La fièvre monte: les primaires sont-elles positives ?
Tensions de plus en plus sensibles au Parti Socialiste
Indépendamment du cas de François Hollande, les partisans de Dominique Strauss-Kahn et ceux de Martine Aubry se crispent.
Voulue par les Montebourg et Aubry, la réglementation de la primaire, toute paralysante soit-elle, n'a pas dissuadé la tortue Hollande de sortir de son hibernation pour entrer en campagne sans crier gare. En revanche, pour Sylvie Pierre Brossolette du Point, "l’absence de Dominique Strauss-Kahn est de plus en plus intenable": la limace lui fait défaut, car "François Hollande est en train de coincer DSK sur une vraie primaire", geint-elle.
Cette situation "abime" Martine Aubry qui se dit "salie" d’être traitée en doublure. "Il y avait un scenario tout simple", renchérit Laurent Joffrin du Nouvel Obs. Il évoque le pacte de Marrakech qu'ils avaient secrètement passé entre eux pour court-circuiter la primaire et berner les militants. "Les deux candidats au top proclamés s’étaient mis d’accord pour attendre. Et le jour venu, ils se seraient entendus. Mais le problème c’est qu’il y a un trublion…" Il compare DSK à un hologramme, à un mythe. "Ce n’est pas un candidat", dit-il. "Hollande a fait le travail et l’opinion petit à petit le reconnaît", met-il en garde, histoire de peser sur DSK.
Quant à Désirdavenir Royal, leur candidate à tous en 2007, elle ne s'est pas relevée de sa défaite et chacun la considére désormais comme quantité négligeable.
Tout cela au point que des plaisantins ajoutent maintenant à la farce en assurant que Hamon-le-benet se verrait bien en candidat ! Joffrin en rit encore...
L'exemple de la primaire socialiste en dissuade plus d'un à l'UMP
Deux téméraires s'étaient prononcés pour une primaire de la majorité
Alain Lamassoure y voyait le moyen d'obliger ceux qui nourrissent des ambitions à se dévoiler. Sinon, "si personne n'ose sortir du bois, la preuve sera faite que, pour représenter la majorité actuelle, Nicolas Sarkozy n'est peut-être pas le meilleur des candidats mais que c'est le seul possible".
Hervé Mariton, pour sa part, juge indispensable "une initiative politique". Il souhaite que Sarkozy confirme au plus tôt qu'il désire briguer un second mandat. La primaire permettrait, selon lui, de valider sa candidature et de retrouver la confiance perdue.
Alain Lamassoure, député européen, et Hervé Mariton, député de la Drôme n'insistent pas.
Le bureau politique de l'UMP balaie l'hypothèse d'une primaire à droite
Pas question d'organiser une quelconque compétition dans les rangs de la droite. Tant pour des raisons de conviction que le président sortant est le meilleur candidat possible, que d'analyse politique. "Je me bats pour que Borloo ne parte pas de l'UMP et, s'il s'en va, pour qu'il ne puisse pas dire que c'est parce qu'il ne peut pas s'y exprimer; ce n'est pas pour, après, organiser des primaires", explique J.-F. Copé, qui campe sur la même ligne que N. Sarkozy et veut à tout prix éviter à la majorité la farce burlesque du PS.
Indépendamment du cas de François Hollande, les partisans de Dominique Strauss-Kahn et ceux de Martine Aubry se crispent.
Voulue par les Montebourg et Aubry, la réglementation de la primaire, toute paralysante soit-elle, n'a pas dissuadé la tortue Hollande de sortir de son hibernation pour entrer en campagne sans crier gare. En revanche, pour Sylvie Pierre Brossolette du Point, "l’absence de Dominique Strauss-Kahn est de plus en plus intenable": la limace lui fait défaut, car "François Hollande est en train de coincer DSK sur une vraie primaire", geint-elle.
Cette situation "abime" Martine Aubry qui se dit "salie" d’être traitée en doublure. "Il y avait un scenario tout simple", renchérit Laurent Joffrin du Nouvel Obs. Il évoque le pacte de Marrakech qu'ils avaient secrètement passé entre eux pour court-circuiter la primaire et berner les militants. "Les deux candidats au top proclamés s’étaient mis d’accord pour attendre. Et le jour venu, ils se seraient entendus. Mais le problème c’est qu’il y a un trublion…" Il compare DSK à un hologramme, à un mythe. "Ce n’est pas un candidat", dit-il. "Hollande a fait le travail et l’opinion petit à petit le reconnaît", met-il en garde, histoire de peser sur DSK.
Quant à Désirdavenir Royal, leur candidate à tous en 2007, elle ne s'est pas relevée de sa défaite et chacun la considére désormais comme quantité négligeable.
Tout cela au point que des plaisantins ajoutent maintenant à la farce en assurant que Hamon-le-benet se verrait bien en candidat ! Joffrin en rit encore...
L'exemple de la primaire socialiste en dissuade plus d'un à l'UMP
Deux téméraires s'étaient prononcés pour une primaire de la majorité
Alain Lamassoure y voyait le moyen d'obliger ceux qui nourrissent des ambitions à se dévoiler. Sinon, "si personne n'ose sortir du bois, la preuve sera faite que, pour représenter la majorité actuelle, Nicolas Sarkozy n'est peut-être pas le meilleur des candidats mais que c'est le seul possible".
Hervé Mariton, pour sa part, juge indispensable "une initiative politique". Il souhaite que Sarkozy confirme au plus tôt qu'il désire briguer un second mandat. La primaire permettrait, selon lui, de valider sa candidature et de retrouver la confiance perdue.
Alain Lamassoure, député européen, et Hervé Mariton, député de la Drôme n'insistent pas.
Le bureau politique de l'UMP balaie l'hypothèse d'une primaire à droite
Pas question d'organiser une quelconque compétition dans les rangs de la droite. Tant pour des raisons de conviction que le président sortant est le meilleur candidat possible, que d'analyse politique. "Je me bats pour que Borloo ne parte pas de l'UMP et, s'il s'en va, pour qu'il ne puisse pas dire que c'est parce qu'il ne peut pas s'y exprimer; ce n'est pas pour, après, organiser des primaires", explique J.-F. Copé, qui campe sur la même ligne que N. Sarkozy et veut à tout prix éviter à la majorité la farce burlesque du PS.
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