Au-delà des morceaux choisis des media
voici la réponse du Premier Ministre à la question d'un député,
concernant les accusations lancées par l'opposition à l'occasion de l'affaire Bettencourt lien
à l'encontre d'Eric Woerth lien
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Monsieur le député, le ministre du budget aura certainement au cours de cette séance l’occasion de répondre précisément à votre question, mais je voudrais reprendre certains de ces sous-entendus.
Nous avons tous ici, hommes publics, un devoir d’exemplarité. Sur le chemin de l’exemplarité et de la transparence, depuis le début de la République, les uns et les autres, nous avons fait des progrès.
Je voudrais rappeler qu’il n’y a pas si longtemps que les fonds secrets servaient encore à financer les revenus des membres du Gouvernement, de gauche comme de droite.
Je veux rappeler qu’il n’y a pas si longtemps que la présidence de la République, celle de Charles de Gaulle, celle de François Mitterrand ou celle de Jacques Chirac, ne faisait l’objet d’aucun contrôle financier.
Nous avons fait des progrès, mais nous avons encore des progrès à faire.
J’aurai l’occasion, dans les prochains jours, avec le Président de la République, de prendre de nouvelles décisions dans cette direction.
Sur ce chemin de la transparence et de l’exemplarité, il y a aussi eu des défaillances. Ces défaillances doivent être sanctionnées fermement.
Enfin, sur ce chemin, il y a un long cortège de dénonciations anonymes, de calomnies, de corbeaux, de petits calculs politiques.
Pour ma part, depuis le début de ma vie publique, je me suis toujours interdit de hurler avec les loups. Je n’ai jamais accepté de jeter aux chiens l’honneur d’un homme politique. D’ailleurs, lorsque Dominique Strauss-Kahn a été injustement accusé en 1999, j’ai pris publiquement sa défense, parce que les procès instruits sur la rumeur, ce n’est pas ma conception de la République, ce n’est pas ma conception de la démocratie, ce n’est pas ma conception de l’honneur.
Ceux qui, sur la base de quelques informations non vérifiées, glanées ici où là dans la presse, s’érigent en procureurs, ceux-là manquent aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité et la liberté de chacun d’entre nous, comme l’a si bien écrit François Mitterrand.
Éric Woerth est un homme intègre. Éric Woerth n’a commis aucune faute. Éric Woerth n’a donné aucune instruction concernant la situation fiscale de Mme Bettencourt
Éric Woerth sera sans doute l’un des ministres de la Ve République qui aura le plus fait pour lutter contre la fraude fiscale et contre les paradis fiscaux. Éric Woerth a toute ma confiance, et j’ajoute aujourd’hui devant vous : toute mon amitié, dans l’épreuve qu’il traverse. Je ne laisserai pas son honneur traîné dans la boue pour quelques misérables petits calculs politiques. Je ne laisserai pas la démocratie s’égarer sur le chemin des règlements de compte.
Nous avons tous ici, hommes publics, un devoir d’exemplarité. Sur le chemin de l’exemplarité et de la transparence, depuis le début de la République, les uns et les autres, nous avons fait des progrès.
Je voudrais rappeler qu’il n’y a pas si longtemps que les fonds secrets servaient encore à financer les revenus des membres du Gouvernement, de gauche comme de droite.
Je veux rappeler qu’il n’y a pas si longtemps que la présidence de la République, celle de Charles de Gaulle, celle de François Mitterrand ou celle de Jacques Chirac, ne faisait l’objet d’aucun contrôle financier.
Nous avons fait des progrès, mais nous avons encore des progrès à faire.
J’aurai l’occasion, dans les prochains jours, avec le Président de la République, de prendre de nouvelles décisions dans cette direction.
Sur ce chemin de la transparence et de l’exemplarité, il y a aussi eu des défaillances. Ces défaillances doivent être sanctionnées fermement.
Enfin, sur ce chemin, il y a un long cortège de dénonciations anonymes, de calomnies, de corbeaux, de petits calculs politiques.
Pour ma part, depuis le début de ma vie publique, je me suis toujours interdit de hurler avec les loups. Je n’ai jamais accepté de jeter aux chiens l’honneur d’un homme politique. D’ailleurs, lorsque Dominique Strauss-Kahn a été injustement accusé en 1999, j’ai pris publiquement sa défense, parce que les procès instruits sur la rumeur, ce n’est pas ma conception de la République, ce n’est pas ma conception de la démocratie, ce n’est pas ma conception de l’honneur.
Ceux qui, sur la base de quelques informations non vérifiées, glanées ici où là dans la presse, s’érigent en procureurs, ceux-là manquent aux lois fondamentales de notre République, celles qui protègent la dignité et la liberté de chacun d’entre nous, comme l’a si bien écrit François Mitterrand.
Éric Woerth est un homme intègre. Éric Woerth n’a commis aucune faute. Éric Woerth n’a donné aucune instruction concernant la situation fiscale de Mme Bettencourt
Éric Woerth sera sans doute l’un des ministres de la Ve République qui aura le plus fait pour lutter contre la fraude fiscale et contre les paradis fiscaux. Éric Woerth a toute ma confiance, et j’ajoute aujourd’hui devant vous : toute mon amitié, dans l’épreuve qu’il traverse. Je ne laisserai pas son honneur traîné dans la boue pour quelques misérables petits calculs politiques. Je ne laisserai pas la démocratie s’égarer sur le chemin des règlements de compte.
Le Président de la Cour des Comptes,
Didier Migaud a, depuis et bien que socialiste, apporté sa caution morale à Eric Woerth: lien PaSiDupes
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