Europe 1 maintient Elkabach sur sa grille des programmes à la rentrée
La station de radio Europe 1 change de président.
Jean-Pierre Elkabbach va être remplacé dans les prochaines semaines par Alexandre Bompard (ci-dessus), actuellement dirigeant du pôle sport de Canal+. L’annonce a été faite par le groupe Lagardère, propriétaire de la station de radio, lors d'une conférence de presse ce mardi.La station de radio Europe 1 change de président.
Jean-Pierre Elkabbach quitte une fonction qu’il occupait depuis 2005. Le journaliste ne quitte toutefois pas la station. Il conserve son rendez-vous matinal sur Europe 1, à savoir l'interview politique de 8H20, et le Grand Rendez-Vous le dimanche à 18h10.
Jean-Pierre Elkabbach, 70 ans, prend d’autres fonctions dans le groupe Lagardère. Il va présider Lagardère News, une entité destinée à être un "desk numérique", capable de faire circuler et de mettre en valeur les informations des médias du groupe Lagardère (Le Journal du Dimanche, Paris Match, Europe 1, Newsweb...).
Une promotion, donc.
Alexandre Bompard, 35 ans, succède à Jean-Pierre Elkabbach.
Alexandre Bompard, 35 ans, succède à Jean-Pierre Elkabbach.
Ancien collaborateur de François Fillon, Alexandre Bompard est le fils d'Alain Bompard, ex-président du club de Saint-Etienne entre 1999 et 2003.
Il est depuis 2005 directeur du pôle sport de Canal+. Enarque, il a été inspecteur des finances, puis en 2003 conseiller technique au cabinet de François Fillon, alors ministre du Travail et des Affaires sociales. Il a ensuite été, en 2004 et 2005, directeur technique du président de Canal+, Bertrand Méheut.
Le changement à la tête d'Europe 1 aura lieu "dans les prochaines semaines", ont indiqué lors d’une conférence de presse, le patron de Lagardère, Arnaud Lagardère, le président du directoire de Lagardère Active (pôle médias du groupe), Didier Quillot, et Jean-Pierre Elkabbach. "Je ne m'attarde pas sur mon émotion, mais je veux dire ma gratitude devant les équipes d'Europe 1. Il y a bien sûr un sentiment d'inachevé, mais je sais que toute symphonie est inachevée", a déclaré Jean-Pierre Elkabbach, en soulignant que "la rédaction d'Europe 1 avait été "rajeunie et féminisée" sous sa présidence.
Arnaud Lagardère a indiqué qu'il souhaitait initialement que le départ de Jean-Pierre Elkabbach de la présidence de la station soit annoncé en septembre pour qu'il n'y ait pas d'amalgame avec l'annonce erronée de la mort de Pascal Sevran au journal de 19H00 fin avril. Mais "Jean-Pierre a insisté pour que cela se fasse avant l'été afin de ne pas perdre de temps" pour la constitution de Lagardère News, a-t-il expliqué.
Arnaud Lagardère a indiqué qu'il souhaitait initialement que le départ de Jean-Pierre Elkabbach de la présidence de la station soit annoncé en septembre pour qu'il n'y ait pas d'amalgame avec l'annonce erronée de la mort de Pascal Sevran au journal de 19H00 fin avril. Mais "Jean-Pierre a insisté pour que cela se fasse avant l'été afin de ne pas perdre de temps" pour la constitution de Lagardère News, a-t-il expliqué.
Ceux qui auraient aimé une sanction en seront pour leurs frais.
Arnaud Lagardère envisageait depuis un certain temps de remplacer Jean-Pierre Elkabbach à la tête d'Europe 1 pour toutes sortes de raisons : une audience en panne de dynamique, des erreurs dans la gestion des hommes (Pradel surexploité), une rédaction soulevée par les habitudes solitaires du chef....
Mais les candidats potentiels ne l’enthousiasmaient pas plus que cela. Quelles furent les candidatures examinées ? Celle de Jean-Claude Dassier (le patron de LCI), celle de Robert Namias (le patron de l'info de TF1) : les deux hommes ont l'avantage de l'expérience radiophonique à Europe 1, mais l'inconvénient de ne pas incarner le renouveau des générations. La candidature de Bruno Patino, le patron du Monde interactif, fut également étudiée avec intérêt.
Mais les candidats potentiels ne l’enthousiasmaient pas plus que cela. Quelles furent les candidatures examinées ? Celle de Jean-Claude Dassier (le patron de LCI), celle de Robert Namias (le patron de l'info de TF1) : les deux hommes ont l'avantage de l'expérience radiophonique à Europe 1, mais l'inconvénient de ne pas incarner le renouveau des générations. La candidature de Bruno Patino, le patron du Monde interactif, fut également étudiée avec intérêt.
Mais lorsque Bompard fit savoir qu'il pouvait se rendre libre, il obtint aussitôt les faveurs d'Arnaud Lagardère.
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