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dimanche 5 août 2012

Une chercheuse refuse d'être décorée de la légion d'honneur par Duflot

Elle dénonce “l’indifférence” qui touche la santé au travail et l’impunité des “crimes industriels”

A la vanité des honneurs
la militante préfère le notoriété
que lui assure son refus
dans les milieux extrémistes

Un camouflet pour la ministre de Hollande


Dans une lettre rendue publique hier, Annie Thébaud-Mony, directrice de recherche honoraire à l’Inserm, spécialiste des cancers professionnels, a refusé la Légion d’honneur décernée par la peu perspicace ministre du Logement Cécile Duflot. Sa collègue à l'Environnement,  Delphine Batho, appréciera à sa juste valeur ce pavé dans son jardin... Limogée de ce poste après trois semaines, Nicole Bricq est vengée: ce "crime" politique n'est pas resté impuni !
Annie Thébaud-Mony, spécialiste des cancers professionnels, entend ainsi dénoncer l'impunité des "crimes industriels". 

Activiste à la façon d'Eva Joly


La sociologue a refusé cette distinction pour dénoncer l' "indifférence" qui touche la santé au travail et l'impunité des "crimes industriels". Tout en assurant que "ce n'est pas un geste contre Cécile Duflot", la directrice de recherche honoraire à l'Inserm a demandé à la ministre, dans une lettre rendue publique samedi, d'agir pour "la remise en cause de l'impunité qui, jusqu'à ce jour, protège les responsables de crimes industriels".

La présidente de l'association Henri Pézerat, qui  œuvre pour la promotion des luttes sociales concernant la santé des personnes en lien avec le travail et l'environnement, regrette que la situation économique occulte la dégradation des conditions de travail et dénonce "l'accumulation des impasses environnementales, en matière d'amiante, de pesticides, de déchets nucléaires et chimiques".

Une dénonciation politique du transfert des risques vers les plus pauvres, selon elle

Un défi lancé au gouvernement
"Ma démarche se veut un appel à la mobilisation citoyenne, mais aussi parlementaire et gouvernementale, pour le respect des droits fondamentaux à la vie, à la santé, à la dignité", écrit-elle en accompagnement de sa lettre à la ministre datée du 31 juillet. 


L'activiste réclame des sanctions
"Cessons les vraies fausses controverses sur les faibles doses. Des politiques publiques doivent devenir le rempart à la mise en danger délibérée d'autrui, y compris en matière pénale", poursuit-elle.

Cette spécialiste, également porte-parole de Ban Asbestos France, une association de lutte contre l'amiante, dénonce par ailleurs "la sous-traitance et le transfert des risques vers des populations très précarisées (maintenance, nettoyages, gestion des déchets)" . 

La chercheuse parano, qui estime que ces populations sont délibérément visées, et aigrie qui estime que sa carrière a été "bloquée pendant dix ans" plaide pour qu'enfin la recherche sur l'exposition aux cancérogènes au travail soit dotée des moyens financiers publics nécessaires.
Dans son délire militant, elle revendique que les jeunes chercheurs qui s'y consacrent cessent d'être maintenus dans un statut précaire. Les moyens ne sont pourtant pas aussi dérisoires qu'elle le suggère et cela d'autant plus que les chercheurs ne sont pas soumis à une obligation de résultats.

VOIR et ENTENDRE une vidéo de 2012 dans laquelle Annie Thébaud-Mony évoque la sous-estimation chronique du nombre de cancers professionnels: 

Il arrive régulièrement que des personnes refusent de recevoir la Légion d'honneur, pour des raisons souvent très différentes. 
Parmi les personnalités les plus connues ayant décliné la prestigieuse distinction , citons George Brassens, Pierre et Marie Curie, Honoré Daumier, Albert Camus, Brigitte Bardot, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Louis Aragon.

1 commentaire:

  1. LA LÉGION D'HONNEUR :

    mais quel impact peut-elle encore avoir,

    elle est " distribuée " en suivant des critères,
    qui finissent bien souvent par ne plus avoir de vraies valeurs, car ils correspondent souvent à des coups de coeur de celui qui l'attribue.

    Je ne parle pas de ce cas précis, ne connaissant pas cette dame et faire des recherches, pas le temps, je me fie à ce blog.

    Refuser cette distinction ( ! ) est en soi, si le motif est valable, exemplaire, mais le but peut aussi, être uniquement le désir de faire parler de soi ou de mettre en avant ses idées.
    À chacun de juger.

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