Estimations hautes des syndicats : seulement les classes fermées !
Luc Chatel a répondu à la colère saisonnière des enseignants
Sur Europe 1 ce dimanche, le ministre de l'Éducation a dit pouvoir miser sur le “qualitatif” pour justifier la suppression de postes d'enseignants. Il ne veut plus “de l'image de laisser pour compte" de l'Education nationale, affirmant que “l’Education Nationale n’a pas de problèmes de moyens".
Les syndicats de gauche inquiètent les parents, parlant de 9.000 instits en moins, en préparation d'une journée d'action, le 18 mai, pour contester la maîtrise des dépenses budgétaires.
Luc Chatel répond par une “meilleure organisation de l’offre scolaire. Cela veut dire, être capable de rendre un meilleur service, offrir un système éducatif plus efficace et mieux affecter et attribuer les moyens".
"Je veux dire aux parents d’élèves qu’ils sont des citoyens éclairés et aussi des contribuables, et que depuis 1980, le budget moyen par élève a augmenté de 80%. Tout cela pour quoi?", s’est interrogé Luc Chatel: "Le nombre d’élèves qui accèdent au baccalauréat n’augmente plus", a-t-il ajouté.
Le ministre a mis en avant les modèles éducatifs de Corée du Sud et de Pologne, où, avec moins d’argent, il y a “de meilleurs résultats”.
Ce comparatif permettra-t-il de responsabiliser les syndicats démagogues ?
Le développement de la fonction publique par la gauche fervente du clientélisme pose des problèmes de déficit budgétaire et de dette publique, aggravés par le poids de la crise économique en occident et entraîne donc des suppressions de postes. "Il a 5.800 enseignants de premier degré qui ne sont pas devant les élèves ; donc nous allons supprimer ces postes là", a-t-il annoncé, expliquant qu'"il y a eu un décalage entre le recrutement et les départs en retraite. Il y a eu moins de départs en retraite".
VOIR et ENTENDRE Luc Chatel, sur Europe 1, le 17/04/2011:
Luc Chatel a répondu à la colère saisonnière des enseignants
Sur Europe 1 ce dimanche, le ministre de l'Éducation a dit pouvoir miser sur le “qualitatif” pour justifier la suppression de postes d'enseignants. Il ne veut plus “de l'image de laisser pour compte" de l'Education nationale, affirmant que “l’Education Nationale n’a pas de problèmes de moyens".
Les syndicats de gauche inquiètent les parents, parlant de 9.000 instits en moins, en préparation d'une journée d'action, le 18 mai, pour contester la maîtrise des dépenses budgétaires.
Luc Chatel répond par une “meilleure organisation de l’offre scolaire. Cela veut dire, être capable de rendre un meilleur service, offrir un système éducatif plus efficace et mieux affecter et attribuer les moyens".
"Je veux dire aux parents d’élèves qu’ils sont des citoyens éclairés et aussi des contribuables, et que depuis 1980, le budget moyen par élève a augmenté de 80%. Tout cela pour quoi?", s’est interrogé Luc Chatel: "Le nombre d’élèves qui accèdent au baccalauréat n’augmente plus", a-t-il ajouté.
Le ministre a mis en avant les modèles éducatifs de Corée du Sud et de Pologne, où, avec moins d’argent, il y a “de meilleurs résultats”.
Ce comparatif permettra-t-il de responsabiliser les syndicats démagogues ?
Le développement de la fonction publique par la gauche fervente du clientélisme pose des problèmes de déficit budgétaire et de dette publique, aggravés par le poids de la crise économique en occident et entraîne donc des suppressions de postes. "Il a 5.800 enseignants de premier degré qui ne sont pas devant les élèves ; donc nous allons supprimer ces postes là", a-t-il annoncé, expliquant qu'"il y a eu un décalage entre le recrutement et les départs en retraite. Il y a eu moins de départs en retraite".
"La gauche et les syndicats aiguillonnent les parents"
C'est ce qu'observe Alain Marleix,élu de terrain.
Député UMP du Cantal, ancien secrétaire d’État aux Collectivités territoriales, Alain Marleix assure que son "département est bien loti".
"La rentrée 2011 dans le Cantal ne posera aucun problème. La gauche – qui a pourtant créé une hémorragie dans les écoles rurales sous Jospin – et les syndicats d’enseignants aiguillonnent des parents d’élèves toujours sensibles à la démagogie. La presse régionale relate des manifestations qui rassemblent seulement quelques dizaines de participants. En réalité, un département comme le mien est bien loti avec en moyenne un enseignant pour treize élèves. Certaines écoles rurales tournent avec seulement dix gamins! C’est une situation unique au monde qui rassure les maires de ces communes mais qui n’est pas forcément idéale dans l’intérêt de l’enfant.
La question des effectifs doit être regardée de près. Tous les enfants inscrits – ceux des familles nomades en particulier – ne vont pas à l’école et tous les enseignants ne sont pas devant les enfants. Rien que dans le Cantal, une centaine d’entre eux sont détachés dans des associations qui font surtout de la politique, dans des collectivités territoriales de gauche ou des amicales laïques. De quel vivier disposerait-on en remettant tous ces gens-là au travail! J’ai arrangé, avec le ministère de l’Éducation nationale, le recteur et l’inspecteur d’académie, quelques situations qui ne me paraissaient pas justifiées: j’ai obtenu – c’est aussi ma mission d’élu local – qu’un certain nombre de classes ne soient pas fermées. Ces postes seront pris sur la masse globale."
C'est ce qu'observe Alain Marleix,élu de terrain.
Député UMP du Cantal, ancien secrétaire d’État aux Collectivités territoriales, Alain Marleix assure que son "département est bien loti".
"La rentrée 2011 dans le Cantal ne posera aucun problème. La gauche – qui a pourtant créé une hémorragie dans les écoles rurales sous Jospin – et les syndicats d’enseignants aiguillonnent des parents d’élèves toujours sensibles à la démagogie. La presse régionale relate des manifestations qui rassemblent seulement quelques dizaines de participants. En réalité, un département comme le mien est bien loti avec en moyenne un enseignant pour treize élèves. Certaines écoles rurales tournent avec seulement dix gamins! C’est une situation unique au monde qui rassure les maires de ces communes mais qui n’est pas forcément idéale dans l’intérêt de l’enfant.
La question des effectifs doit être regardée de près. Tous les enfants inscrits – ceux des familles nomades en particulier – ne vont pas à l’école et tous les enseignants ne sont pas devant les enfants. Rien que dans le Cantal, une centaine d’entre eux sont détachés dans des associations qui font surtout de la politique, dans des collectivités territoriales de gauche ou des amicales laïques. De quel vivier disposerait-on en remettant tous ces gens-là au travail! J’ai arrangé, avec le ministère de l’Éducation nationale, le recteur et l’inspecteur d’académie, quelques situations qui ne me paraissaient pas justifiées: j’ai obtenu – c’est aussi ma mission d’élu local – qu’un certain nombre de classes ne soient pas fermées. Ces postes seront pris sur la masse globale."
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