoire", de "Nazime".

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