La LCR vient brouter dans le pré socialiste
Pendant que le PS se cherche, bien que très minoritaires, les trotskistes gagnent du terrain chez les pêcheurs ou les viticulteurs. Alors que le PS est en pleine recherche idéologique et que le combat des chefs se précise, voilà Olivier Besancenot qui vient agacer les grands. Les révolutionnaires de la LCR ont exprimé leur capacité de nuisance de Carhaix à Guilvinec en passant par l’Hérault.
Pendant que le PS se cherche, bien que très minoritaires, les trotskistes gagnent du terrain chez les pêcheurs ou les viticulteurs. Alors que le PS est en pleine recherche idéologique et que le combat des chefs se précise, voilà Olivier Besancenot qui vient agacer les grands. Les révolutionnaires de la LCR ont exprimé leur capacité de nuisance de Carhaix à Guilvinec en passant par l’Hérault.
Or, c’est le PS en état de faiblesse qui est au cœur de l'offensive de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), et non pas les partis de droite. Le procès est connu, il date de près d'un siècle. Il y a les purs et les impurs, ceux qui veulent terrasser le capitalisme et ceux qui insidieusement «pactisent» avec l'ennemi. De toute leur hauteur, les socialistes constatent -hautains- qu'il se passe quelque chose à leur gauche. Ils en sont tellement conscients qu'ils ont d'ailleurs créé une «cellule de veille» chargée d'observer de très près la stratégie ambivalente du virulent facteur, à la fois casseur et people: le double jeu !
Besancenot joue l’avenir de sa Ligue et ne passera rien à la Rue de Solferino. À l'approche du congrès de Reims, alors que l'appartement de Désirdavenir vient précisément d'être fouillé (article précédent de PaSiDupes), il épiera les contributions des uns et des autres pour en conclure que le PS a choisi, selon l'expression consacrée, «la soumission aux lois du marché». Peu lui importe que le futur patron du PS se nomme Delanoë, Royal ou Aubry, aucun des trois n'appartient à la «vraie gauche». Pour les rejetons de Trotski, il n’est de bon que la révolution.
Mais chez beaucoup de responsables PS le désir d'entretenir l'ambiguïté transparaît. Que Sa Cynique Majesté Royal, partisane d'un PS modernisé, ait en même temps pu citer Engels samedi en présentant sa contribution, ne révèle pas un besoin de ratisser large, seulement pour assouvir une d’ambition personnelle, mais surtout pour affaiblir la LCR! En effet, on n'avait pas senti, jusqu'à présent, chez la p’tite présidente de Poitou-Charentes une appétence particulière pour le coauteur, avec Karl Marx, du Manifeste du Parti communiste…
Marie-sEGOlène eut tout juste une tocade pour Marie Gouze, auteurE de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Marie Gouze (ci-dessus à gauche) a laissé de nombreux écrits en faveur des droits civils et politiques des femmes et de l’abolition de l’esclavage des Noirs. Cette autre Marie n’est autre que Marie-Olympe de Gouges, qui, en briguant l’Olympe comme Marie-sEGOlène, la ‘petite Martiniquaise’, trouva la mort sur l’échafaud à Paris sous la Terreur, le 3 novembre 1793. Aux yeux de Besancenot, l’amère Royal a commis la faute de ne pas faire référence à la franc-maçonne Louise Michel (1830- 1905), l’une des figures marquantes de la Commune de Paris (ci-dessus au centre), qui fut la première à arborer le drapeau noir et a symboliser le mouvement anarchiste.
Marie-sEGOlène eut tout juste une tocade pour Marie Gouze, auteurE de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, Marie Gouze (ci-dessus à gauche) a laissé de nombreux écrits en faveur des droits civils et politiques des femmes et de l’abolition de l’esclavage des Noirs. Cette autre Marie n’est autre que Marie-Olympe de Gouges, qui, en briguant l’Olympe comme Marie-sEGOlène, la ‘petite Martiniquaise’, trouva la mort sur l’échafaud à Paris sous la Terreur, le 3 novembre 1793. Aux yeux de Besancenot, l’amère Royal a commis la faute de ne pas faire référence à la franc-maçonne Louise Michel (1830- 1905), l’une des figures marquantes de la Commune de Paris (ci-dessus au centre), qui fut la première à arborer le drapeau noir et a symboliser le mouvement anarchiste.
Les efforts, discrets ou ostentatoires, que les socialistes pourraient condescendre à adresser à Olivier Besancenot, seraient donc peine perdue. Le seul objectif avoué du vilain petit canard, c'est en effet d’ébranler la Rue de Solférino. La gauche admirable n’est pas mûre pour des concessions à la gauche méprisable : elles ne sont pas de même nature, elles n’ont pas les mêmes valeurs.
Le PS n’a donc rien à espérer de la gauche extrême et, contre l’avis des orthodoxes socialistes sur le modèle Fabius, aurait donc tout intérêt à choisir et assumer une ligne réformiste, à mille lieues des illusions de la gauche de la gauche.
Les amis et alliés de Fabius assurent que se serait ouvrir un boulevard à Besancenot et ses casseurs de la LCR, de SUD ou au Parti des Travailleurs? Le PS français est certes un cas à part, mais la modernisation du Labour au Royaume Uni, du SPD en Allemagne ou du PSOE en Espagne n'a pas provoqué d'appel d'air favorable aux nostalgiques du Grand Soir. On objectera que la France n'a pas la même histoire et qu'elle a -plus que d'autres- rêvé de «lendemains qui chantent», mais les socialistes, qui ont payé ce conservatisme le prix fort, ne sont pas obligés de s’entêter.
Les amis et alliés de Fabius assurent que se serait ouvrir un boulevard à Besancenot et ses casseurs de la LCR, de SUD ou au Parti des Travailleurs? Le PS français est certes un cas à part, mais la modernisation du Labour au Royaume Uni, du SPD en Allemagne ou du PSOE en Espagne n'a pas provoqué d'appel d'air favorable aux nostalgiques du Grand Soir. On objectera que la France n'a pas la même histoire et qu'elle a -plus que d'autres- rêvé de «lendemains qui chantent», mais les socialistes, qui ont payé ce conservatisme le prix fort, ne sont pas obligés de s’entêter.
Il est pourtant mi- mi le petit facteur défenseur de la veuve et de l'orphelin,je l'ai surnommé "Poupinot".
RépondreSupprimerMais il y a un hiatus dans ce visage plein de rondeurs : c'est le regard qui scille à peine, qui ne rit pas comme la bouche, qui est lisse et frise l'indifférence ou qui n'attend qu'une chose : de dégainer !
Ca ne vous rappelle pas quelqu'un ?
Comme quoi, qui se ressemble ne s'assemble pas toujours dès lors que le pouvoir est en jeu !