Les arbitrages sont en cours
La réorganisation des armées qui doit être annoncée ce jeudi matin par le gouvernement se traduira par la fermeture d'une vingtaine de régiments et d'une cinquantaine de sites d'ici 2016, écrit le journal Le Figaro.
Le quotidien publie la liste des implantations qui fermeront, en précisant qu'elle est susceptible de changer d'ici l'annonce officielle du Premier ministre, du ministre de la Défense et du secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire.
La réorganisation des armées qui doit être annoncée ce jeudi matin par le gouvernement se traduira par la fermeture d'une vingtaine de régiments et d'une cinquantaine de sites d'ici 2016, écrit le journal Le Figaro.
Le quotidien publie la liste des implantations qui fermeront, en précisant qu'elle est susceptible de changer d'ici l'annonce officielle du Premier ministre, du ministre de la Défense et du secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire.
Pour compenser ces fermetures, 420 millions d'euros seront alloués aux communes et des mesures fiscales à hauteur de 350 millions sont prévues. Des reconversions sont également envisagées. Ainsi, les locaux abandonnés par le 13e régiment de dragons parachutistes basé à Dieuze (Moselle) seront-ils affectés à une école militaire d’un effectif d’un bon millier. Le manque à gagner des collectivités locales trouvera donc ainsi des compensations et les finances locales conserveront leur équilibre. Autre exemple, le Centre national d'aguerrissement à la montagne situé à Barcelonnette (Alpes-de-Haute-Provence) pourrait devenir centre européen: des discusions se poursuivent. En Savoie, Bourg-Saint-Maurice craint le transfert à Grenoble de ses chasseurs alpins du 7e bataillon.
Avec l’Union Européenne, les risques d’invasions ont disparu et les pacifistes s’en réjouissent. La France n’est plus sous la menace des puissances militaires voisines.
Dans la moitié nord de la France, selon Le Figaro, la base aérienne de Cambrai (Nord) va fermer. Arras (Pas-de-Calais) va perdre le 601e régiment de circulation routière. En Picardie, le 41e régiment de transmissions quittera Senlis (Oise). L'Ecole d'état-major de Compiègne (Oise) va déménager. Laon (Aisne) verra partir le 1er régiment d'artillerie de marine. En Champagne-Ardenne, la base aérienne de Reims (Marne) va fermer.
Sur le front est, Bitche (Moselle) verra partir le 57e régiment d'artillerie. Le 8e régiment d'artillerie quittera Commercy (Meuse), Lunéville (Meurthe-et-Moselle) perdra le 53e régiment de transmissions et Barcelonnette (Alpes de Haute-Provence) serait peut-être privé de ses chasseurs alpins .
Dans le centre, les Yvelines ne sont pas épargnées: Versailles déplore le départ du 5e régiment de génie et, à Rambouillet, le commissariat de l'armée de terre va déménager. A Limoges (Haute-Vienne) et à Châteauroux (Indre), le 15e bataillon du train et le 517e régiment du train vont fermer. La base aérienne de Toulouse et la base aéronavale de Nîmes vont également fermer.
Le ministère de la Défense n'a souhaité faire aucun commentaire pendant les tractations.
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