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dimanche 16 octobre 2016

Wikileaks diffuse d'embarrassants discours d'Hillary Clinton

La girouette démocrate a-t-elle toute sa tête ?

Comme Hollande, elle semble avoir perdu la raison

Souvent femme varie, mais Hollande aussi. 
Hillary Clinton tenait des discours très droitiers, mais elle a perdu le Nord, comme l'a révélé l'organisation de Julian Assange qui a rappelé, la semaine dernière, qu'en 2013 et 2014, la candidate démocrate avait prononcé des discours, payés par la banque Goldman Sachs, favorables au libre-échange et à l'autorégulation de Wall Street. Des positions aujourd'hui gauchies, Hillary Clinton tentant de rassembler les déçus de deux mandats démocrates par Obama. 

Le site Wikileaks a publié ses discours décapants rémunérés par le banquier.
Les trois discours mettent en évidence les rapports de la candidate démocrate à la présidentielle américaine avec les principaux acteurs de Wall Street
L'équipe de campagne d'Hillary Clinton n'a pas contesté l'authenticité de ces documents, subtilisés dans les courriers électroniques du président de campagne de la candidate démocrate John Podesta par Wikileaks. Elle a cependant accusé le gouvernement russe d'être responsable de ces fuites - un point de vue partagé par le gouvernement américain - et Wikileaks d'aider... le rival d'Hillary Clinton, le républicain Donald Trump, dans la course à la Maison Blanche.

Ce n'est pas la première fois que H. Clinton se fait pincer par  Wikileaks. 
A la veille de la convention démocrate, l'organisation a déjà pointé sa duplicité en publiant des documents montrant l'hostilité de la direction du parti vis-à-vis de Bernie Sanders, son rival d'extrême gauche, dans la course aux primaires. 

Hillary Clinton est-elle plus fiable que Hollande ?

La teneur de ses discours montre la versatilité des opinions d'Hillary Clinton sur les réglementations financières, sur ses relations avec le président russe Vladimir Poutine et sur les effets négatifs de précédentes fuites de Wikileaks sur la politique extérieure américaine

Les déclarations de la candidate de la gauche américaine étaient alors plus nettes que ses récentes prises de position. Hillary Clinton a, en effet, pris un virage à gauche sous la pression de Bernie Sanders, son rival radical à la primaire démocrate. 

Dans un discours prononcé pour Goldman Sachs, en octobre 2013, elle suggérait que des actions doivent être menées afin de maîtriser, "pour des raisons politiques", les abus de Wall Street. "Il y avait aussi une nécessité d'agir pour des raisons politiques. Si vous êtes un élu du Congrès, que des personnes dans votre circonscription perdent leur emploi et que partout dans la presse il se dit que c'est la faute de Wall Street, vous ne pouvez pas rester assis et ne rien faire", a-t-elle dit. Ces discours pour le géant de la finance ont été prononcés entre le moment où elle a quitté son poste de secrétaire d'État et celui où elle a débuté sa campagne présidentielle. 
Pour mémoire, Goldman Sachs, également connue sous le surnom de The Firm ('L'Entreprise') est une banque d'investissement qui s'est fait connaître du public pendant la crise des subprimes et la crise de la dette grecque, qui ont contribué à la crise économique et financière internationale de 2007, crise qui pénalisa le quinquennat de Nicolas Sarkozy, mais que l'Etat-PS s'applique à occulter.
En février 2010,
le New York Times dénonça la responsabilité directe de Goldman Sachs dans l'aggravation de la crise de la dette publique grecque, ce qui n'empêche pas le quotidien de soutenir la candidate Clinton...
Wikileaks fait le jeu de Bernie Sanders

La révélation des discours de la démocrate pour le banquier Goldman Sachs visait à soutenir son rival à la primaire démocrate, Bernie Sanders, qui estimait qu'elle ne pouvait pas réguler les sociétés qui la rétribuaient. 

Au moment où l'état de santé et ses trous de mémoire refont surface dans les media à la suite de sa commotion cérébrale de 2012 et de son malaise lors des dernières commémorations du 11 septembre, Wikileaks tente de remettre Sanders en selle.

Donald Trump a essayé d'utiliser contre elle ces courriers volés, l'accusant notamment de ne pas avoir sécurisé des documents internes à l'administration américaine en utilisant pendant plusieurs années un e-mail privé alors qu'elle était secrétaire d'État (ministre des Affaires étrangères).

Il s'est également appuyé sur les révélations de Wikileaks montrant que, lors de discours privés à des géants bancaires en 2013 et 2014, Hillary Clinton avait pris position pour le libre-échange et l'autorégulation de Wall Street, en opposition avec son discours actuel de candidate.

Ces révélations tombent en pleine tempête autour de la santé défaillante de Hillary Clinton, mais elle bénéfice d'un timing favorable, car cette affaire est peu audible et moins compréhensible que ses malaises et trous de mémoire.
"Je n'ai jamais dit que j'étais une personne parfaite", pourrait-elle répliquer, mais il reste qu'elle n'a jamais su se faire apprécier des Américains. C'est pourquoi son entourage fait tout pour salir son concurrent et imposer aux électeurs une malade inadaptée à la tâche, par défaut. 
Comme le fut Hollande, aussitôt qualifié de "bras cassé"...

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