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jeudi 3 mai 2007

Royal a déçu ses supporters et conforté ses détracteurs.

François Fillon alarmé par "la violence et l'agressivité" de M’dame Royal
François Fillon a souligné jeudi "inconsistant sur le fond" le numéro de la candidate socialiste qui ne pouvait évidemment pas masquer ses profondes lacunes. "Je n'ai entendu aucune réponse précise sur aucun sujet, j'ai entendu des approximations, des erreurs, des analyses qui ne reposent sur aucun fondement", a constaté sur LCI le conseiller politique de Nicolas Sarkozy. "Cette espèce d'agressivité permanente qu'elle a mise pour, peut-être, effacer l'absence de projet".

Le talent Royal se situe bien davantage dans l’apparence et la manière, en effet. Il a ainsi souligné "une espèce de violence et d'agressivité qui est un des traits de son caractère". Son entourage ne peut honnêtement démentir: des livres de collaborateurs ont paru qui en disent long sur cette personnalité perturbée et retors.
Revenant sur sa colère au sujet de la scolarisation enfants handicapés, François Fillon a estimé qu'"on est au coeur d'une opération préméditée qui montre assez bien son caractère". Il s'agissait pour les socialistes d'exploiter ses dispositions naturelles. Il explique : "On nous avait prévenus qu'il y aurait une colère basée sur un énorme mensonge". Son exploitation sans pudeur de la douleur des personnes frappées par le destin dérange passablement mais son indignation pouvait émouvoir les spectateurs des ‘reality shows’. Elle avait misé sur la bassesse ; c’était bien son calcul !

Sans modération aucune, elle se déchaîna donc tout à trac, comme à l'heure prévue par une minuterie, en fin de débat. "Cette femme fait une colère, accuse son adversaire d'immoralité sur un chiffre qui est faux et elle fait ça très souvent", a observé l'ancien ministre des Affaires sociales, soulignant que "quand Ségolène Royal était aux affaires, il y avait 89.000 enfants handicapés dans les écoles, aujourd'hui il y en a 160.000". Or, "les gouvernements de Chirac ont doublé le nombre d'enfants handicapés dans les écoles".

Sur la question du nucléaire, M’dame Royal annonce qu'"elle va tout remettre à plat, on risque d'être à plat complètement. Elle handicape l'avenir de notre pays qui a un atout avec l'énergie nucléaire considérable", a-t-il plaidé. Elle souhaiterait maintenir la situation du nucléaire dans l’état, mais chacun sait que si la recherche ne progresse pas, faute de crédits, elle recule. Tant d’hypocrisie est confondant.

Globalement, ce débat "va profiter à Nicolas Sarkozy, qui a montré sa stature, sa capacité à rester calme, serein, à encaisser les coups d'une femme qui considérait que sa seule arme était cette espèce de violence et d'agressivité, qui est un des traits de son caractère", a ajouté François Fillon.

Comptait-elle sur l’indulgence des médias à sa dévotion, de Marianne au Nouvel Observateur et à l’Humanité ? Elle pouvait en effet escompter que Le Monde et Libération ne manqueraient pas d’appeler ‘combativité’ l’agressivité qu’elle a manifestée. A-t-elle donc tenté d’entraîner son concurrent sur cette pente ?
En réponse, N. Sarkozy lui a opposé une grande maîtrise qui le distingue de la socialiste. Les Français auront mesuré l’écart immense entre la ‘brutalité’ que certains médias prêtent au champion de l’UMP et la violence des propos et des expressions du visage de Sa Cynique Majesté Royal.

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