A l'inverse, le pouvoir d'achat des classes moyennes et des retraités régresse et les territoires font des économies imposées
Les godillots de l'Assemblée ont voté une rallonge de 3 millions au budget de l'Elysée
Les députés français ont justifié leur vote vendredi 10 novembre en première lecture. Le budget de l'Elysée devrait être adapté à une "urgence" nouvelle "d'assurer la protection du chef de l'Etat - et de son entourage- et", pêle-mêle, "d'améliorer la sécurité des systèmes informatiques."
"Les crédits sont portés à 103 millions d'euros, soit +3% après avoir été gelés pendant quatre ans à 100 millions", a dit la députée Les Républicains (LR) du Jura, Marie-Christine Dalloz, rapporteuse rapporteure, par délégation, de Commission.
"De même, le président a souhaité que le groupe de sécurité de la présidence de la République soit doté de quatorze fonctionnaires supplémentaires"
"Ce qui paraît normal dans les circonstances que nous vivons", a aussi commenté la secrétaire de la Commission des Finances de l'Assemblée nationale, qui représentait le rapporteur du budget, Joël Giraud, membre du Parti radical de gauche et désigné, par entente avec le favori de l'Elysée, Laurent Saint-Martin (LREM) qui avait obtenu deux voix de plus...
"Les investissements les plus lourds feront l'objet d'un projet global en 2018. Il sera également procédé à une revue générale des missions des agents de la présidence".
Plusieurs groupes ont émis des réserves dans l'hémicycle à cette hausse de crédits examinée dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) 2018. L'augmentation est une décision "très regrettable à l’heure où l’on demande tant d’efforts aux Français", a souligné Christine Pirès-Beaune (Nouvelle gauche). "Compte tenu de la menace terroriste, je ne remets pas en cause la nécessité de renforcer la sécurité présidentielle, mais cela appelle toutefois une question : pourquoi la hausse n’est-elle pas financée en interne par la réduction d'autres postes budgétaires ?"
Le vote solennel sur l'ensemble du PLF est fixé au mardi 21 novembre. Le Sénat procédera ensuite à l'examen de ce projet de budget dont l'adoption définitive devra intervenir au plus tard le 22 décembre.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):