Comme la LCR, elle réclame le grand chambardement, tout de suite
Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force Ouvrière (FO-CGT), a annoncé lundi que son syndicat, après consultation de sa commission exécutive, n'appelle pas à participer à la journée d'action du 17 juin sur les retraites et les 35 heures.
Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force Ouvrière (FO-CGT), a annoncé lundi que son syndicat, après consultation de sa commission exécutive, n'appelle pas à participer à la journée d'action du 17 juin sur les retraites et les 35 heures.
Interrogé sur le fait que la CGT et la CFDT, signataires de la position commune sur la représentativité syndicale, ne voulaient pas revenir sur leur décision de poursuivre leur harcèlement, Jean-Claude Mailly a estimé sur LCI que "FO a décidé de ne pas appeler au 17 juin. Une manifestation de plus, ce n'est pas ça qui fera changer le gouvernement" sur les retraites, a estimé ce partisan du grand soir, maintenant. Il a rappelé que FO, pour sa part, avait proposé sans succès aux autres organisations syndicales "une journée de grève interprofessionnelle" dans le public ET le privé.
Le front uni syndical se plisse…
Mailly a souligné la désunion syndicale en observant que c'était "chacun ses responsabilités. Dans ces conditions-là, on ne veut pas être complice de ce genre de situation, donc Force Ouvrière a décidé de ne pas appeler au 17 juin".
"Il faut savoir ce que l'on veut. Si on veut bloquer le gouvernement, ce n'est pas en faisant des manifestations, même avec un million de personnes dans la rue, qu'on y arrivera", a-t-il estimé, reprochant toujours à la CGT et la CFDT d'avoir donné un "feu vert" au gouvernement en acceptant de "parler du temps de travail". FO ne s'arrête pas au feu rouge.
FO s'en prend à la CGT, à la CFDT et au monde entier
"Sur la durée du travail, ce que nous avons confirmé hier (dimanche, lors d'une réunion des instances de FO), c'est qu'il ne fallait pas mettre le doigt dans la porte", a-t-il déclaré à propos de la polémique sur les 35 heures.
Pour FO, la CGT et la CFDT ont en effet "donné un feu vert" en signant leur "position commune" avec le patronat sur la représentativité syndicale, qui comportait un assouplissement expérimental des 35 heures, et "le gouvernement s'est engouffré là-dedans".
"Elles ont accepté des concessions graves pour les salariés" et "la manière d'en sortir, c'est que ces organisations retirent leurs signatures", a-t-il dit, répétant une demande déjà formulée la semaine dernière, à laquelle la CGT et la CFDT avaient répondu par la négative.
"Sur la durée du travail, ce que nous avons confirmé hier (dimanche, lors d'une réunion des instances de FO), c'est qu'il ne fallait pas mettre le doigt dans la porte", a-t-il déclaré à propos de la polémique sur les 35 heures.
Pour FO, la CGT et la CFDT ont en effet "donné un feu vert" en signant leur "position commune" avec le patronat sur la représentativité syndicale, qui comportait un assouplissement expérimental des 35 heures, et "le gouvernement s'est engouffré là-dedans".
"Elles ont accepté des concessions graves pour les salariés" et "la manière d'en sortir, c'est que ces organisations retirent leurs signatures", a-t-il dit, répétant une demande déjà formulée la semaine dernière, à laquelle la CGT et la CFDT avaient répondu par la négative.
FO, ultra radicale
Les deux organisations syndicales "ont accepté des concessions qui sont graves pour les salariés", a reproché M. Mailly. FO poursuivra néanmoins sa mobilisation, car il faut "taper plus fort", et ce, avant les vacances, a-t-il assuré.
Dans un communiqué publié après l'intervention de M. Mailly, la commission exécutive de FO, qui s'est réunie dimanche, indique en outre qu'elle propose aux autres organisations syndicales "de boycotter la réunion, à l'initiative du gouvernement, de la Commission nationale de la négociation collective du 5 juin consacrée à ce projet de loi".
Déclaration solennelle de la Commission exécutive du dimanche 1er juin 2008
OFFENSIVE ET CLARTÉ01/06/2008 -
Se donner toutes les chances de faire reculer le gouvernement sur la question des retraites, en particulier sur la durée de cotisation et le niveau des retraites et pensions, nécessite une action commune d’envergure. C’est pourquoi, à l’occasion des deux réunions inter confédérales qui se sont tenues cette semaine, Force Ouvrière a proposé un appel commun à une journée de grève interprofessionnelle concernant le public et le privé, l’appel commun lui donnant une ampleur importante.
Le projet de loi sur la démocratie sociale doit être présenté, au lendemain de la journée d'action, le 18 juin en Conseil des ministres, a indiqué lundi matin le ministre du Travail Xavier Bertrand.
FO, c’est le dialogue par la force !
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