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LA   LIBERTE   D' EXPRESSIONFree speech offers latitude but not necessarily licensemardi 28 août 2012
Aggravation du chômage: l'exécutif se laisse déborder
Hollande a-t-il tenté d'enrayer la hausse du chômage?
La suppression par Hollande de la défiscalisation des heures supplémentaires contribue à la dégradation du marché du travail.
Sans aucune stratégie, le Premier ministre a pourtant prétendu, hier soir sur France 2, qu'il ne faut pas " changer de braquet " mais " continuer " le travail engagé", confirmant ainsi son inconscience alarmante de la gravité de la situation et son inaptitude à agir.
François Hollande et Jean-Marc Ayrault n'ont pas anticipé cette rentrée à hauts risques.
Elle s'avère littéralement explosive. L'annonce d'une hausse record du chômage - la plus forte depuis plus de trois ans -, dépassant les 4 millions de sans-emploi, compte-tenu de l'Outre-mer, a fait hier l'effet d'une douche froide.
L'exécutif est sorti de sa torpeur caniculaire pour tenter de rassurer des Français inquiets de sentir les effets du " changement " dès " maintenant ".
Invité au 20 Heures de France 2, le Premier ministre s'est efforcé de défendre la détermination et l'action de son gouvernement, misant - après 120 jours - sur les emplois d'avenir - le projet de loi est présenté demain en Conseil des ministres -et les contrats de génération.
Atone, la communication sur la politique de croissance est remisée
La prévision pour 2013 sera revue " un peu " à la décroissance... Les marges de manoeuvre budgétaires se raréfient à l'extrême. Quand l'exécutif se déclare au travail, c'est pour " colmater les brèches " et assurer le " redressement " que les Français attendent, par des réformes " de structures " qui ne sont pas sorties des cartons.
Zayrault continue d'annoncer la mise en oeuvre des engagements de campagne du candidat Hollande. " Nous sommes engagés dans un combat de tous les jours (...) Je ne me résigne à rien ", a assuré le velléitaire Jean-Marc Ayrault, qui accusera ses prédécesseurs pendant cinq ans : " Nous avons à reconstruire ce qui a été défait depuis dix ans."
Investi le 15 mai, François Hollande faisait toujours de la lutte contre le chômage la " priorité " du quinquennat, deux mois plus tard, le 14 juillet . " Tout doit être engagé pour que l'emploi soit le plus haut possible à la fin de mon quinquennat ", avait-il dit, se gardant de fixer un objectif, comme l'avait fait Nicolas Sarkozy en 2007.
" S'inscrire dans la durée " et la mollesse
Au-delà des drames familiaux que le PS ignore et que les media occultent, la pression de l'opinion sur le rythme des réformes s'accentue toujours plus.
Les chefs de l'Etat et du gouvernement reculent dans les sondages :
moins onze points pour le président des bisous en un mois dans le baromètre IPSOS publié hier. Au sein même de l'électorat de gauche, beaucoup se disent sceptiques sur l'action du pouvoir socialiste, sur sa capacité à réduire le chômage et à tenir ses promesses, sur le pouvoir d'achat notamment.
Il reste que la dégrdation très forte de l'emploi risque d'accroître les contraintes budgétaires déjà très fortes qui pèsent sur le gouvernement mais surtout sur les Français d'abord.
Le plafond du Livret A a certes augmenté, mais de seulement 25 %, alors que François Hollande s'était engagé à le doubler.
Sur la montée en flèche des prix des carburants, l'exécutif, qui avait d'abord promis de les bloquer, s'est contenté d'une baisse " modeste et provisoire " de quelque " 2 à 4 centimes par litre ", au risque qu'elle ne soit guère perceptible pour les salariés. " C'est une mesure de blocage [sic] pour éviter que les prix repartent à la hausse ", a prétendu Double-Zayrault, croyant tromper les Français. " Sur un plein, ça ne représentera même pas le prix d'un café ", a raillé le député UMP Laurent Wauquiez.
Depuis une semaine, Jean-Marc Ayrault tente en fait de berner tous azimuts. Multipliant les interventions sur les media accueillants pour appeler les Français à la patience sur les réformes à venir, tout en refusant de se désavouer en " changeant de braquet ". " Nous avons engagé la totalité de ce qu'il faut faire (...) Mais notre action doit s'inscrire dans la durée ", a-t-il fait valoir hier. " Certaines choses sont faites plus progressivement que prévu mais elles seront faites ", a admis un de ses proches à Matignon dont l'anonymat est préservé...Faire du sur-place, c'est reculer
Les chefs de l'Etat et du gouvernement reculent dans les sondages :
Il reste que la dégrdation très forte de l'emploi risque d'accroître les contraintes budgétaires déjà très fortes qui pèsent sur le gouvernement mais surtout sur les Français d'abord.
Le plafond du Livret A a certes augmenté, mais de seulement 25 %, alors que François Hollande s'était engagé à le doubler.
Sur la montée en flèche des prix des carburants, l'exécutif, qui avait d'abord promis de les bloquer, s'est contenté d'une baisse " modeste et provisoire " de quelque " 2 à 4 centimes par litre ", au risque qu'elle ne soit guère perceptible pour les salariés. " C'est une mesure de blocage [sic] pour éviter que les prix repartent à la hausse ", a prétendu Double-Zayrault, croyant tromper les Français. " Sur un plein, ça ne représentera même pas le prix d'un café ", a raillé le député UMP Laurent Wauquiez.
Depuis une semaine, Jean-Marc Ayrault tente en fait de berner tous azimuts. Multipliant les interventions sur les media accueillants pour appeler les Français à la patience sur les réformes à venir, tout en refusant de se désavouer en " changeant de braquet ". " Nous avons engagé la totalité de ce qu'il faut faire (...) Mais notre action doit s'inscrire dans la durée ", a-t-il fait valoir hier. " Certaines choses sont faites plus progressivement que prévu mais elles seront faites ", a admis un de ses proches à Matignon dont l'anonymat est préservé...Faire du sur-place, c'est reculer
Devant ses interlocuteurs, le président des bisous affiche lui aussi sa détermination à ne pas se laisser imposer le rythme des réformes, même s'il lui faut gérer le court terme. " Bon ordre, bon rythme, bonne direction ", insiste-t-il en privé: un slogan suffira-t-il ?
Pour faire illusion et tenter de démontrer qu'il ne reste pas inactif sur la question du pouvoir d'achat, le gouvernement met en exergue ses dépenses:
la hausse de 2 % du SMIC en juillet,
la revalorisation de 25 % de l'ARS (allocation de rentrée scolaire),
mais aussi la suppression de la TVA sociale.
Double-Zayrault fait l'impasse sur son casse du pouvoir d'achat avec l'ouverture du marché du travail aux Rom bulgares ou roumains (hors espace Schengen) et la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires: il fait le pari que les Français savent qu' " on ne peut pas dépenser ce que l'on n'a pas ". Et qu'ils seraient prêts à donner du temps à un gouvernement qui veut avancer par la négociation. " L'opinion publique a conscience de la situation. Elle n'a pas été bercée par les illusions de campagne ", veut croire un ministre mystère proche du chef de l'Etat.
Mais un socialiste tout aussi anonyme mais qui ne fait pas fi de tous les sondages, avoue que plus que jamais " le mensonge message est compliqué à faire passer. "
Libellés :
ARS,
chômage,
confiance,
défiscalisation,
engagements,
hypocrisie,
livret A,
opinion publique,
pouvoir d'achat,
prix des carburants,
Rom,
scepticisme,
Smic,
sondage Ipsos,
Wauquiez
Devant ses interlocuteurs, le président des bisous affiche lui aussi sa détermination à ne pas se laisser imposer le rythme des réformes, même s'il lui faut gérer le court terme. " Bon ordre, bon rythme, bonne direction ", insiste-t-il en privé: un slogan suffira-t-il ?
Pour faire illusion et tenter de démontrer qu'il ne reste pas inactif sur la question du pouvoir d'achat, le gouvernement met en exergue ses dépenses:
la hausse de 2 % du SMIC en juillet,
la revalorisation de 25 % de l'ARS (allocation de rentrée scolaire),
mais aussi la suppression de la TVA sociale.
Double-Zayrault fait l'impasse sur son casse du pouvoir d'achat avec l'ouverture du marché du travail aux Rom bulgares ou roumains (hors espace Schengen) et la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires: il fait le pari que les Français savent qu' " on ne peut pas dépenser ce que l'on n'a pas ". Et qu'ils seraient prêts à donner du temps à un gouvernement qui veut avancer par la négociation. " L'opinion publique a conscience de la situation. Elle n'a pas été bercée par les illusions de campagne ", veut croire un ministre mystère proche du chef de l'Etat.
Mais un socialiste tout aussi anonyme mais qui ne fait pas fi de tous les sondages, avoue que plus que jamais " le
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Patapouf, habile pour botter en touche et faire porter le chapeau aux autres durant sa campagne présidentielle,
RépondreSupprimertoujours prêt à faire des jeux de mots faciles pour faire rire à peu de frais, toujours pendant sa campagne présidentielle,
se trouve pris au piège de ses fanfaronnades, de son manque total de prévoyance, de son manque absolu de projets viables et valables alors que la situation était archi-connue.
Et qu'a-t-il fait : ce que justement il ne fallait pas faire : PREUVE DE SON MANQUE D'INTELLIGENCE en plus du reste....
La toute la bande commence à s'éparpiller ça part en vrille de tous les côtés, tout fout le camp............y a pas de boulot et on ouvre le marché du travail aux cloches qui n'en cherchent pas.........2 centimes de reduction pour l'essence etc........enfumage, ecran de fumée.........tout se barre en .........le redresseur ne redresse rien du tout..................moi ces toqués me font craindre le pire..........mais eux non, ils restent droits dans leur idéologie de débiles, à sortir leurs petites phrases pour faire les malins ..............le bor..l c'est maintenant .......l'année prochaine va etre terrible........leur incapacité à gerer un pays va etre revelée au grand jour ............zéro faisant les gros bras au jt du pujadas..........pitoyable.......il se vendait comme lors d'un entretien d'enbauche........à quelle belle paire de nuls avec bidochon........
RépondreSupprimerOUI cher anonyme précédent il y a de quoi en perdre son latin.
RépondreSupprimerS'obstiner à vouloir tenir des engagements de campagne, faits à ce moment-là pour bourrer le crane d'éventuels votants, mais c'est montrer combien l'on est complètement à coté des réalités, c'est montrer le manque total d'envergure et d'intelligence.
Patapouf et ses sbires sont incapables de comprendre qu'il y a de sérieux problèmes qui se posent et totalement inaptes à trouver des solutions intelligentes, rapides, et à les mettre en place.
C'est un gouvernement de petites mesurettes qui non seulement ne servent strictement à rien, mais sont de plus nuisibles, c'est comme mettre un pansement adhésif sur une fracture ouverte.
Mais pourquoi, se sont-ils montrés aussi bêtes en supprimant ce qui pouvait fonctionner et rentrer des sous : TVA sur les produits importés par exemple :
quand on pense à tous ces ordinateurs distribués à tout va, qui sont importés sans qu'un cent ne soit versé à notre pays, alors que cela engraisse d'autres pays, et qui de surcroit sont revendus par les élèves en bénéficiant. C'est à se taper le c.. par terre.
Ne parlons pas du reste si bien évoqué dans ce blog.
Comment ne pas être en colère devant de tels incapables
Je pense aussi à la transmission du patrimoine, on travaille toute sa vie pour avoir sa maison, on paye la TVA pour chaque brique, chaque sac de ciment etc, etc, etc, on paye des taxes (d'habitation, foncière)
et par-dessus le marché transmettre ce bien va encore être payant, et plus qu'avant.
Et tout le reste
J'ai l'impression que ce gouvernement de m.... veut nous rendre fous ou folles, pour nous faire taire afin de mieux nous traire.
En plus ils ne veulent pas de référendum.
Mais ce n'est pas possible, il va bien falloir les renvoyer dans leur foyer, car si cela continue comme avec leurs créations de postes, bien sûr surtout dans la fonction publique alors que cette fonction publique nous coute déjà très cher, dans le privé pas mieux puisque l'état va subventionner, ILS SONT DEVENUS COMPLÈTEMENT FOUS.
Je pense à cette fameuse dette, qui s'alourdit, s'alourdit et personne pour la rembourser à par nous , les malheureux citoyens.
C'est vraiment le gouvernement le plus merdique, voté de la façon la plus nulle qui soit, par d'autres incapables car sans jugeote,
qu'a-t-on entendu : " il faut bien lui laisser sa chance ", il faut faire tomber l'autre ".
Mais maintenant on ne les entend plus.
Si j'en ai entendu critiquer Mme Parisot, oh les incroyables ignorants, incapables de créer des emplois, de gérer des emplois, mais critiquer, oui, pour dire des âneries qui indiquent sans erreur la profondeur insondable de leur ignorance crasse et de leur bêtise au ras des pâquerettes.