Défilez et manifestez en paix, braves fonctionnaires !
Mériter sa rémunération
La fonction publique, qu'elle soit d'Etat, territoriale ou hospitalière, a toujours toutes les bonnes raisons du monde de se mettre en grève et ses fonctionnaires ne comptent pas en perdre une. Le gouvernement assure d'ailleurs aux syndicats une réserve stable de manifestants payés par les contribuables.
Bon an mal an, crise ou pas et rien que sur les retraites, ils ont les moyens de manifester dans la rue chaque mois, sans dommage pour les enfants des écoles, puisque les instituteurs peuvent refuser toute évaluation, ni pour le fonctionnement de La Poste ou de la SNCF, puisqu'une grève de plus ou de moins ne modifie en rien les aléas légendaires de ces services, ni pour les crèches, puisque la presse ne rencontre jamais que des parents ravis de leur galère mensuelle. A la vue des banderoles rouges, le râle des femmes (et des hommes !) est unanime: « Tiens, les anglais débarquent ! »
Qui, sinon eux, aurait en effet de meilleures facilités d'expression bruyante de la solidarité humaine à toutes les causes hexagonales, proche-orientales et planétaires ? Il y va d'ailleurs de l'image du pays des droits de l'homme dans le monde et une image truquée a plus de prix que la réalité des déficits publics.
Mériter la sécurité de l'emploi et la stabilité des salaires
Le secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, Georges Tron, a assuré mercredi sur France Info qu'il n'était "pas question" d'une baisse ou d'un gel des rémunérations des fonctionnaires.
Lors des dernières négociations salariales triennales, avait déjà été acté l'augmentation de 0,5% du point d'indice (point d'augmentation générale, qui sert de base au calcul du salaire des fonctionnaires) au 1er juillet.
"On aura une discussion pour voir très précisément où on en est, on verra quelle est l'augmentation ou la stabilisation du point d'indice. On verra quelle est la différence entre le point d'indice et le pouvoir d'achat des fonctionnaires", a-t-il dit.
Selon lui, en 2009, "le point d'indice a augmenté de 0,5%, et le pouvoir d'achat de plus de 3%".
La rémunération des fonctionnaires est composée d'une part indiciaire (calculée avec le point d'indice) et d'une part indemnitaire, basée sur les primes, les mesures catégorielles et l'avancement individuel dû aux évolutions de carrière.
Interrogée sur la possibilité d'augmenter les cotisations de retraites des fonctionnaires dans le cadre de la réforme des retraites en cours, M. Tron a expliqué que "sept ou huit sujets avaient été expertisés comme ayant des différence entre public et privé".
"Sur le taux de cotisation, c'est une réalité : il y a trois points d'écart", a-t-il affirmé, rappelant que le taux de cotisation dans le privé était de 10,65%, contre 7,85% dans la fonction publique.
"La question est la suivante : est-ce qu'on peut considérer qu'il est équitable, normal que, pour avoir une retraite qui est à peu près d'un montant équivalent, on paye trois points de plus dans le privé que dans le public", s'est-il demandé.
Mais "il n'y a aucun sujet tabou, et aucune décision n'est prise", a-t-il ajouté, précisant que, sur d'autres points, la différence était en faveur du privé, citant par exemple la pension de reversions pour les veuves et veufs.
Conspuer Sarkozy et Fillon, mais encaisser son chèque à la fin du mois
La mission des fonctionnaires ?
Mériter sa rémunération
La fonction publique, qu'elle soit d'Etat, territoriale ou hospitalière, a toujours toutes les bonnes raisons du monde de se mettre en grève et ses fonctionnaires ne comptent pas en perdre une. Le gouvernement assure d'ailleurs aux syndicats une réserve stable de manifestants payés par les contribuables.
Bon an mal an, crise ou pas et rien que sur les retraites, ils ont les moyens de manifester dans la rue chaque mois, sans dommage pour les enfants des écoles, puisque les instituteurs peuvent refuser toute évaluation, ni pour le fonctionnement de La Poste ou de la SNCF, puisqu'une grève de plus ou de moins ne modifie en rien les aléas légendaires de ces services, ni pour les crèches, puisque la presse ne rencontre jamais que des parents ravis de leur galère mensuelle. A la vue des banderoles rouges, le râle des femmes (et des hommes !) est unanime: « Tiens, les anglais débarquent ! »
Qui, sinon eux, aurait en effet de meilleures facilités d'expression bruyante de la solidarité humaine à toutes les causes hexagonales, proche-orientales et planétaires ? Il y va d'ailleurs de l'image du pays des droits de l'homme dans le monde et une image truquée a plus de prix que la réalité des déficits publics.
Mériter la sécurité de l'emploi et la stabilité des salaires
Le secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, Georges Tron, a assuré mercredi sur France Info qu'il n'était "pas question" d'une baisse ou d'un gel des rémunérations des fonctionnaires.
Lors des dernières négociations salariales triennales, avait déjà été acté l'augmentation de 0,5% du point d'indice (point d'augmentation générale, qui sert de base au calcul du salaire des fonctionnaires) au 1er juillet.
"On aura une discussion pour voir très précisément où on en est, on verra quelle est l'augmentation ou la stabilisation du point d'indice. On verra quelle est la différence entre le point d'indice et le pouvoir d'achat des fonctionnaires", a-t-il dit.
Selon lui, en 2009, "le point d'indice a augmenté de 0,5%, et le pouvoir d'achat de plus de 3%".
La rémunération des fonctionnaires est composée d'une part indiciaire (calculée avec le point d'indice) et d'une part indemnitaire, basée sur les primes, les mesures catégorielles et l'avancement individuel dû aux évolutions de carrière.
Interrogée sur la possibilité d'augmenter les cotisations de retraites des fonctionnaires dans le cadre de la réforme des retraites en cours, M. Tron a expliqué que "sept ou huit sujets avaient été expertisés comme ayant des différence entre public et privé".
"Sur le taux de cotisation, c'est une réalité : il y a trois points d'écart", a-t-il affirmé, rappelant que le taux de cotisation dans le privé était de 10,65%, contre 7,85% dans la fonction publique.
"La question est la suivante : est-ce qu'on peut considérer qu'il est équitable, normal que, pour avoir une retraite qui est à peu près d'un montant équivalent, on paye trois points de plus dans le privé que dans le public", s'est-il demandé.
Mais "il n'y a aucun sujet tabou, et aucune décision n'est prise", a-t-il ajouté, précisant que, sur d'autres points, la différence était en faveur du privé, citant par exemple la pension de reversions pour les veuves et veufs.
Conspuer Sarkozy et Fillon, mais encaisser son chèque à la fin du mois
La mission des fonctionnaires ?
Le service de la population ou la défense du service public ? Ce qui est certain, c'est qu'ils ne se sacrifient pas.
Ils se disent méprisés et leurs élèves, leurs administrés et leurs patients seraient mal traités, mais les traitements sont bons à prendre.
Georges Tron les apaise sur ce qui ne les concerne pas...
Un professeur de collège a-t-il à faire que "la France ayant plutôt mieux géré" la crise, "il n'est pas question d'évoquer ce qui se passe dans à peu près la majorité des pays européens, à savoir la baisse des rémunérations et ensuite le gel des rémunérations", comme l'observe le secrétaire d'Etat ?
Georges Tron, qui rencontrera les syndicats sur le sujets fin juin, ajoute: "On n'est pas du tout dans cette actualité là". L'actualité des professeurs, c'est assez peu l'éducation et encore moins la transmission des connaissances, non ! C'est davantage la déformation idéologique des générations successives que la rémunération, car un prof, ça peut vivre de rien dans le Larzac avec un bon livre. Avec la certitude du lendemain.
Les ouvriers des entreprises qui ferment peuvent brandir le poing contre pouvoir,
mais les syndicats de fonctionnaires ?
Ils se disent méprisés et leurs élèves, leurs administrés et leurs patients seraient mal traités, mais les traitements sont bons à prendre.
Georges Tron les apaise sur ce qui ne les concerne pas...
Un professeur de collège a-t-il à faire que "la France ayant plutôt mieux géré" la crise, "il n'est pas question d'évoquer ce qui se passe dans à peu près la majorité des pays européens, à savoir la baisse des rémunérations et ensuite le gel des rémunérations", comme l'observe le secrétaire d'Etat ?
Georges Tron, qui rencontrera les syndicats sur le sujets fin juin, ajoute: "On n'est pas du tout dans cette actualité là". L'actualité des professeurs, c'est assez peu l'éducation et encore moins la transmission des connaissances, non ! C'est davantage la déformation idéologique des générations successives que la rémunération, car un prof, ça peut vivre de rien dans le Larzac avec un bon livre. Avec la certitude du lendemain.
Les ouvriers des entreprises qui ferment peuvent brandir le poing contre pouvoir,
mais les syndicats de fonctionnaires ?
Les enseignants de la FSU, et les partis d'opposition, tel le Parti de gauche avec cette « petite cervelle » de Mélenchon, Europe Ecologie avec ce « minable » de Cohn-Bendit ou le PS avec cette « vulgaire » Aubry, qui s'accordent le droit d'instrumentaliser la crise économique et financière à des fins politiciennes et, contre l'intérêt des Français, de harceler et d'insulter, ces malfaisants de mauvaise foi ne sont-ils pas des « escrocs » ?
pendant que le populisme s'étale, les racleurs de fonds de tiroir à 2 chiffres mettent la pression sur les entreprises pour conserver l'art de ne rien faire de la jetset et qd l'entreprise aura donné son dernier souffle, les racleurs speculeront sur la matiere premiere. quand il n'y aura plus de fonctionnaires il vous faudra trouver d'autres sources de populisme, bon courage pour votre future poperisation
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