Nicolas Anelka dénonce les compromissions de Lilian Thuram avec le Parti socialiste
Coûtumier des agressions verbales et gestuelles,
l'ancien international s'en est pris cette fois à Lilian Thuram
Le Martiniquais compare le Guadeloupéen au personnage de Samuel L. Jackson dans le film "Django Unchained": un esclave qui trahit les siens pour les faveurs de ses maîtres...
A la sortie du film, Les Inrocks avaient décrit le personnage comme "un ultra-Oncle Tom au service des Blancs racistes, version noire-américaine de la figure du kapo."
Cette mise en accusation ne surprend personne de la part du jeune retraité désoeuvré (ci-contre) qui trouve ses sources d'inspiration dans le cinéma plutôt que dans les ouvrages universitaires. Un instable qui a fait une douzaine de clubs, l'ancien joueur s'en est pris à Lilian Thuram, mardi, après l'intervention de l'ancien défenseur dans un documentaire.
Sur son compte Facebook, Anelka publie un photomontage douteux où le visage de Thuram apparaît au-dessus de celui de "Stephen", personnage du film Django Unchained. Un vieil esclave, complice de ses maîtres, qui n'hésite pas à trahir les siens pour satisfaire ses intérêts. 
Mais, son crâne rasé n'accueille pas des idées aussi (re)luisantes. Le footballeur s'est livré à une attaque caricaturale, mais frontale, révélatrice d'une psychologie binaire: "comportement similaire", assène le faible d'esprit plein de thune, en commentaire. "Si vous comprenez pas, regardez le film", conseille l'intellectuel, dans la lignée d'un Eric Cantona. Le western de Quentin Tarantino, ou peut-être ce documentaire partisan diffusé sur France 2 dimanche, intitulé "Une autre histoire de France; 1996-2016".
"Il faut respecter le maillot" 
Lilian Thuram porte son regard sur quelques moments forts de l'épopée des Bleus que l'on disait . A commencer par le match France-Algérie du 6 octobre 2001, où des supporters de l'équipe d'Algérie avaient sifflé la Marseillaise et envahi le terrain du stade de France. "Moi, ce qui m'énervais, c'est qu'en fait,
"Quenelle" ou "Knacki" ? |
je voyais des gens sur le terrain avec le sourire. Ils [les supporters de l'Algérie] étaient heureux (...) C'est ça le problème, à aucun moment ils n'ont compris l'impact médiatique et politique de ce qu'ils allaient faire"..., prétend Thuram. "Je pense, à ce moment-là, qu'il faut rester là et leur dire: Tu sais ce que tu es en train de faire là? Viens voir, je vais t'expliquer un peu," raconte-t-il.  Jusque-là rien d'outrageant pour Nicolas Anelka.
La suite du témoignage, consacrée à l'affaire de Knysna, agresse Thuram
"Il faut respecter le maillot. Il faut respecter l'histoire de ce maillot. Ça, c'est une évidence", assène, plein de certitudes, l'ancien champion du monde. Cette notion de respect échappe totalement au musulman radical, exclu du groupe de Domenech pour ses propos injurieux à l'égard du sélectionneur. Et manifestement agacé par les préconisations de "Tutu".
Le tribunal correctionnel de Paris a eu à statuer sur l'odieux langage du donneur de leçons ("Va te faire enculer sale fils de pute") prononcé par Nicolas Anelka à l'encontre de son sélectionneur, Raymond Domenech, à la mi-temps du match France-Mexique, le 17 juin 2010, durant le Mondial sud-africain. L'agresseur avait reçu le soutien de Bilal Franck Ribéry, ci-contre en maillot tricolore et en prière avec lui sur le terrain,"furieux parce que L'Equipe avait reproduit les propos in extenso et que, pour lui, ils auraient dû mettre des pointillés sur les mots insultants".
Lilian Thuram n'est pourtant pas le bisounours qu'il veut paraître, ni le "bon Noir" que le Parti socialiste récupère par la flatterie (ici, avec Ségolène Royal qui l'avait harponné lors de sa campagne présidentielle).
Or, dans le privé, ce ne serait pas un tendre.
Lire PaSiDupes - "Lilian Thuram, coqueluche de la gauche, se serait pas un tendre, L' ex-épouse du Guadeloupéen, Karine Le Marchand porte-t-elle plainte pour violences conjugales ?"
Anelka est-il, quant à lui, sous emprise islamique ou islamiste ?
D'autres internationaux ont déjà exprimé leur irritation après des prises de positions publiques de Thuram, ancien membre du Haut conseil à l'Intégration et à la tête d'une fondation qui lutte contre le racisme. "Il ne suffit pas de se balader avec des livres sur l'esclavage, des lunettes et un chapeau pour devenir Malcolm X", lui avait lancé Patrice Evra dans Le Figaro, en 2010.
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