Une violence physique sans suites : indulgence sélective de la presse aux ordres
Jean-Christophe Cambadélis perd patience face à des journalistes
A 65 ans, candidat PS à la législative, Cambadélis n'a pas apprécié la visite de journalistes de La chaîne parlementaire.
Le patron du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, brigue en effet un nouveau mandat de député, pour la ...5e fois depuis 1988.
Or, parmi les candidats qui s'affrontent dans cette circonscription principalement située sur le très multiculturel et populaire 19e arrondissement de Paris, l'élu sortant fait face à Mounir Mahjoubi, le candidat La République en marche et secrétaire d'Etat au numérique - lequel joue sa place au gouvernement en cas de défaite -, et à Sarah Legrain, candidate La France insoumise de Mélenchon, parmi plus d'une vingtaine d'autres candidat(e)s, dont Europe Ecologie-les Verts, le PCF ou Lutte Ouvrière.
La campagne s'annonce périlleuse pour Jean-Christophe Cambadélis.
Dans cette partie du 19e arrondissement, Benoît Hamon, le candidat PS à la présidentielle est arrivé quatrième, derrière Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron et François Fillon.
Le député socialiste sortant refuse toute image
La chaîne parlementaire (LCP) a pourtant diffusé un reportage sur cette circonscription, ce mardi. On y voit un Jean-Christophe Cambadélis agacé par la présence des journalistes. Approché par l'équipe de journalistes, le député s'est emparé de leur micro et les a sommés de suivre ses directives: "Vous allez fermer ça !".
⚡️VIDÉO - Visiblement tendu par les #législatives, Jean-Christophe #Cambadélis perd ses nerfs et arrache le micro d'une journaliste de LCP. pic.twitter.com/NBzL1t7Tmf— AlertesNews (@AlertesNews) 23 mai 2017
N.B. Cambadélis n'était pas député entre 1993 et 1997.
"On a dit à votre chaîne qu'on ne voulait pas d'images", avoue ensuite l'élu, tentant de se justifier. Sous pression dans le 19e arrondissement, le trotskiste perd ses nerfs et abuse de sa position pour empêcher la presse de faire son métier.
Comme le rappelle LCP, Jean-Christophe Cambadélis, le 12 mai dernier, le député sortant avait organisé un stand-up en pleine rue, face à un auditoire clairsemé. Perché sur une palette rouge, à l'angle de deux rues, son intervention avait fait l'objet d'un fuitage sur Twitter.
La nomination au secrétariat national du PS d'un ancien adjoint au maire du XIXe arrondissement de Paris, Roger Madec, a fait désordre.
Yacine Chaouat avait en effet été condamné dans le passé pour violences conjugales et le socialiste avait dû présenter sa démission. Nouvellement nommé à l'Intégration républicaine dans le "gouvernement" du PS a en effet été condamné à six mois de prison avec sursis pour violences conjugales aggravées sur sa conjointe en mars 2010. 24 heures après sa nomination, il avait remercié Cambadélis de cette 2e chance et déclaré que, "musulman, il n'avait pas le droit à l'oubli dans la France d'aujourd'hui, et qu'il préférait démissionner". En vérité, sa déclaration n'est pas ce qu'en rapporte une certaine presse: "C'est avec tristesse que je constate que dans la france d'aujourd'hui on n'a pas droit à une deuxième chance quand on est musulman, " avait-il morigéné.
Quant au Premier secrétaire, au lendemain des violents affrontements entre supporteurs anglais et russes à Marseille,
le chef de file du Parti socialiste avait fustigé les hooligans russes et anglais. "Nous sommes face à des crétins alcoolisés qui ont décidé de faire de la baston pour la baston", avait déclaré l'apparatchik dans Le Grand Rendez-Vous d'Europe 1.
Kostas va devoir souffler dans le ballon avant chaque déplacement.
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