Le gouvernement passe de nouvelles commandes de TGV pour maintenir l'activité de l'usine de Belfort.
Alstom s'est pour sa part engagé à investir 40 millions d'euros en trois étapes d'ici à 2020.
Les 15 TGV à étages seront destinés à la ligne Intercités Bordeaux-Marseille et Montpellier-Perpignan. "Nous avons anticipé pour étoffer le carnet de commandes et donner de la visibilité" au site d'Alstom à Belfort, a déclaré le secrétaire d'Etat à l'Industrie, Christophe Sirugue.
A 30 millions d'euros pièce environ, l'Etat dépensera 450 millions pour faire circuler ces trains à grande vitesse sur des voies ordinaires, "par anticipation de l'arrivée des lignes à grande vitesse" sur ces trajets, selon un document remis aux élus et aux syndicats. La SNCF, elle, achètera 6 TGV spécialement adaptés à la liaison Paris-Turin-Milan, comme l'avait déjà indiqué le secrétaire d'Etat aux Transports Alain Vidalies, évoquant un montant de 200 millions d'euros. L'entreprise publique commandera en outre 20 locomotives diesel "destinées au secours des trains en panne", pour un montant non spécifié.
L'objectif n'est ni la modernisation, ni le temps gagné et donc le confort des passagers, mais de maintenir l'activité de l'usine de Belfort, que François Hollande et Manuel Valls se sont engagés à "sauver". Par ailleurs, la commande de 30 trains Intercités, annoncée en février par le gouvernement, sera concrétisée d'ici à la fin du mois.
Alstom va investir 40 millions d'euros en trois étapes Alstom s'est pour sa part engagé à investir 40 millions d'euros en trois étapes d'ici à 2020.
Les investissements d'Alstom seront principalement dédiés au développement et à la production d'un nouveau modèle de locomotive hybride ou... diesel.
Le groupe y consacrera 30 millions d'euros d'ici à 2018 et l'Etat étudiera un possible financement complémentaire.
En outre, 5 millions d'euros seront dépensés d'ici à 2019 pour moderniser les ateliers de maintenance ferroviaire du site de Belfort, avec l'objectif de doubler les effectifs sur cette activité, soit 150 salariés à terme. Les collectivités locales devronr accompagner ce projet.
Enfin, Alstom investira 5 millions d'euros supplémentaires d'ici à 2020 pour diversifier la production de l'usine de Belfort, berceau du TGV qui compte actuellement plus de 400 salariés, et l'orienter vers d'autres types de trains mais aussi de véhicules routiers, notamment le bus électrique.
Ces investissements s'ajouteront au projet de "TGV du futur", qu'Alstom et la SNCF doivent concevoir d'ici à la fin de 2017, en vue d'éventuelles commandes qui profiteraient en partie à l'usine de Belfort à partir de 2021. Le constructeur ferroviaire et l'Etat, via l'Ademe, y consacreront 30 millions d'euros sur deux ans.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):