Un militaire démissionne mais un professeur se suicide
A Carcassonne, un général avait démissionné à la suite de la fusillade accidentelle des spectateurs d’un spectacle d’opérette auquel se livrait l’armée.
A Allinges, un professeur d’histoire-géographie a mis fin à ses jours
A Carcassonne, un général avait démissionné à la suite de la fusillade accidentelle des spectateurs d’un spectacle d’opérette auquel se livrait l’armée.
A Allinges, un professeur d’histoire-géographie a mis fin à ses jours
Eric Jandin avait co-organisé un voyage scolaire le 2 juin dernier. Il devait tourner court au passage à niveau de Mésinges (Haute-Savoie) où se produisit un accident qui coûta la vie à sept adolescents du collège de Margencel.
L'accident avait provoqué une vive émotion : plus de 4.000 personnes avaient assisté à l'hommage public rendu aux victimes le 5 juin, en présence du Premier ministre François Fillon et du président de l'Assemblée Nationale, Bernard Accoyer.
Ce père de deux jeunes filles, Marion et Orane, avait fait plus que son devoir d’enseignant en organisant cette sortie, mais s’était considéré responsable et ne s’était jamais remis. Les obsèques du professeur, qui s'était suicidé après la collision entre un train et le car scolaire à Allinges, se sont déroulées lundi 21 juillet après-midi à Fessy, en présence du ministre de l'Education Xavier Darcos, du maire de Fessy, du sous-préfet de Thonon, du préfet et du recteur d’Académie de Grenoble. Et en l’absence de Gérard Aschiéri, de la FSU.
Quelque 300 personnes se sont massées dans la petite église de Fessy pour un dernier hommage à cet enseignant, retrouvé pendu dans un bois jeudi et qui souffrait d'un fort sentiment de culpabilité lié au fait qu'il était l'organisateur de la sortie pédagogique au cours de laquelle avait eu lieu l'accident. L’équipe pédagogique du collège de Margencel où il enseignait, et des familles d'enfants victimes étaient présents.
"Vous étiez un professeur hors-pair et un collègue exemplaire, mais vous ne le saviez pas assez. Sous votre apparente solidité se cachait une sensibilité énorme", a déclaré Patrick Bermond, principal du collège, lors de son hommage.
Xavier Darcos a balayé le sentiment de culpabilité de cet enseignant en affirmant : « Sa responsabilité était nulle. » Il a "consacré sa vie à servir ses élèves et son institution. Partout, chaque témoignage évoquait sa personnalité dans sa fonction ou insistait sur sa générosité, son dévouement et son sens des autres", a indiqué le ministre lors d'une brève allocution. A titre posthume, il a décerné les palmes académiques au professeur.Après la cérémonie religieuse, le corps a été emmené pour être incinéré dans l'intimité.
Une démission n’aurait pas suffit à apaiser la conscience de cet homme.
Le 2 juin, un TER assurant la liaison entre Evian-les-Bains et Genève a percuté un car scolaire à un passage à niveau à Allinges, causant la mort de 7 collégiens et faisant 25 blessés, dont trois graves.
L'accident avait provoqué une vive émotion : plus de 4.000 personnes avaient assisté à l'hommage public rendu aux victimes le 5 juin, en présence du Premier ministre François Fillon et du président de l'Assemblée Nationale, Bernard Accoyer.
Ce père de deux jeunes filles, Marion et Orane, avait fait plus que son devoir d’enseignant en organisant cette sortie, mais s’était considéré responsable et ne s’était jamais remis. Les obsèques du professeur, qui s'était suicidé après la collision entre un train et le car scolaire à Allinges, se sont déroulées lundi 21 juillet après-midi à Fessy, en présence du ministre de l'Education Xavier Darcos, du maire de Fessy, du sous-préfet de Thonon, du préfet et du recteur d’Académie de Grenoble. Et en l’absence de Gérard Aschiéri, de la FSU.
Quelque 300 personnes se sont massées dans la petite église de Fessy pour un dernier hommage à cet enseignant, retrouvé pendu dans un bois jeudi et qui souffrait d'un fort sentiment de culpabilité lié au fait qu'il était l'organisateur de la sortie pédagogique au cours de laquelle avait eu lieu l'accident. L’équipe pédagogique du collège de Margencel où il enseignait, et des familles d'enfants victimes étaient présents.
"Vous étiez un professeur hors-pair et un collègue exemplaire, mais vous ne le saviez pas assez. Sous votre apparente solidité se cachait une sensibilité énorme", a déclaré Patrick Bermond, principal du collège, lors de son hommage.
Xavier Darcos a balayé le sentiment de culpabilité de cet enseignant en affirmant : « Sa responsabilité était nulle. » Il a "consacré sa vie à servir ses élèves et son institution. Partout, chaque témoignage évoquait sa personnalité dans sa fonction ou insistait sur sa générosité, son dévouement et son sens des autres", a indiqué le ministre lors d'une brève allocution. A titre posthume, il a décerné les palmes académiques au professeur.Après la cérémonie religieuse, le corps a été emmené pour être incinéré dans l'intimité.
Une démission n’aurait pas suffit à apaiser la conscience de cet homme.
Le 2 juin, un TER assurant la liaison entre Evian-les-Bains et Genève a percuté un car scolaire à un passage à niveau à Allinges, causant la mort de 7 collégiens et faisant 25 blessés, dont trois graves.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):