« Il n'est pas question de boycotter la télévision bourgeoise » (A. Krivine)
Le leader de la LCR, le trotskyste le plus célèbre de Neuilly, a sauté sur l’invitation de Michel Drucker, dans l'émission "Vivement Dimanche", sur France 2, le 11 mai. Celui qui n’a de cesse de s'insurger et de dénoncer la pipolisation de la vie politique va ainsi sacrifier au phénomène bling-bling...
Les responsables politiques sont finalement devenus, ni plus, ni moins que des produits à vendre dans l’ensemble des zones commerciales et médiatiques. Besancenot n’ira certes pas chez Hédiart ou Harrod's faire son marché, mais à France Télévisions, le Félix Potin de l’audiovisuel.
Le facteur à temps très partiel fameux ira donc se vautrer sur le divan rouge mais il faut bien admettre que s’il cherche une promotion canapé dans l’opinion, c’est au prix de graves tensions au sein même du parti révolutionnaire. Les quartiers qui lui font confiance et se font manipuler, ouvriront-ils les yeux sur la LCR ?
Cela ajouté à la privation dernièrement de son statut de permanent à Christian Picquet, après 28 ans, les désaccords sont nombreux à la Ligue Communiste Révolutionnaire, et la tournée du facteur des riches chez Drucker est loin de faire l'unanimité.
Alain Krivine, fondateur de la LCR, lâche :
"Il n'est pas question de boycotter la télévision bourgeoise"
Aucun doute, la révolution rouge envahit le tube cathodique, gare aux implosions. Olivier Besancenot, le "Che" sans poil, profite allègrement d'une gauche divisée et incapable de se projeter dans l'avenir.
Cette prestation marketing lénifiante intervient au moment où Besancenot s’efforce de donner consistance à son nouveau parti anti-capitaliste (NAP). Dans ce qui reste de son entourage, on assure en effet que les théories "révolutionnaires" proposées par la LCR ne sont certainement plus d'actualité, les sempiternels discours "trostkystes" font donc partie du passé. Comme Sa Cynique Majesté Royal, la LCR se fait lifter.
Finalement, la question n’est pas de savoir qui va regarder ça, mais pourquoi cette compromission. En acceptant l'invitation de Michel Drucker, Olivier Besancenot va certes à l’encontre de son idéologie, mais devrait surtout se livrer à une vente promotionnelle : il faudra que l’emballage permette de fourguer les invendus de la présidentielle à la ménagère de plus de cinquante ans. Dimanche, Besancenot avancera donc masqué et passera une couche d’argile sur le corps électoral. Les spectateurs seront ainsiinduits en ‘enduits’ d’erreur ! Au programme, le film « Mon postier chez les riches ».
Le leader de la LCR, le trotskyste le plus célèbre de Neuilly, a sauté sur l’invitation de Michel Drucker, dans l'émission "Vivement Dimanche", sur France 2, le 11 mai. Celui qui n’a de cesse de s'insurger et de dénoncer la pipolisation de la vie politique va ainsi sacrifier au phénomène bling-bling...
Les responsables politiques sont finalement devenus, ni plus, ni moins que des produits à vendre dans l’ensemble des zones commerciales et médiatiques. Besancenot n’ira certes pas chez Hédiart ou Harrod's faire son marché, mais à France Télévisions, le Félix Potin de l’audiovisuel.
Le facteur à temps très partiel fameux ira donc se vautrer sur le divan rouge mais il faut bien admettre que s’il cherche une promotion canapé dans l’opinion, c’est au prix de graves tensions au sein même du parti révolutionnaire. Les quartiers qui lui font confiance et se font manipuler, ouvriront-ils les yeux sur la LCR ?
Cela ajouté à la privation dernièrement de son statut de permanent à Christian Picquet, après 28 ans, les désaccords sont nombreux à la Ligue Communiste Révolutionnaire, et la tournée du facteur des riches chez Drucker est loin de faire l'unanimité.
Alain Krivine, fondateur de la LCR, lâche :
"Il n'est pas question de boycotter la télévision bourgeoise"
Aucun doute, la révolution rouge envahit le tube cathodique, gare aux implosions. Olivier Besancenot, le "Che" sans poil, profite allègrement d'une gauche divisée et incapable de se projeter dans l'avenir.
Cette prestation marketing lénifiante intervient au moment où Besancenot s’efforce de donner consistance à son nouveau parti anti-capitaliste (NAP). Dans ce qui reste de son entourage, on assure en effet que les théories "révolutionnaires" proposées par la LCR ne sont certainement plus d'actualité, les sempiternels discours "trostkystes" font donc partie du passé. Comme Sa Cynique Majesté Royal, la LCR se fait lifter.
Finalement, la question n’est pas de savoir qui va regarder ça, mais pourquoi cette compromission. En acceptant l'invitation de Michel Drucker, Olivier Besancenot va certes à l’encontre de son idéologie, mais devrait surtout se livrer à une vente promotionnelle : il faudra que l’emballage permette de fourguer les invendus de la présidentielle à la ménagère de plus de cinquante ans. Dimanche, Besancenot avancera donc masqué et passera une couche d’argile sur le corps électoral. Les spectateurs seront ainsi
Un dimanche pas comme les autres, chez les ennemis du peuple...
"Il n'est pas question de boycotter la télévision bourgeoise"
RépondreSupprimer?!
D'abord, qu'est-ce que la télévision bourgeoise? et la télévision prolétaire?
Canal Plus étant de façon notoire la chaîne la plus hyper-Gauche en France, Mr Krivine considère-t-il donc que la télévision prolétaire est celle qui fait payer (cher) les prolétaires pour accéder aux films et matches de football?
Quand aux chaînes publiques, les media étant totalement de Gauche, y compris donc d'Extrême Gauche, Mr Besancenot sera chez lui sur France Télévision, et pourra rire des "blagues" anti-Droite de Nicolas Canteloup, puis prendre rendez-vous pour une prochaine émission de propagande de Gauche avec Mr Ruquier, qu'il croisera sans doute par hasard dans un couloir.