Au PS, ni Marie-sEGOlène Royal, ni Martine Aubry
Au Parti Socialiste, deux 'encombrants' ont été refusés à la décharge locale : la candidate battue à la présidentielle renonce à son siège de député des Deux-Sèvres où elle n’avait pas brillé mais qu'elle néglige pourtant depuis 1988. Pendant la campagne présidentielle, elle s'était prononcée pour le non-cumul des mandats: soit! Mais les supplénats, ça existe! Elle s'applique donc cette règle à elle-même en privilégiant la présidence du conseil régional de Poitou-Charentes, qui, pense-t-elle, est davantage à la taille d’une personnalité de son rang avec ses désirs d’avenir de haut vol: les Deux-Sèvres ne la méritent pas....
Martine Aubry ne se présente pas non plus dans le Nord, comme en 2002. Elle n'a pas trouvé de circonscription gagnable après la gamelle mémorable qu’elle a ramassée et dont elle ne s’est pas remise. Elle souhaite donc se consacrer exclusivement à la mairie de Lille.
Les 'lads' socialistes de la rose pouliche sur le retour vont en revanche au casse-pipe: ils sont autant appréciés aux plans local que national pour leurs absentéismes que pour leurs personnalités avenantes !
Ainsi, Arnaud Montebourg, porte-parole de la candidate socialiste étrillée-mais qui n’est pas son seul problème- se présente dans la 6ème circonscription de Saône-et-Loire où il est évidemment en situation délicate: il cherche d'où vient le vent!.Les boeufs du Charolais font la grève de la faim!
Ce sera également difficile pour le sémillant Jean-Louis Bianco, ex-directeur de campagne perdue de Sa Cynique Majesté Royal, de conserver son siège dans les Alpes-de-Haute-Provence. Les cigales, du coup, ne s'en battent plus les... élytres!
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