Le Président Sarkozy parle à tout le monde et fait se parler les Israëliens et les arabes à Paris.
En faisant s’asseoir les ennemis d’hier à la même table de l’Union pour la Méditerranée, le président français Nicolas Sarkozy a placé la France et l'Union européenne au cœur de la diplomatie internationale et œuvré pour la paix . Tout au long du week-end, le "faiseur de paix" français à l’initiative du sommet de Paris a souligné le moment "historique" que constituait à ses yeux la réunion de tous les pays de l'Union Européenne (UE) et du pourtour méditerranéen, à l'exception toutefois de la Libye. C’était un point capital de son projet présidentiel qui est encore en cours de réalisation.
Il n’aura fallu que deux jours de marathon diplomatique pour que le Président Nicolas Sarkozy réussisse l’impensable. Il s'est félicité d'avoir, en vingt-quatre heures, replacé son homologue syrien Bachar al-Assad dans le jeu diplomatique, obtenu de la Syrie et du Liban la promesse de nouer des relations diplomatiques et réuni, le temps d'un entretien à l'Elysée, le Premier ministre israélien Ehud Olmert et le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
"Je voudrais dire combien c'est émouvant de voir dans la même salle autant de chefs d'Etat arabes et le Premier ministre israélien", s'est-il réjoui. "L'Union pour la Méditerranée, c'est la paix", a-t-il lancé.
"C'est un progrès historique", s'est félicité samedi le chef de l'Etat français, aussitôt suivi par Londres, Berlin et Washington, qui avait pourtant exprimé des réserves sur la politique de la main tendue à Damas.
Pour couper court aux critiques, Nicolas Sarkozy ne s'est pas contenté de cette promesse du président Assad, mais lui a aussi demandé "d'aider à la résolution" du dossier nucléaire iranien et, "de façon très franche", de "faire des pas supplémentaires" sur la question des droits de l'Homme.
"Nous entamons de nouvelles relations avec la Syrie (...). Naturellement, la vitesse du développement de ces relations sera fonction, non plus seulement des discours, des promesses, des paroles, mais des preuves et des faits", a tenu à faire valoir le président français.
Nicolas Sarkozy a également profité du sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM) pour tenter de redonner une impulsion à un processus de paix israélo-palestinien à la peine.
Le processus de paix en est à la poignée de main à trois à l'Elysée, mais ce geste est porteur d’espoir, puisqu’il était jusque là totalement improbable. Si l’on songe en outre qu’il s’agit du "remake" de celle, entrée dans l'Histoire, encouragée en 1993 par l'Américain Bill Clinton à l'Israélien Yitzhak Rabin et au Palestinien Yasser Arafat.
Sur tous ces fronts, le chef de l'Etat français n'a pas caché sa volonté, à l'occasion des six mois de sa présidence de l'UE, de s’imposer comme un partenaire incontournable dans la région. "Si la France peut apporter sa caution, sa garantie, ses moyens, ses militaires au service de la paix, et bien la France le fera", a-t-il assuré.
Son offre de service a été acceptée sur le principe par les dirigeants de la Syrie, d'Israël, du Liban et des Palestiniens. Ehud Olmert a ainsi jugé que, "sous la direction de Nicolas Sarkozy, nous pourrons avoir une aide supplémentaire, en plus de l'aide extraordinaire des Etats-Unis".
"Nous ne trouverons pas la paix cet après-midi", a concédé dimanche Nicolas Sarkozy. Mais il n'a pu s'empêcher de savourer une fois encore son succès. "Rien que ces réunions d'aujourd'hui et de demain, c'est déjà pour nous quelque chose de très important".
Et si le processus de paix entamé à Paris avait gagné une bataille ?
Un très beau défilé, conclu par un superbe parachutage-- une très belle idée, parfaitement réalisée, sous un ciel magnifique.
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En ce qui concerne le dossier extrêmement complexe du Moyen-Orient, il dépasse les capacités intellectuelles et diplomatiques de certaines personnes-- même sur place, avec une traduction, certaines arrivent à ignorer les désirs (d'avenir?) d'extermination d'Israel formulés par le Président Iranien, que le monde entier réussit pourtant parfaitement à entendre.
En France déjà, au lieu de soutenir les habitants des banlieues, majoritairement honnêtes, terrorisés par les gangs de dealers et les extrêmistes, qui cassent et brûlent tout, y compris les jeunes femmes, la plupart des (ir)responsables de Gauche préfèrent protéger les hordes criminelles; alors le dossier Israel/Palestine/Liban/Lybie/Syrie/...