L'ex-PS attaque les socialistes depuis le Front de gauche
Feu la gauche unie
«Mon objectif, ce n'est pas de battre les socialistes, c'est de passer devant eux, ce qu'ils considèrent comme un attentat à leur majesté.»
Invité jeudi du «Talk Orange-Le Figaro», le président du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon est monté une nouvelle fois au créneau pour taper sur le PS, son ancienne famille politique. «Si on veut mener une politique de gauche en France, c'est pas les socialistes qu'il faut aller chercher», mais plutôt le Front de gauche, l'association de son parti, du PCF et de la Gauche unitaire. Cette alliance, «clairement anticapitaliste et prête à renverser la table», a pour projet de faire campagne commune en 2012, comme elle l'a fait aux européennes et aux régionales.
VOIR et ENTENDRE Mélenchon détailler ses divergences avec le PS et stigmatiser les socialistes pour leur hypocrisie:
Le président du Parti de gauche accuse le PS de défendre une réforme quasi identique à celle de Sarkozy. Il a manifesté samedi «au côté des syndicats et non pas avec les socialistes».
Le 2 octobre, lors de la manifestation contre la réforme des retraites, le député européen a manifesté d'ailleurs «au côté des syndicats et non pas avec les socialistes». «Nous nous battons pour la retraite à 60 ans à taux plein. Eux, a-t-il souligné, disent : la retraite à 60 ans. Et ensuite, ils ajoutent hypocritement, comme dans les contrats d'assurance truqués : oui, mais avec allongement de la durée de cotisation !»
«Référendum sur la réforme»
Mélenchon observe «que les manifestants ne prennent pas les socialistes à parti lors des manifestations quoiqu'ils sachent parfaitement que l'allongement de la durée des cotisations revient à faire travailler les gens à peu près aussi longtemps que ce qu'a prévu M. Sarkozy lui-même…»
L'ex-sénateur PS avoue ne pas être délicat et même prêt à dialoguer avec certains socialistes, comme il l'a fait avec Sa Cynique Majesté Royal à sa Fête de la fraternité. «Elle a été la première socialiste à m'inviter depuis mon départ du parti et nous avons en commun de vouloir un référendum sur la réforme des retraites», s'est-il justifié.
Question bonne foi, Mélenchon a mis en cause l'honnêteté de Viviane Reding.
Le député européen n'est «pas disposé à voter des brevets d'innocence et de droit de l'homme» à la vice-présidente luxembourgeoise de la Commission européenne. «Elle peut bien se donner des airs» sur les Roms, a-t-il dit, « mais elle est membre d'une commission qui a proposé la semaine dernière des procédures d'expulsions aggravées pour les Pakistanais…»
Feu la gauche unie
«Mon objectif, ce n'est pas de battre les socialistes, c'est de passer devant eux, ce qu'ils considèrent comme un attentat à leur majesté.»
Invité jeudi du «Talk Orange-Le Figaro», le président du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon est monté une nouvelle fois au créneau pour taper sur le PS, son ancienne famille politique. «Si on veut mener une politique de gauche en France, c'est pas les socialistes qu'il faut aller chercher», mais plutôt le Front de gauche, l'association de son parti, du PCF et de la Gauche unitaire. Cette alliance, «clairement anticapitaliste et prête à renverser la table», a pour projet de faire campagne commune en 2012, comme elle l'a fait aux européennes et aux régionales.
VOIR et ENTENDRE Mélenchon détailler ses divergences avec le PS et stigmatiser les socialistes pour leur hypocrisie:
Le président du Parti de gauche accuse le PS de défendre une réforme quasi identique à celle de Sarkozy. Il a manifesté samedi «au côté des syndicats et non pas avec les socialistes».
Le 2 octobre, lors de la manifestation contre la réforme des retraites, le député européen a manifesté d'ailleurs «au côté des syndicats et non pas avec les socialistes». «Nous nous battons pour la retraite à 60 ans à taux plein. Eux, a-t-il souligné, disent : la retraite à 60 ans. Et ensuite, ils ajoutent hypocritement, comme dans les contrats d'assurance truqués : oui, mais avec allongement de la durée de cotisation !»
«Référendum sur la réforme»
Mélenchon observe «que les manifestants ne prennent pas les socialistes à parti lors des manifestations quoiqu'ils sachent parfaitement que l'allongement de la durée des cotisations revient à faire travailler les gens à peu près aussi longtemps que ce qu'a prévu M. Sarkozy lui-même…»
L'ex-sénateur PS avoue ne pas être délicat et même prêt à dialoguer avec certains socialistes, comme il l'a fait avec Sa Cynique Majesté Royal à sa Fête de la fraternité. «Elle a été la première socialiste à m'inviter depuis mon départ du parti et nous avons en commun de vouloir un référendum sur la réforme des retraites», s'est-il justifié.
Question bonne foi, Mélenchon a mis en cause l'honnêteté de Viviane Reding.
Le député européen n'est «pas disposé à voter des brevets d'innocence et de droit de l'homme» à la vice-présidente luxembourgeoise de la Commission européenne. «Elle peut bien se donner des airs» sur les Roms, a-t-il dit, « mais elle est membre d'une commission qui a proposé la semaine dernière des procédures d'expulsions aggravées pour les Pakistanais…»
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