Environ 50% des Français jugeraient la réforme des retraites "injuste et inefficace"
La gauche - syndicale, politique et médiatique - peine à convaincre les travailleursLa formulation des termes du sondage est une nouvelle fois tendancieuse. En effet, écarter la notion de 'réalisme' au profit de celle de 'justice' constitue un choix politique de la part des sondeurs.
Lire PaSiDupes sur le contenu du projet présenté le 15 juin Le réalisme prévaut en effet partout en Europe, alors qu'il ne parvient pas à s'imposer nettement dans une France naturellement portée à la contestation et sous influence des organes de presse.
Lire PaSiDupes sur l'âge de la retraite dans les pays de l'Europe
En revanche, l'hypocrisie de l'opposition ne trompe guère.
Nicolas Sarkozy a fait le choix d'une réforme que l'opinion peut comprendre et accepter. Le réglement de l'héritage d'une décision non financée en 1982 ne pouvait être éternellement différé et l'Union Européenne fait pression.
Lire PaSiDupes sur les réactions convenues au projetEn revanche, l'hypocrisie de l'opposition ne trompe guère.
Nicolas Sarkozy a fait le choix d'une réforme que l'opinion peut comprendre et accepter. Le réglement de l'héritage d'une décision non financée en 1982 ne pouvait être éternellement différé et l'Union Européenne fait pression.
Des intitulés douteux ne sont pas seuls en cause
Des décalages considérables de réponses peuvent s'expliquer pour des raisons plus techniques qu'idéologiques. Si on prend l'exemple du sondage CSA/Aujourd'hui en France/Le Parisien, il a été réalisé par téléphone sur la seule journée du 16 juin sur un échantillon national représentatif de 940 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
Considérant qu'environ 50% de la population ne peut pas être sondée car soit elle a seulement un téléphone portable (surtout parmi les jeunes), soit parce qu'elle n'est pas présente chez elle aux heures où les sondeurs appellent, l'échantillon dit représentatif n'est pas suffisant.
De plus, les statisticiens sont amenés à opérer un grand nombre de corrections des données obtenues. Ces manipulations des données recueillies sont la porte ouverte à toutes les suspicions.
Enfin, la marge d'erreur est de 2 ou 3 %, selon Jérôme Sainte-Marie, directeur de BVA Opinion.
Le sondage du jour révèle donc un partage égal des Français sur le sujet
Le report de l'âge légal de la retraite à 62 ans est jugé "injuste et inefficace" par 52% des Français, dont 60% ne sont pas d'accord avec le recul de l'âge de la retraite à 62 ans, selon ce sondage CSA/Aujourd'hui en France publié jeudi.
Mais, le méchant jeu politique de l'opposition ne trompe guère. Egalement 52% des sondés pensent que si le Parti socialiste revenait aux responsabilités, l'âge légal de départ à la retraite ne serait pas fixé à 60 ans à nouveau.
Quel crédit accorder aux sondages ?
Des positionnements clairement politiques
Les sympathisants de droite sont plus nombreux à ne pas trouver ce projet "injuste" que ceux de gauche (23%contre 65% ), et inefficace (31% contre 65%).
Le citoyen est en droit de se demander quelle confiance il peut accorder à de telles fluctuations.
Du pipeau
Mieux, quelle valeur peut-on accorder aux commentaires que suscitent les sondages. Le tripotage idéologique à la pipette ne suffisant pas, faut-il vraiment ajouter aux approximations successives une dose de subjectivité à la louche ?
Le report de l'âge légal de la retraite à 62 ans est jugé "injuste et inefficace" par 52% des Français, dont 60% ne sont pas d'accord avec le recul de l'âge de la retraite à 62 ans, selon ce sondage CSA/Aujourd'hui en France publié jeudi.
Mais, le méchant jeu politique de l'opposition ne trompe guère. Egalement 52% des sondés pensent que si le Parti socialiste revenait aux responsabilités, l'âge légal de départ à la retraite ne serait pas fixé à 60 ans à nouveau.
Quel crédit accorder aux sondages ?
Des positionnements clairement politiques
Les sympathisants de droite sont plus nombreux à ne pas trouver ce projet "injuste" que ceux de gauche (23%contre 65% ), et inefficace (31% contre 65%).
Le citoyen est en droit de se demander quelle confiance il peut accorder à de telles fluctuations.
Du pipeau
Mieux, quelle valeur peut-on accorder aux commentaires que suscitent les sondages. Le tripotage idéologique à la pipette ne suffisant pas, faut-il vraiment ajouter aux approximations successives une dose de subjectivité à la louche ?
Cela me rappelle les sondages publiés dans l'Humanité et qui indiquent par exemple que 70 % des Français soutiennent les actions des syndicats alors qu'on voit bien qu'il n'y a pas 70% des Français qui manifestent dans les rues comme le 27 mai où ils n'ont rassemblé que 800 000 personnes.
RépondreSupprimerIl faut savoir que les sondés ont toujours tendance à répondre d'une façon " politiquement correcte".
Les 50 % de français dont parlent ces sondages, ne font que répéter ce qu'ils entendent en boucle toute la journée, sans avoir lu le texte, sans trop comprendre...
RépondreSupprimerCe sont les mêmes mots utilisés par les médias et l'opposition à longueur de journée ; c'est le lavage de cerveau qui fonctionne...
Mary