Les associations militantes campent sur leurs positions
Après des mois de préparation, Christine Boutin, la ministre du Logement, présentait en Conseil des ministres hier mercredi son projet de loi de « mobilisation pour le logement ». La ministre a également l'intention «organiser à la rentrée des débats citoyens avec les Français pour les faire réagir à son projet. En l'espace de cinq ans, 5 lois ont déjà été votées sur le logement et aucun n’a jamais recueilli l’approbation des partis et donc des associations satellites. Pourtant, selon la ministre, le nouveau projet marquera une véritable « rupture ».
Une « rupture » qui s'articule autour de quatre axes :
1- construire plus de logements,
2- favoriser l'accession des plus modestes à la propriété,
3- permettre l'accès au parc HLM à plus de personnes
4- et lutter contre l'habitat indigne.
Ce vaste programme, qui correspond aux besoins, comme aux revendications, ne parvient pourtant pas à faire l'unanimité en ces temps de contestation systématique et de crise. Vent debout, le collectif des associations unies (France Terre d’asile, Fondation Abbé-Pierre, ATD-Quart-Monde... ) ou les Enfants de Don Quichotte estiment que ce projet est une « régression » et réclament son retrait. Pas de détail ! C’est aussi leur raison d’être qui est en jeu.
La facilitation de l'accession à la propriété concerne les quatre axes de lutte
Sur l’ensemble de 26, un article en particulier concentre la polémique, au détriment du reste: celui qui permet un assouplissement de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain), la fameuse disposition votée sous Lionel Jospin en 2000, obligeant les communes de plus de 3.500 habitants à avoir 20 % de logements sociaux. Cette obligation, louable dans les débats télévisés et à la tribune des meetings, est apparue irréaliste sur le terrain, ne serait-ce que pour des raisons de prix du foncier sur certaines communes.
Le projet de loi prévoit que l'accession sociale à la propriété pourra être comptabilisée dans ces 20 % sociaux. N’est-il pas en effet cohérent que les logements construits afin d’aider les Français modestes à devenir propriétaires, soient eux aussi pris en compte ? Cela colle à la logique d’une « France de propriétaires » promise par le candidat Nicolas Sarkozy et à laquelle le Chef de l’Etat reste attaché. Mais ce n'est pas du goût de tout le monde. « Les ménages les plus modestes ne sont pas en mesure d'accéder à la propriété », s'emporte le collectif des associations. Quant à Jean-Luc Laurent, vice-président MRC du Conseil Régional d'Ile-de-France, qui redoute probablement leur embourgeoisement, il assure, sans excès ni preuve, que le gouvernement organise « le démantèlement du logement social ». Déjà en 2006 la majorité avait présenté un amendement en ce sens mais, face au tollé, avait dû faire machine arrière.
Autre problème en ces temps de disette budgétaire: la question du financement.
Pour mener à bien son projet Christine Boutin veut récupérer 800 millions d'euros des caisses du 1% logement (l’argent versé par les entreprises et qui représente une manne de 4 milliards d’euros). Ces sommes serviront pourtant à financer la réhabilitation et la construction de logements. Or, les partenaires sociaux qui gèrent ce budget ne souhaitent pas qu’une partie de leurs ressources soit employée tout aussi utilement par le gouvernement, que l’on sache clairement à quoi et sans leur avis. L’intérêt bien compris des mal-logés n’est donc pas un argument en soi suffisant. Les partenaires sociaux ne désirent pas partager leurs prérogatives, lesquelles s’exercent sur des fonds dont ils n’assurent pourtant pas la constitution.
La maison à 15 euros par jour est la mesure la plus emblématique des 26 articles que comporte le projet de loi et elle a d’ailleurs déjà été mise en oeuvre. C’est du concret sur lequel les associations garde le silence. Christine Boutin s’emploie à en vendre 10.000 en 2009.
La ministre souhaite par ailleurs mettre un terme à cette situation inadmissible des locataires dont la situation a évolué et ont désormais des revenus qui ne justifient plus leur présence en HLM : ils devront donc quitter leur logement d'ici trois ans. Considérant la situation que d’aucuns jugent préoccupante, les plafonds de revenus seront abaissés pour prétendre à un logement social. Objectif: s'assurer que ce sont bien ceux qui en ont le plus besoin qui ont accès à une HLM. Toutes ces mesures visent à supprimer les occupations abusives de logements sociaux et à fluidifier un marché saturé. 1,3 million de Français et de sans papiers sont en attente d’un logement.
"1- construire plus de logements,
RépondreSupprimer2- favoriser l'accession des plus modestes à la propriété,
3- permettre l'accès au parc HLM à plus de personnes
4- et lutter contre l'habitat indigne."
En quoi cela peut-il constituer une "régression" comme le prétendent toutes ces associations extrêmistes?
Christine Boutin l'avait très bien dit: il est plus facile et rapide de monter n'importe où une tente (fragile, plus qu'éphémère) devant les journalistes que de faire construire des immeubles d'habitation (et non des tours de bureaux comme le voudrait le Maire de Paris).
"La ministre souhaite par ailleurs mettre un terme à cette situation inadmissible des locataires dont la situation a évolué et ont désormais des revenus qui ne justifient plus leur présence en HLM"
Comment se fait-il que Le Canard Enchaîné, si prompt à publier le nom du membre du cabiner de Mme Boutin (le fait était effectivement scandaleux), n'ait jamais publié la liste entière, ni même un seul autre nom (seul a circulé celui de jean-Pierre Chevènement, pour deux appartements)?
Ne serait-ce pas parce que l'immense majorité des personnes concernées étaient des élus et Camarades (Associations, journalistes, ...) de Gauche?
Comme d'habitude, toutes ces associations n'existent que dans le but de semer le chaos en exploitant la misère.
"Les Enfants de Don Quichotte" est notamment apparue soudainement, peu avant les élections.
Tout d'un coup, une association dont personne n'avait jamais entendu parler (contrairement à Emmaüs, La croix Rouge, ou même le "D.A.L."), surgit avec des centaines de tentes, de camions et de personnel.
Personne ne posa jamais la question du financement: aucun "sponsor" n'était pourtant mentionné, aucune collecte n'avait été organisée puisque l'association n'existait pas, ces tentes ne sont certainement pas gratuites, et j'imagine mal qu'une banque ou une entreprise acceptât de financer une telle opération menée par des inconnues-- alors que les autres associations n'ont jamais fait ce genre de chose, faute de moyens ou de volonté.
Il était question récemment de l'ouvrier roumain mort accidentellement lors de la rénovation d'un ascenseur à Paris.
Cet ouvrier et sa famille sont des clandestins, il était employé illégalement, et il n'était aucunement qualifié.
Tel est le résultat obtenu par ces associations qui ont soit-disant "le monopole du coeur" et de l'humanité: l'exploitation de centaines de clandestins, logés de manière misérable, employés dans des conditions inadmissibles pour effectuer des travaux pénibles, voire dangereux, sans aucune qualification, et sans la moindre protection sociale-- ateliers clandestins où les couturières sont entassées à 20 dans une pièce sans fenêtre (discrétion!), restaurants dans lesquels la main d'oeuvre très bon marché fait de très longues journées bien au-delà des 35h des Camarades, chantiers de construction ou de rénovation sur lesquels on fait faire aux clandestins les pires besognes (s'il y a un problème, ils ne se plaindront pas, sinon c'est la reconduite à la frontière-- "je ne savais pas qu'il n'avait pas de vrais papiers"), ...
Il faut ajouter les malheureux estropiés (avec quelques coups de temps en temps s'ils n'ont pas encore l'air misérable) que leurs "protecteurs" envoient mendier dans les rues et les couloirs de métro.
Coupés de tout (discrétion! il ne faut pas se faire prendre!), ces misérables exploités par les 'généreux Camarades de Gauche' qui les introduisent illégalement dans le paradis français, vivent nécessairement dans des ghettos: ils ne connaissent pas la langue du pays, ne peuvent l'apprendre, ne peuvent s'intégrer.
Mais les "associations charitatives" disent que c'est bien!
Lorsque le Ministre de l'Intérieur désire que les immigrants connaissent la langue du pays avant de s'installer, pour qu'ils puissent se débrouiller, comprendre, ne pas se faire escroquer et exploiter, et bien s'intégrer, les "Camarades humanistes" hurlent au scandale, à la régression, à l'atteinte aux droits de l'homme!
Comme vous le soulignez, une amélioration des conditions de logement sont un danger... pour ces associations anarchistes: "C’est aussi leur raison d’être qui est en jeu."
Comment jouer les 'sauveurs de l'humanité' si le travail est déjà fait?
Comment exploiter les misérables s'ils sont éduqués, logés, et aidés dans leur propre pays, plutôt qu'amenés clandestinement par de "généreux" passeurs (qui se contentn de quelques milliers d'euros avec intérêts), exploités par de "charitables" employeurs (restaurants, ateliers, chantiers, ...) et maintenus dans l'ignorance?
Le principe est toujours le même: faute d'idées, de programme, d'objections valables, de capacité à discuter démocratiquement, de véritables critiques à formuler, la Gauche fait du terrorisme politique et émotionnel: tout le monde est "en danger", tout est "régression", la Droite ne veut que "tuer" "les pauvres", ..., tandis que la gentille Gauche entend soit-disant sauver tout le monde, offrir tout à tous sans requérir le moindre effort.
"C’est aussi leur raison d’être qui est en jeu":
- aucune réforme
- aucune discussion
- aucun progrès
- uniquement des menaces, des insultes, des accusations, "un vent de violence"
La Gauche, "modérée" ou Extrême, et ses associations & syndicats, n'ont strictement rien à faire des personnes qu'ils prétendent aider: tous ne sont que des pions jetables, mobilisables pour faire des "coups", pour intimider et obtenir n'importe quoi par la force.
Le but n'est absolument pas de redresser le pays ni de venir en aide aux misérables; plus il y en a, plus l'état de la France est désastreux, plus la Gauche est contente, et plus elle développe sa propagande haineuse en accusnat la Droite d'une situation dont elle est en très grande partie responsable et qu'elle agrave chaque jour, à chaque grève, à chaque manifestation, à chaque "vent de violence" de "casseurs" qu'elle soutient, à chaque exploitation de la misère humaine: quitte à ne récupérer que des ruines, la Gauche est prête à tout pour enfoncer le pays encore plus dans les marécages nauséabonds qu'elle a créés, du moment qu'elle récupère le pouvoir à la fin; peu importe qu'il ne reste plus rien, que les "cités" soient contrôlées par les gangs de dealers, que les entreprises aient toutes quitté le pays, que les clandestins affluent par milliers pour être exploité de manière inhumaine, que les "travailleurs" ne puissent se loger (cher!) que dans les pires habitations (dans les villes et régions diréigées dans leur grande majorité par la Gauche, souvent depuis fort longtemps), du moment que la Gauche accède à la Présidence.