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jeudi 9 novembre 2017

Bruno Roger-Petit, porte-parole de l'Élysée, un emploi fictif ?

Méprisant de la presse, l'ex-journaleux explique qu'il est interdit de "bavardages" avec elle 

On n'a plus à le supporter non plus à L'Obs : sa nomination à l'Elysée, c'est tout bénéf !

Macron engraisse à nos frais
Bruno Roger-Petit
L'ancien journaliste Bruno Roger-Petit a disparu des écrans depuis sa nomination au poste de porte-parole de l'Élysée. Le plus grand nombre n'avait rien remarqué. Et lorsque le (très) petit nombre des pros laborieux et consciencieux capte un son sur son poste à galène, il constate que BRP n'a rien à dire qui fasse avancer le schmilbick.

Ainsi, le 29 août. Ce jour-là, l'annonce de la nomination de l'éditorialiste au poste respectable de porte-parole de l'Élysée fut crotté. 
[EDIT 03/10, 10h30]
Ce fut ensuite un quasi-silence radio de celui qui, par définition, est pourtant censé relayer la parole présidentielle et donc s'exprimer régulièrement, utilement. Une respiration pour les lecteurs, mais un 'blackout' humiliant affiché sur la timeline cruellement vide de son compte Twitter, pourtant hyper- actif avant son changement d'occupation. On s'y est parfaitement bien fait, empressons-nous de préciser : les Français ont d'autres chats à fouetter.

A-t-il jamais eu quoi que ce soit d'utile à dire ? La question ne se pose pas quand on est tombé une fois sur son inculture orthographique étalée dans le site LePost (indigente émanation du site Le Monde interactif, destinée aux jeunes qui l'ont fui, humiliés par son niveau), son fiel déversé dans le HuffingtonPost et sa nauséabonde flatulence sur le site web de Challenges (groupe L'Obs), et quand on s'étonna que Macron n'avait pas mieux à s'offrir, on espéra en être débarrassé. Emmanuel Macron avait affirmé sa méfiance de la presse, maquillée en souhait d'une "parole présidentielle rare" élargie au refus d'une "présidence bavarde" à tous les échelons du dispositif gouvernemental, y compris celui du porte-parole de la présidence: seule serait valide la parole de Jupiter.

Dans Le Monde du jeudi 9 novembre 2017, patatras, on retomba sur sa prose alambiquée, se traînant pesamment de "on" en "on", caractéristique "littéraire" de Bruno Roger-Petit. Une journée plombée.

La danseuse du président explique que sa communication est "aussi cadenassée que celle des autres" [pas plus ?!]

Le mot d’ordre, depuis six mois, c’est 'pas de bavardages'. Et cela vaut même pour le porte-parole. Une sage précaution, mais pourquoi exiger du contribuable meurtri de lui verser un salaire ?

L'ancien éditorialiste est bon à rien, pas même à livrer les pizzas  la moindre esquisse d'un petit aperçu des coulisses du pouvoir. Le président-souverain s'oppose catégoriquement à ces pratiques, vieilles de seulement quelques mois, et il recadre même vertement ses troupes en conseil des ministres lorsque certains s'épanchent trop dans la presse. Le ridicule du séminaire de 'team building' l'a "tuer" !
Cet oukase imposé à un collaborateur pourtant censé diffuser la "pensée complexe" du souverain aux décrypteurs de la presse politique, peut contribuer  au contrôle des "off" et gaffes olympiennes révélatrices de la personne profonde du président. 

BRP est-il un parvenu payé à ne rien faire ? 
Puisque Macron en est à exiger des économies et que Pruneau Rpger-Petit est une branche morte de 55 ans, une coupe budgétaire s'impose.
Personne n'y verra rien!

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