Video à l’appui, PaSiDupes a montré en action, dans son article précédent, les élus entraînés par le maire trotskiste de Carhaix. Quel est le prétexte saisi par les révolutionnaires de Carhaix pour créer des incidents partout dans le Finistère, comme dans les ports bretons ?
En mars 2008, face à la fermeture des services de maternité et de chirurgie de l'hôpital de Carhaix, par l'Agence régionale d'hospitalisation, le maire DVD de Carhaix anima un ample mouvement de résistance, qui rassembla massivement la population (7000 à 10 000 ?) aidé par la L.C.R , l'U.D.B, les militants syndicaux SUD, les Forces progressives de gauche, et les actions de lutte menées par le comité de défense et de développement de l'hôpital de Carhaix, se durcirent et s'intensifiérent journellement à partir du 1er juin, une semaine avant la fermeture des services (6 juin 2008).
Le maire Christian Troarec, en costume laissant bondir son ventre de prolétaire, à la tête de sa bande de casseurs.
Escalade médiatique dans le mensonge politique
Le titre du quotidien Le Monde ? 'Hôpital de Carhaix: nouvelle manifestation à Quimper'
N'ont-ils donc pas connaissance à Paris des faits que la presse régionale rapporte?
Le Télégramme explique dès le 14 juin comment des moyens communaux sont mis en œuvre pour attaquer les forces de l’ordre et les bâtiments publics d’état :
« Carhaix est en lutte. Les soutiens affluent. Le président du conseil régional parle d’un « nouveau Plogoff », allusion à la farouche, violente et victorieuse opposition des Bretons à l’implantation d’une centrale nucléaire à la pointe du Raz, à la fin des années 70. Christian Troadec, régionaliste pur jus, savoure. Il encourage ses troupes. « On ne gagnera que s’il y a un vrai rapport de forces ». Il active tous ses relais. Le mouvement est encadré par la LCR. La logistique est assurée par les Vieilles Charrues. Les opérations sont préparées en petit comité, et maintenues secrètes jusqu’au moment du départ. Lors des actions coup de poing, les responsables échangent ordres et infos par talkie-walkie. Des voitures relais sont stationnées en retrait, en cas de repli précipité. Même la baraque à frites suit, de manière à ce que les troupes n’aient pas à quitter le terrain au moment des repas. Des camions sont loués pour apporter paille et pneus à brûler. Mais le jeudi 5 juin, quand éclatent de violents incidents à Quimper, ce sont des véhicules communaux, avec du personnel communal, qui sont en première ligne et livrent les pierres à lancer sur les forces de l’ordre. À Morlaix, deux jours avant, des incidents similaires vaudront une « convocation ultérieure » du parquet à Christian Troadec. »
C’est du journalisme partisan, certes, mais c’est aussi de la désinformation. Les manifestants se rassemblent en violation de la loi et tournent autour des cars de police, à la recherche de l’affrontement. L'agresseur ne semble pas être clairement celui que la presse désigne, puisqu'ils étaient deux.
Une fois les photos prises, qui iront dans l’album des anciens combattants de la révolution, les manifestants devisent courtoisement avec les forces de l’ordre qui les ont précédemment ‘chargés et matraqués’.
Malgré les photos et vidéos, le site ajoute, au conditionnel : « La charge aurait été violente... certains élus ont été projetés au sol... » C’est Troadec qui le dit, alors…
« Les Carhaisiens sont de mieux en mieux entraînés. L’action menée hier après-midi, à Châteaulin, en est la preuve. Sans prévenir personne, une quarantaine de membres du comité d’action de la capitale du Poher a tenté de faire irruption dans l’enceinte de la sous-préfecture. Tactique au point. « Le but était d’allumer un feu de pneus à chaque entrée de la rue pour faire diversion, d’amener le camion jusqu’à la porte arrière, de sortir les échelles et de gravir les murs », racontait un des manifestants à la fin de l’opération. Seule une quinzaine d’entre eux a réussi la cabriole. Les autres ont été contenus à l’extérieur de l’enceinte par des gendarmes faucheurs d’échelles. »
Mais c que de la merde ton blog!!
RépondreSupprimerCmt tu peux critiquer un lutte sociale comme celle qu'a mené la population de carhaix pour sauver un établissement vital qu'est son Hopital?!
Certe la lutte a parfois été violente, mais demande toi pourquoi! elle n'a pas été violente que de notre part déja, et ensuite, si on nous avait laissé parlé, si on nous avait écouté, on aurait certainement pas réagi comme ça. Mais ct notre dernier moyen !
Les réformes destructrices de l'Etat capitaliste, nous n'en voulons pas! La santé n'est pas une marchandise, et on ne se laissera jms marché dessus, pour la simple et "mauvaise" raison que l'Etat veut faire du profit!
PROFIT PROFIT PROFIT, au détriment de la population! Nooon!
Je sais que ce commentaire ne sera pas publier, car tu sais que j'ai raison et tu dois surement détesté le fait qu'on puisse te contredire, surtout sur ton Blog! mais réfléchis a nos motivations pour cette lutte...