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mardi 19 avril 2011

Migrants tunisiens: Bruxelles désavoue la gauche française

Bruxelles approuve la décision française
Claude Guéant estime avoir appliqué les accords Schengen "à la lettre et dans l'esprit" La Commission européenne a en revanche estimé que la France pouvait parfaitement bloquer le trafic ferroviaire d'Italie vers la France, dimanche.
Le président de la région Provence Alpes-Côte d'Azur (PACA), Michel Vauzelle (PS), n'avait pas manqué de prendre parti lundi en faveur des immigrés clandestins se disant "scandalisé" par la décision des autorités françaises d'interrompre dimanche le trafic des trains depuis Vintimille (Italie) et accusant le gouvernement d'avoir fait "un coup sécuritaire".


Claude Guéant estime avoir appliqué les accords Schengen "à la lettre et dans l'esprit"

La Commission européenne a estimé lundi que la France était dans son bon droit
en décidant dimanche de suspendre pendant quelques heures la circulation des trains depuis Vintimille (Italie) alors qu'un convoi de migrants tunisiens accompagnés de militants français et italiens, allait traverser la frontière. Il semble « que ça ne tombe pas sous le règlement de contrôle des frontières Schengen », a souligné lundi la commissaire européenne aux Affaires intérieures Cecilia Malmström. D'après les informations transmises par la France, la décision a été motivée par des « raisons d'ordre public », a-t-elle souligné, jugeant que, « apparemment, ils ont le droit de faire cela ».

Christian Estrosi, le député-maire de Nice, avait en effet expliqué cette décision lundi matin en arguant qu'il y avait « un grave risque de troubles à l'ordre public ». « Je trouve que c'est un peu facile pour l'Italie d'être généreuse aujourd'hui avec le territoire des autres » avait ajouté Estrosi, décrivant ironiquement l'attitude de l'Italie vis à vis du fort taux d'immigration tunisienne ces dernières semaines. Critiquant les décisions de Rome, Rachida Dati a rajouté son grain de sel, déclarant : « Cela va à l'encontre de la convention de Schengen et de l'esprit de la politique de l'immigration européenne ». Le Parlement avait en effet décidé de délivrer des titres de séjour aux immigrés en situation irrégulière notamment venus de Tunisie. Le « train de la dignité » transportait deux cents militants des droits de l'homme et des migrants tunisiens jusqu'à Nice.

« Une application à la lettre et dans l'esprit des accords »

La décision de la Cour européenne vient donc entériner l'argumentation de Claude Guéant. « Nous faisons une application à la lettre et dans l'esprit des accords » de Schengen, a assuré le ministre, évoquant la vérification par la France de l'existence de ressources de ces migrants tunisiens venus d'Italie avant de les autoriser à entrer sur son territoire.

Une décision européenne qui place l'Italie face à ses responsabilité de solidarité avec les autres Etats membres européens, alors qu'elle avait tendance à leur repasser le bébé. Les quotidiens italiens ont ainsi titré, à propos du blocage du train : « une gifle de la France à l'Italie ».
Tout au plus une gifle européenne.

1 commentaire:

  1. c'est vrai que l'Europe et les autres pays européens sont très solidaires avec l'Italie.....qui elle n'a pas vu quelques dizaines de tunisiens arrivés dans un train mais des dizaines de milliers sur des bateaux.

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