L'amère Royal, la FSU et la FCPE cachent leur joie…
Si Sa Cynique Majesté Royal veut bien cesser de polariser l'attention sur son état , PaSiDupes va profiter de ce court répit pour s'intéresser au pouvoir d'achat des Français...
Fin août 2007, le ministère de l'Education avait annoncé que son ministre, Xavier Darcos, allait négocier avec les principales enseignes de la grande distribution des prix moins élevés sur quelques fournitures scolaires. C’était tardif et la portée des accords avait été limitée. Pourtant, une fois négociée, cette liste avait été transmise aux établissements scolaires, les enseignants ayant comme consigne de s'y référer dans leurs demandes de fourniture aux élèves.
Par ailleurs, à partir du 20 août 2007, la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF) avait commencé à verser l'Allocation de Rentrée Scolaire (ARS) 2007, destinée aux familles avec des revenus modestes ayant des enfants scolarisés de 6 à 18 ans.
Elle s'élève à 272,57 euros par enfant et par an, soit 4 euros cinquante de plus qu'en 2006, où le montant de l'ARS avait été de 268,01 euros. Le 4 juillet, le Premier ministre François Fillon avait indiqué que l'allocation de rentrée scolaire ne devrait pas augmenter plus que l'inflation.
Pour la deuxième année consécutive, les CAF avaient également versé aux étudiants boursiers qui quittent le domicile parental l'"allocation pour l'installation étudiante" (Aline), dont le montant s'élève à 300 euros. Objectif: “réduire le coût de la rentrée pour les familles“.
Objectif: “réduire le coût de la rentrée pour les familles"
Xavier Darcos, le ministre de l'Education nationale, a annoncé jeudi un accord avec les enseignes de la distribution, qui se sont engagées à vendre les fournitures scolaires essentielles au même prix que l'an dernier ou à prix coûtant.
Le ministre de l'Education nationale a annoncé la nouvelle au cours d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec les dirigeants de la grande distribution et les associations de parents d'élèves, pour discuter comme l'an dernier des prix sur une liste de fournitures scolaires essentielles. «Les prix seront soit maintenus par rapport à 2007, soit moins chers, soit à prix coûtants», a expliqué Xavier Darcos.
Le ministre de l'Education nationale a annoncé la nouvelle au cours d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre avec les dirigeants de la grande distribution et les associations de parents d'élèves, pour discuter comme l'an dernier des prix sur une liste de fournitures scolaires essentielles. «Les prix seront soit maintenus par rapport à 2007, soit moins chers, soit à prix coûtants», a expliqué Xavier Darcos.
Sur le site de RTL - Tous les sons , vous pouvez entendre
1- les grandes enseignes :
2- des parents au cours de leurs achats à Bordeaux
On entendra qu’une baisse de 0,60 € sur un cahier, c’est négligeable pour certains, mais que ce n’est donc notable qu'en cas de hausse…
3- la représentante de la PEEP
Un achat lourd de calculette à 200€ est certes la rançon de la gloire d’être en section scientifique, mais que la présidente conteste cet investissement occulte les colossales dépenses consenties en cours particuliers de maths par un nombre étonnants de parents, pour maintenir artificiellement leurs enfants dans ces sections pour lesquels ils ne sont pas naturellement faits. Nous avons tous des exemples de parents qui réservent, dès la troisième, un contingent d’heures de leçons particulières pour les trois années de lycée à venir… Rien de tel en section L !
4- la liste « à prix serrés » arrive
1- les grandes enseignes :
2- des parents au cours de leurs achats à Bordeaux
On entendra qu’une baisse de 0,60 € sur un cahier, c’est négligeable pour certains, mais que ce n’est donc notable qu'en cas de hausse…
3- la représentante de la PEEP
Un achat lourd de calculette à 200€ est certes la rançon de la gloire d’être en section scientifique, mais que la présidente conteste cet investissement occulte les colossales dépenses consenties en cours particuliers de maths par un nombre étonnants de parents, pour maintenir artificiellement leurs enfants dans ces sections pour lesquels ils ne sont pas naturellement faits. Nous avons tous des exemples de parents qui réservent, dès la troisième, un contingent d’heures de leçons particulières pour les trois années de lycée à venir… Rien de tel en section L !
4- la liste « à prix serrés » arrive
Comme les années précédentes, la liste d'une quarantaine de «fournitures essentielles» va des cahiers et copies aux stylos, crayons ou feutres en passant par les agendas, les trousses et les cartables. Cette liste à laquelle cet accord s'applique, a été dressée par le ministère de l'Education avec la Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public (PEEP) et l'association familiale Familles de France. Leurs présidentes respectives, Anne Kerkhove et Christiane Therry, ont salué cet accord lors de la conférence de presse.
5- Mais, le 20 juin 2008, la Confédération syndicale des familles la jouait dubitative...
Les groupes de distribution parties prenantes sont Auchan, Carrefour, Casino, Cora, Intermarché, Leclerc, Lidl et Système U. Le ministère n'a pas chiffré de coût moyen de la rentrée grâce à cette initiative, mais Xavier Darcos a cité le chiffre de 40 euros pour un élève de primaire. Un seul groupe, Auchan, a cité des chiffres pour ses magasins: 38,65 euros en primaire, 77 euros au collège et 64,20 euros au lycée. Et le 10 juillet au matin, Leclerc a publié une publicité dans les journaux assurant que «le cartable de monsieur Darcos est moins cher chez E.Leclerc».Ils ont tous le mérite - à leurs manières- de participer, plutôt que de se joindre aux professionnels du doute et de ne rien faire !
Xavier Darcos a précisé qu'il allait recommander par circulaire ministérielle aux enseignants de limiter la prescription d'achats de fournitures scolaires, en se référant à cette liste dans la mesure du possible. Il a évalué son coût moyen à "environ 40 euros" pour le primaire.
Or, la FSU, syndicat d’enseignants de gauche, ne s’est pas exprimée pour se féliciter d’un accord qui protège les familles défavorisées et le pouvoir d’achat de tous. Après la rafale de grèves dans l’Education nationale, ce silence est indécent.
La FCPE, fédération de parents d’élèves sur la même ligne que la FSU, n’a pris la peine d’exprimer sa satisfaction, ce qui est un manquement grave, si elle est véritablement au service des familles, et non pas seulement opposée à tous les gouvernements de droite.
Le boycottage de certains enseignants n'est pas à exclure...
Les familles apprécieront sans doute et sauront s’en rappeler lors des élections aux fédérations de parents d’élèves. Elles choisiront leurs représentants en fonction de cet accord pour récompenser cet effort de dialogue constructif et ses résultats positifs dont ils bénéficient.
Mais non, les familles n'apprécieront pas tant que ça, du moins se garderont -elles de crier leur joie !
RépondreSupprimerElles clameront que ce n'est pas encore assez, confondant éhontément l'argent des fournitures scolaires avec les vêtements dernier cri et sans doute le nouvel écran plasma.
Je suis dure ?
J'écoute seulement les familles interrogées lors des pré -rentrées.
J'ai eu 3 petits : je ne renouvellais les effets de base ( cartables, trousses, classeurs etc..)que si ,en effet, il y avait le feu en la demeure !
Pour le reste, je trouvais un compromis entre le super bon marché ( pas trop joli il est vrai ) et le stylo convoité.C'est ciomme ça qu'on gère une famille et qu'on éduque ses enfants.De mon point de vue.
Ils m'ont remercié quelques années plus tard : ils savent gérer ; un truc super mais cher ? Ok, alors il y aura un autre truc moins super et moins cher.Et quand ils sont débrouillards il y a même des trucs super pas chers !
Je ne peux qu'approuver les remarques d'"Anonyme".
RépondreSupprimerPour ce qui est des Universités, certaines "Facs" et les syndicats étudiants se plaignent que toutes les Universités, ou du moins les leurs, n'aient aps été retenues pour le plan Pécresse de développement de "super Universités": lors de l'annonce de ce plan, les mêmes hurlaient à "la mort de l'Université", se plaignaient que "Sarko et Pécresse vont tuer l'Education", qu'ils allaient "assassiner" les Universités, tout "détruire"; aujourd'hui, ils pleurent de n'avoir pas été choisis.
Comme d'habitude avec la Gauche, il faut tout tout de suite, en même temps, investir des milliards partout à la fois par "égalité".
Il est évident qu'il faut bien commencer quelque part, et que le choix le plus logique était de celui des villes et universités déjà assez importantes pour devenir plus facilement de "super universités", et non d'éparpiller les efforts pour n'obtenir au bout de dix ans rien d'autre qu'une uniforme médiocrité.
C'est aujourd'hui qu'il faut agir, avec bien des années de retard.
Nous sommes de plus en plus mal classés mondialement, à cause de la politique de promotion de la nullité qu'a menée et imposée la Gauche pendant depuis 1968.