Dès les premiers froids...
Les tarifs réglementés du gaz naturel augmenteront de 2,6 % au 1er novembre
Bercy, qui délègue la prise des mauvaises nouvelles, a donné son accord à la Commission de régulation de l'Énergie.
Les tarifs avaient baissé au printemps et en été, quand la consommation des ménages est au plus bas.
Les tarifs réglementés du gaz naturel sont encore appliqués par Engie à plusieurs millions de clients en France :
+ 2,7% pour ceux qui l'utilisent pour se chauffer
+0,8% pour les consommateurs qui utilisent le gaz pour la cuisson, et
+1,2% pour ceux qui en font un double usage chauffage et cuisson, détaille la CRE dans sa délibération.
C'est la deuxième hausse consécutive en deux mois
Ils ont déjà augmenté en octobre : la faute à la hausse du prix du gaz sur les marchés de gros. La facture hors taxes d'Engie (ex-GDF Suez) avait alors progressé en moyenne de 1,21 % par rapport au barème en vigueur en septembre 2017.
Ce 1er novembre, environ six millions de consommateurs sont concernés.
Les tarifs réglementés du gaz sont révisés mensuellement, selon une formule n'incluant pas les diverses taxes, mais prenant en compte notamment les prix du gaz sur le marché de gros et le cours du baril de pétrole.
La concurrence doit pouvoir jouer
Depuis l'ouverture du marché de l'énergie à la concurrence, les 10,6 millions de consommateurs français abonnés au gaz ont le choix entre les tarifs réglementés de l'ancien monopole, et les prix de marché, proposés tant par Engie que par ses concurrents (EDF, Direct Energie, l'Itlien Eni, le Belge Lampiris, etc.).
Mais Engie bénéficiait de tarifs réglementés bloqués, notamment pour que des hausses ne viennent pas braquer les électeurs de mai et juin. Saisi depuis par des fournisseurs concurrents d'Engie, le Conseil d'Etat a jugé en juillet que leur gel était contraire au droit européen.
Vivre chez soi plus longtemps, un luxe...
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