POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

samedi 2 octobre 2010

Le service public de radio télévision est à la merci des syndicats

Le service public de France Info livré aux syndicats

France Info dispose des contribuables


Le site Internet de cette radio de service public fait cette annonce:
"Retraites : la mobilisation touche aussi France Info
La journée de mobilisation contre la réforme des retraites entraîne des perturbations à l’antenne de France Info qui n’est pas en mesure de vous proposer l’intégralité de ses contenus habituels."
Un message radiodiffusé précise que le blocage est le fait d' UN syndicat. Il n'est pas nommé... Mais le SNJ (Syndicat national des journalistes) récupère la journée d'action du 2 octobre pour manifester son hégémonie au moment où il procède (et jusqu'au 11...) aux élections à l’IRCPS (caisse des retraites des cadres de la presse et du spectacle ) qu'il a placées "au coeur du combat pour la retraite".
Aujourd'hui, c'est la redevance audiovisuelle, impôt collecté au bénéfice des chaînes et services des groupes France Télévisions et de Radio France qui est "au coeur du combat des contribuables pour les réductions d'impôts".

Le respect des contribuables ?

Que reste-t-il de la notion et de la réalité du service public ?
Depuis 5h36 en ce matin, non pas de grève, mais de manifestation, des syndicalistes de France Info ont décidé de bloquer l'information nationale. L'ensemble des services est ainsi bloqué par la volonté d'une catégorie de personnels, Si minoritaires qu'ils puissent être, ils empêchent la majorité parce qu'ils détiennent le pouvoir exorbitant de se trouver à la source.
Il ne s'agit en rien de liberté d'expression ou syndicale, mais d'abus de pouvoir.
De telles pratiques renforcent dans la conviction que le service public n'est pas libre. Nous faisons le constat quotidien que l'information passe au crible de la pensée unique incarnée par le SNJ, et au tamis du 'politiquement correct'. Aujourd'hui, nous avons la démonstration de la dictature des syndicats.

La liberté de l'information existe-t-elle en France ?

La menace sur les libertés ne vient manifestement pas du pouvoir, mais des syndicats, dont certains - radicaux - recourent - en démocratie - à la force. France Info montre une nouvelle fois en ce 2 octobre à quel point le service pourtant public peut être noyauté. France Inter est aujourd'hui un recours. Bien que tout aussi infiltrée, les camarades de cette radio expriment leurs préférences politiques plus subtilement.
Les Français ne possèdent d'autre alternative que le secteur privé. La pensée unique n'y domine pas et n'entrave pas la liberté d'accès à l'information: on peut préférer le petit bout de la lorgnette de l'opposition, sauf par temps de grève où ce choix est confisqué.

L'écoute de France Inter est souvent plus confortable que sur France Info, singulièrement depuis qu'elle s'est débarrassée de ses humoristes. Outre qu'il ne faut pas s'y éterniser au risque de se croire dans un foyer du troisième âge à force de répétitions toutes les sept minutes, les journalistes y sont complètement speedés, au point que leur élocution y est trop souvent pâteuse et inarticulée, voire humide et postillonnante (et Nicolas Poincaré n'est pas seul en cause) et leurs phrases elliptiques.
Mais, lorsque, dans un pays démocratique, un syndicat hégémonique - en fait quasiment unique - s'oppose au pouvoir légitime, la république est en danger. France Inter aura imposé un programme de substitution orienté: le prétexte d'un sujet sur le darwinisme conduira à désigner les conditions socio-économiques du travail comme facteurs principaux de cancers et de réduction de l'espérance de vie. Conclusion : notre système de retraites est injuste... Emission militante ? Le service public d'information était en effet réquisitionné par un syndicat pour son usage personnel.

Le service public est en danger

Le contribuable a toute liberté de passer sur une chaîne privée et d'y rester. Il peut décider ce jour de boycotter Radio France, sans états d'âme pour les conséquences qui seraient d'ailleurs immanquablement imputées au pouvoir. Les suppressions d'emplois ne nous tireraient pas une larme, puisqu'il s'agit de nos preneurs d'otages.

Le service public n'est la propriété ni d'une catégorie de personnels, ni de l'ensemble. Ces journalistes et techniciens qui jouissent de statuts hyper-protégés n'ont aucun droit à soumettre le peuple à leur idéologie, par la force, puisqu'elle ne s'est pas imposée dans les urnes.

La démocratie n'autorise pas les abus de pouvoir, fussent-ils syndicaux

Les syndicats ne sont pas légitimes, dès lors qu'ils sont représentatifs de moins d'un travailleurs sur 10. Que dire d'une poignée d'irresponsables, exaltés de surcroît !

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