Le groupe d'experts La République des Idées roule-t-il pour Royal ?
Créée en 2002 par Pierre Rosanvallon, le penseur de la "deuxième gauche", à la suite de la dissolution en 1999 d'un autre groupe d’experts, la Fondation Saint-Simon, La République des Idées (lien Wikipedia) se définit comme un "atelier intellectuel" dont la vocation est d'oeuvrer à une "nouvelle critique sociale" et au "renouvellement intellectuel de la gauche française et européenne". Il se veut à la fois un "lieu de production et d'échange d'idées neuves en Europe et dans le monde" et un "lien entre les personnalités, les organisations, les publications qui défendent la force des idées comme moteur de l'activité humaine".
Créée en 2002 par Pierre Rosanvallon, le penseur de la "deuxième gauche", à la suite de la dissolution en 1999 d'un autre groupe d’experts, la Fondation Saint-Simon, La République des Idées (lien Wikipedia) se définit comme un "atelier intellectuel" dont la vocation est d'oeuvrer à une "nouvelle critique sociale" et au "renouvellement intellectuel de la gauche française et européenne". Il se veut à la fois un "lieu de production et d'échange d'idées neuves en Europe et dans le monde" et un "lien entre les personnalités, les organisations, les publications qui défendent la force des idées comme moteur de l'activité humaine".
La République des Idées organise régulièrement des colloques tels par exemple celui sur La nouvelle critique sociale qui a rassemblé en mai dernier à Grenoble une centaine de chercheurs et d'acteurs sociaux et plus de huit mille participants sur le thème du malaise de la société et de la démocratie française. Elle publie aussi une revue mensuelle de débat intitulée La Vie des Idées, sous la rédaction en chef de Wojtek Kalinowski, ainsi qu'une collection de livres, La République des Idées, aux éditions du Seuil. Cette collection d'essais compte entre autres des titres comme La Nouvelle Critique sociale sous la direction de Pierre Rosanvallon, L'École des chances de François Dubet, La fin de la télévision de Jean-Louis Missika, Les désordres du travail de Philippe Askénazy, Le Ghetto français de Eric Maurin, Classes moyennes à la dérive de Louis Chauvel, L'Islam de marché de Patrick Haenni, L'Insécurité sociale de Robert Castel, La Fatigue des élites de François Dupuy, L'inflation scolaire de Marie Duru-Bellat ou encore La République et sa diversité de Patrick Weil [qui a bougé une oreille dans l'actualité, depuis l'élection de Sarkozy... cf. sa démission du CNHI- voir libellé PaSiDupes]
L'historien Pierre Rosanvallon, professeur au Collège de France et directeur de La République des Idées, se démarque de Sa Cynique Majesté Royal. Dans un texte de "mise au point", il a tenu à préciser que ce cercle de réflexion qu'il co-anime depuis 2002 avec Olivier Mongin et Thierry Pech n'a "aucune relation de travail" ( !) avec la candidate à l'investiture du Parti Socialiste pour l'élection présidentielle de 2007, ajoutant que le travail des chercheurs de La République des Idées n'est pas destiné "à promouvoir un programme, un mouvement ou une personnalité". [Et pourtant…Pourquoi la nécessité impérieuse de cette précision?]
Dans le pré-programme de campagne que la Cynique susnommée recycle sur son site interactif Désirs d'avenir, M’dame Royal s'inspire largement des publications de ce groupe de 'jeunes' intellectuels de gauche. Plusieurs observateurs de la vie politique ont souligné dans la presse les nombreuses références et points communs entre les travaux de Désirs d'avenir et ceux de La République des Idées. Ce qu’en termes moins choisis on appelle du pillage intellectuel ou plagiat. Les "documents de travail" constituant les deux premiers chapitres du livre en cours de rédaction de la députée socialiste, intéressée à tous les 'désordres' et consacrés l'un au Désordre démocratique et l'autre aux Désordres de l'emploi et du travail, semblent en effet paraphraser et compiler plus ou moins ouvertement les divers textes sociopolitiques publiés dans le cadre de la revue et de la collection d'ouvrages publiés par La République des Idées. On y retrouve notamment des références évidentes aux travaux de Louis Chauvel, Thierry Pech ou encore Philippe Eskenazy. Les victimes pourraient manifester de leur bonne foi en portant plainte en justice: M° Mignard pourrait même leur prêter main forte!
Si La République des Idées ne roule pas pour elle, Sa Cynique Majesté Royal est donc coupable de 'car jacking'...
Les Français l'ont démasquée sous sa perruque blonde: ils ont jugé et condamné la présumée innocente…
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