Un procureur autoritaire et cassant ?
Bernard Beffy s'illustre actuellement dans l'affaire de la gifle-réflexe à un jeune adolescent insolent qui avait traité son professeur de 'connard' au collège de Berlaimont (Nord). Lire PaSiDupes et autre lien
Bernard Beffy s'illustre actuellement dans l'affaire de la gifle-réflexe à un jeune adolescent insolent qui avait traité son professeur de 'connard' au collège de Berlaimont (Nord). Lire PaSiDupes et autre lien
Mais le procureur a déjà fait parler de lui: il s'est fait un nom dans à l'affaire VA-OM (OM-Valenciennes), dont il fut le juge d'instruction. Lien Wikipedia
15 janvier 2007 - Bernard Beffy, substitut du procureur général près la cour d'appel de Douai, est chargé des fonctions de procureur de la République près le tribunal de grande instance d'Avesnes-sur-Helpe.
17 février 2007 - Bernard Beffy a été installé dans ses fonctions de procureur d'Avesnes-sur-Helpe, Hainaut.
17 février 2007 - Bernard Beffy a été installé dans ses fonctions de procureur d'Avesnes-sur-Helpe, Hainaut.
Le quotidien régional La Voix du Nord du samedi 26.01.2008 rapporte une situation dans laquelle le procureur manifeste ses aptitudes au dialogue... :
Les Prud'hommes bloqués hier, sur fond de désunion syndicale
Au cours d'une action-surprise, la CGT a bloqué l'audience de rentrée solennelle du Conseil de Prud'hommes, hier matin, pour protester contre sa fermeture programmée. Une initiative incomprise par la présidence du Conseil et qui souligne la mésentente entre syndicats sambriens. Une autre réunion est prévue le 5 février.
D'ordinaire, les audiences de rentrée solennelle sont plus sereines. Cette année, ce fut la surprise et la pagaille, au Conseil de Prud'hommes de Maubeuge. Un peu avant 9 heures, hier, rue du 145e RI, une banderole protestait contre la fermeture du lieu, programmée par la réforme de la carte judiciaire. La CGT, suivie par la CFTC et les militants d'autres syndicats qui agissaient en leur nom propre (ou à l'encontre de leur union locale), avait mobilisé : une cinquantaine de personnes (une trentaine en fin de matinée), la télé, la radio, la presse écrite... Pourquoi un tel remue-ménage ? « Après toutes nos actions, on continue à nous ignorer », explique André Chandelier, de la CGT. Pétitions, courriers, sollicitations n'ont rien donné. Alors hier, ils ont décidé de manifester, devant le conseil de Prud'hommes, et d'empêcher la tenue des élections des conseillers et de la présidence de ce tribunal.
L'initiative a provoqué la surprise de la plupart des personnes qui s'attendaient à une réunion de rentrée certes importante, mais pas annulée. Ce fut de la colère que ressentirent le président sortant, Dominique Perrault (CFDT), son vice-président, Jean-Pierre Steurbaut, et le procureur de la République Bernard Beffy. Ce dernier n'a pas eu de mots assez durs devant les manifestants : « La justice, ici, ne peut pas fonctionner normalement. Si je constate que la justice prud'homale ne peut pas se tenir à Maubeuge, je prendrai mes responsabilités de procureur. » À savoir : « Les contentieux seront jugés ailleurs. Et dans quinze jours, c'est la fermeture ! Vous vous tirez une balle dans le pied ! »
La CGT veut une table ronde « On aurait pu se passer de ça, commente Dominique Perrault. Quelle image on donne de la justice prud'hommale ! » Devant les manifestants, il a rappelé les devoirs des conseillers prud'hommaux : servir et concilier, comme le dit leur devise, laissant leurs préférences syndicales au vestiaire. En bref : ne pas mélanger syndicats, prud'hommes et politique.
Après son coup d'éclat, la CGT a demandé la tenue d'une table ronde. Avec tous les élus sambriens, concernés par ce projet de fermeture des Prud'hommes. Et donc avec Christine Marin, députée, à qui ils demandent en plus « qu'elle intervienne à l'Assemblée nationale, la semaine prochaine ».
Qui pourrait affirmer que le procureur est homme de dialogue ?
D'ordinaire, les audiences de rentrée solennelle sont plus sereines. Cette année, ce fut la surprise et la pagaille, au Conseil de Prud'hommes de Maubeuge. Un peu avant 9 heures, hier, rue du 145e RI, une banderole protestait contre la fermeture du lieu, programmée par la réforme de la carte judiciaire. La CGT, suivie par la CFTC et les militants d'autres syndicats qui agissaient en leur nom propre (ou à l'encontre de leur union locale), avait mobilisé : une cinquantaine de personnes (une trentaine en fin de matinée), la télé, la radio, la presse écrite... Pourquoi un tel remue-ménage ? « Après toutes nos actions, on continue à nous ignorer », explique André Chandelier, de la CGT. Pétitions, courriers, sollicitations n'ont rien donné. Alors hier, ils ont décidé de manifester, devant le conseil de Prud'hommes, et d'empêcher la tenue des élections des conseillers et de la présidence de ce tribunal.
L'initiative a provoqué la surprise de la plupart des personnes qui s'attendaient à une réunion de rentrée certes importante, mais pas annulée. Ce fut de la colère que ressentirent le président sortant, Dominique Perrault (CFDT), son vice-président, Jean-Pierre Steurbaut, et le procureur de la République Bernard Beffy. Ce dernier n'a pas eu de mots assez durs devant les manifestants : « La justice, ici, ne peut pas fonctionner normalement. Si je constate que la justice prud'homale ne peut pas se tenir à Maubeuge, je prendrai mes responsabilités de procureur. » À savoir : « Les contentieux seront jugés ailleurs. Et dans quinze jours, c'est la fermeture ! Vous vous tirez une balle dans le pied ! »
La CGT veut une table ronde « On aurait pu se passer de ça, commente Dominique Perrault. Quelle image on donne de la justice prud'hommale ! » Devant les manifestants, il a rappelé les devoirs des conseillers prud'hommaux : servir et concilier, comme le dit leur devise, laissant leurs préférences syndicales au vestiaire. En bref : ne pas mélanger syndicats, prud'hommes et politique.
Après son coup d'éclat, la CGT a demandé la tenue d'une table ronde. Avec tous les élus sambriens, concernés par ce projet de fermeture des Prud'hommes. Et donc avec Christine Marin, députée, à qui ils demandent en plus « qu'elle intervienne à l'Assemblée nationale, la semaine prochaine ».
Qui pourrait affirmer que le procureur est homme de dialogue ?
BEFFY, un nom prédestiné ?
RépondreSupprimerPour juger une baffe !