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dimanche 3 octobre 2010

Manifestation du 2 octobre: les syndicats plafonnent

Ne pas faire mieux, c'est faire moins bien !

La 3e journée d'action depuis la rentrée n'a pas mieux mobilisé que le 23 septembre.

Elle a rassemblé entre 900.000 et 3 millions de manifestants et le gouvernement est justifié à considérer qu'il n'y a "pas de progression ". Il a n éanmoins confirmé qu'il pourrait y avoir quelques avancées sur le projet au Sénat.

La gauche ne manque pas de souffle

Mêmes querelles de chiffres et d'interprétation qu'à l'issu de la dernière journée d'action, le 23 septembre. Mêmes discours aussi de la part du gouvernement et des syndicats. Alors que la mobilisation de ce samedi a arssemblé de 2,9 à 3 millions de manifestants, elle est en baisse selon les chiffres de l'Intérieur, à moins de 900.000 participants au niveau national.

Un coup pour rien

L'opposition répète obstinément les mêmes arguments contre la réforme des retraites.
  • Le chef de file des députés PS, Jean-Marc Ayrault, a estimé que le gouvernement devait prendre acte de l'"ampleur de la mobilisation" nationale.
    Plus à gauche, Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, a affirmé qu'après le "formidable succès" de ce samedi, il importait d'"amplifier la mobilisation pour créer le raz-de-marée qui obligera le gouvernement à céder". Et c'est pour quand, la grande marais ?

    Ni l'opinion, ni la majorité n'est impressionnée
  • Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, a souligné que "chacun reconnaît ce soir qu'il n'y a pas d'amplification du mouvement alors qu'on pouvait penser que l'organisation d'une manifestation le samedi drainerait de nouveaux publics". Il a redit que "des avancées" seraient toutefois possibles lors de l'examen du texte au Sénat à partir de mardi.
  • Le secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, Georges Tron, a lui aussi souligné qu'il n'y avait "pas une progression" du nombre de manifestants, estimant qu'il y a "plutôt une légère inflexion".

    Les grands mots: "Créer le raz-de-marée"

    Patrons pêcheurs du 12 octobre, les dirigeants syndicaux, qui se réuniront donc lundi pour affiner leur stratégie, seront perplexes.
    Désemparés par la stagnation de la mobilisation, malgré les appels aux femmes et aux étudiants, ils se sont retournés contre le gouvernement pour l' exhorter à sortir de son "blocage" alors qu'il a assisté à "l'une des manifestations les plus importantes depuis dix ans", selon la CFDT.

    La tentation de la fuite en avant
    Ils assurent qu'ils ne reculeront pas. Si les grandes centrales divergent sur le bien-fondé de lancer une grève reconductible, elles avaient déjà programmé une nouvelle journée d'action, avec grèves à la clé cette fois, le mardi 12 octobre.
    Ils vont devoir assurer !
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