Quand Bayrou annonçait "la rupture du Parti socialiste" avec le ralliement de Valls à Macron
Pour le Béarnais, le divorce est consommé
Les tontons flingueurs |
Le soutien apporté par Manuel Valls à Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle marque "la rupture du Parti socialiste," avait prédit François Bayrou sur BFMTV mercredi 29 mars.
C'est "une division sur le fond", avait insisté le président du MoDem.
"Je sais ce que représente la rupture avec son parti au nom de l'idée qu'on se fait de son pays", lança-t-il, avant de poursuivre : "C'est la rupture du Parti socialiste. C'est le Parti socialiste qui se trouve au rendez-vous de sa division interne, qui n'est pas une division sur les personnes, les ambitions, c'est une division sur le fond". C'est pourtant avec ce PS en ruines que Bayrou comptait s'allier avant l'émergence de l'héritier de Hollande.
"Il y a des années que le PS est divisé, qu'existe un affrontement en son sein, entre deux lignes politiques irréconcialiables", a poursuivi le patron du MoDem, qui a rejoint le camp d'Emmanuel Macron en février.
"Je ne suis pas surpris. Je devine que cette décision a dû être prise au terme d'un débat de conscience. Je sais que ces débats de conscience sont difficiles", a pontifié François Bayrou à propos de ce cas de conscience réglé par l'ex-premier ministre.
Interrogé sur la réaction de François Fillon, selon qui le candidat d'En Marche! "c'est François Hollande", il a continué à distribuer ses coups de griffes sur Valls: "Toute la gauche l'accuse d'être de droite et toute la droite l'accuse d'être de gauche". "On n'est plus prisonnier des deux camps (...) Les Français vont avoir une autre majorité, une autre proposition politique", a enfin pronostiqué le refoulé de toutes les grandes échéances nationales.
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