Goulag pour tous, les macronistes et les autres: finie donc la tolérance avec les "frondeurs"
L'impitoyable patron du Parti socialiste français joue les Beria
Jean-Christophe Cambadélis semble vouloir créer une Tchéka hexagonale
Beria, c'est celui de gauche... |
(sur le modèle de la première police politique bolchévique), et cumuler la direction d'un Politburo, conseil du Comité central du PS, au-dessus du gouvernement...
Le dernier oukaze de Kostas (le pseudonyme de Cambadélis au Parti communiste internationaliste, PCi, le mouvement trotskiste lambertiste) décide que, comme pour Arnaud Montebourg, tout membre du parti soutenant Emmanuel Macron ferait l'objet de sanction voire d'exclusion, a-t-on appris jeudi auprès de la direction du PS.
Le premier secrétaire du PS a "rappelé ce qu'il a dit pour Arnaud Montebourg: les statuts disent: "on ne peut pas soutenir un autre candidat que celui choisi par le PS au risque d'être exclu", a expliqué son entourage.
"Il ne s'agit pas de sanctionner les soutiens à Emmanuel Macron, mais d'indiquer que le candidat du PS sera celui qui sortira de la primaire", organisée par Solférino fin janvier, s'est repris son entourage, ajoutant que, comme un seul homme, "tous les socialistes" devront respecter le choix issu de cette primaire, "qu'ils soient pro-Macron ou pro-Montebourg".
Hollande est visiblement outragé par l'abandon de Macron
"On sait qu'ils sont sous tension mais il ne faut pas se tromper de combat", a réagi Arnaud Leroy, député socialiste des Français de l'étranger, proche d'Emmanuel Macron mais ancien collaborateur de Gérard Onesta, membre d'Europe Écologie Les Verts (EELV), cousin de Claude Onesta, le sélectionneur de l´équipe de France de handball et "démonteur" du studio de L'Equipe.
Dénonçant "un effet de manche pour masquer la difficulté qu'ils [l'exécutif] ont à renouer avec les forces progressistes", Macron affirme d'ailleurs ne "pas être candidat à une investiture socialiste" aux prochaines... législatives. Chantage aux investitures du parti ?
Un autre soutien de l'ancien ministre, le député du Finistère Richard Ferrand, estime que "l'expression de menaces signe une faible capacité à rassembler et cherche à inhiber les nombreux parlementaires et élus désireux de rejoindre Emmanuel Macron".
Il a dénoncé une "tentative de "dissuasion disciplinaire" regrettable en son principe et contre-productive".
Cambadélis a adressé deux SMS à des cadres du PS au lendemain de la démission du ministre de l'Economie
Dans le premier, il fournit des éléments de langage repris également par la presse aux ordres : "déloyal, malhonnête et sans perspective".
Il décrète que "le président doit être candidat (...), il sera candidat quoi qu'il en coûte", révèle Europe 1.
Dans le second, le Beria socialiste estime que le mouvement de E. Macron, En Marche!, "n'a non seulement pas vocation à être dans la Belle Alliance Populaire (émanation du PS et mouvement "du renouveau et du sursaut", rassemblant près de 150 personnalités, femmes et hommes politiques, syndicalistes, associatifs et citoyens).
Il accuse Macron de refuser de se situer à gauche, voire de rcherche à dissoudre celle-ci dans la droite".
La "bi-nationalité" politique, ça n'est pas tolérable au PS
"Dans ces conditions, la double appartenance n'est pas possible. Tous ceux qui la pratiqueraient seront placés devant un choix. Tous ceux qui s'en réclameraient s'exposeraient à une candidature socialiste", menace Kostas.
Monique Iborra avait soutenu la candidate
Ségolène Royal en 2007
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Début juillet, la députée socialiste de Haute-Garonne Monique Iborra a été exclue du PS pour avoir soutenu le maire divers gauche de Montpellier, Philippe Saurel, contre la candidate de l'Elysée, Carole Delga, aux régionales de décembre 2015. La députée a démissionné du Conseil régional de Midi-Pyrénées et l'ex-secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat est devenue présidente de la région.
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