Les Français rejettent fermement les promesses et leurs porteurs démagogues
Comité d'accueil CGT et ...FSU peu "convaincus" à Albi, ce 4 mai 2017 |
A Albi, des salariés et des syndicalistes attendaient Emmanuel Macron de pied ferme
L'héritier de Hollande a ainsi été accueilli aux cris de "Abolition de la loi Travail", cette loi contestée préparée par Emmanuel Macron, ex-conseiller de Hollande à l'Elysée, et imposée par l'un de ses soutiens actuels, Manuel Valls, à coups d'article 49.3, sans une plainte de la majorité présidentielle socialiste à l'Assemblée.
Les salariés hurlaient leur rejet de ce texte passé sans vote du Parlement à l’été 2016 en vertu de l’article 49.3, lorsque le candidat d’En Marche ! était encore membre du gouvernement de Manuel Valls. 
Or, Emmanuel Macron a déclaré à de nombreuses reprises qu’il n’abrogera pas la loi Travail. Le peuple des travailleurs a hué et sifflé le représentant de Hollande au second tour de la présidentielle, lançant : "On vous sortira par ordonnance".
Macron a en effet l’intention de continuer à gouverner en force
Emmanuel Hollande a réaffirmé sa volonté de recourir aux ordonnances, certes constitutionnelles, mais mesures brutales prises par le gouvernement dans des matières relevant normalement du domaine de la loi pour mettre en œuvre ses réformes du code du travail, plutôt que de consulter les élus du peuple au Parlement. 
Le gouvernement ne peut prendre des ordonnances que s'il y a été habilité par le Parlement, conformément à l'article 38 de la Constitution.
C'est pourquoi les syndicats radicaux annoncent un quatrième tour à l'occasion des législatives de juin prochain. Le mouvement de Macron, En Marche! ne peut compter sur une majorité présidentielle garantie, faute d'implantation territoriale et d'un réseau constitué de candidats compétents reconnus.
Le banquier populiste est allé défier les travailleurs d'une usine créée à la fin du XIXe siècle avec l’aide de Jean Jaurès
Dopé par les entreprises de sondages et la presse aux mains d'hommes d'affaires socialistes maîtres de l'opinion, le candidat social-libéral avait choisi cette usine lancée par des ouvriers grévistes soutenus par Jaurès, figure de la gauche française.
En tant que ministre de l’Économie, Emmanuel Macron avait supervisé la cession de cette filiale du fleuron français du verre historique Saint-Gobain à Apollo, un fonds d’investissement américain.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):