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samedi 2 avril 2011

Des députés PS visent Christine Lagarde dans l'affaire Tapie

Le PS lance encore une accusation contre un nouveau ministre

Neuf députés socialistes ont dénoncé vendredi le règlement du litige entre le Crédit Lyonnais et l'ex-homme d'affaires Bernard Tapie

Par courrier au procureur général de la Cour de cassation, Jean-Louis Nadal, ils saisissent la CJR dans le dossier qui oppose Bernard Tapie au Crédit Lyonnais. Ainsi accusent-ils également la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, d'être directement impliquée dans cette affaire.
Lien vers la lettre

La bande des 9:

Jean-Marc AYRAULT
Delphine BATHO (qui chauffe le siège de député des Deux-Sèvres de Sa Cynique Majesté Royal, est chargée de la sécurité au PS, mais n'est pas membre de la Commission des Finances...)
Pierre BOURGUIGNON
Dominique BAERT
Thierry CARCENAC
Christian ECKERT
Henri EMMANUELLI
Sandrine MAZETIER (proche de Martine Aubry, elle est chargée de l'immigration au PS, mais n'est pas membre de la Commission des Finances...)
Pierre-Alain MUET


Les élus PS mettent en cause le règlement du litige en faveur de Bernard Tapie. Après 15 ans de bataille judiciaire, l'homme d'affaires a obtenu gain de cause en 2008 au terme d'une procédure d'arbitrage. Le tribunal arbitral a condamné le consortium de réalisation (CDR), société chargée de la gestion du passif du Crédit Lyonnais, à verser 285 millions d'euros au groupe Bernard Tapie, ainsi qu'aux époux Tapie, ce qui, aux yeux de plusieurs responsables politiques d'opposition, serait contestable et aurait spolié l'Etat.

Des députés peuvent accuser sans risque

«Nous sommes en face d'une affaire d'Etat», a estimé Jean-Marc Ayrault, le président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale dans Le Monde de samedi. Les députés PS ont le sentiment qu'un «faisceau d'indices» tend à montrer que les décisions prises «avaient pour objet de favoriser des intérêts particuliers au détriment de l'intérêt public».
Toujours selon le quotidien, les neuf députés signataires, dont Jean-Marc Ayrault, reprochent à la ministre de l'Economie « le choix d'une procédure arbitrale plutôt qu'un règlement judiciaire », un recours parfaitement réglementaire que quelques socialistes qualifient d'«abus d'autorité ». Et pourquoi pas !

Le PS insille un climat délétère de suspicion

Les élus dénoncent aussi un «faux et usage de faux» présumé, après le rapport d'information de la commission des Finances de l'Assemblée nationale rendu public jeudi. Dans ce dernier, le président PS de la commission, Jérôme Cahuzac, indique que Bernard Tapie aurait bénéficié d'un ajout de la mention «préjudice moral» dans le compromis d'arbitrage entre lui et le Crédit Lyonnais. Dans une lettre, dont le Figaro s'est procuré une copie, l'ex-homme d'affaire a toutefois contesté vendredi ce rapport qu'il a qualifié de «partial».

Les députés PS ajoutent enfin que la commission d'instruction de la Cour de justice de la République devrait se prononcer sur une éventuelle «complicité de détournement de fonds publics».

Bernard Tapie face à la politique socialiste du "bien-être"
L'ex-ministre de a de nouveau réagi samedi à l'annonce de la saisine de la CJR par ses amis du PS.
Il a déclaré qu'il entendait publier «la semaine prochaine» des documents confidentiels du compromis d'arbitrage signé en 2008 dans l'affaire qui l'a opposé au Crédit Lyonnais. «Ce n'est pas l'affaire Tapie. Elle est finie. C'est l'affaire de la ministre, Mme Lagarde, et du Parti socialiste», a-t-il affirmé. Et l'ancien homme politique d'ajouter : «Et puisque Bercy se défend discrètement, dans le courant de la semaine prochaine, je vais publier tous les documents relatifs à l'arbitrage pour que cessent ces fausses rumeurs». Ces documents sont confidentiels en vertu de la loi et n'ont jamais été publiés. Le procureur général près la Cour de cassation Jean-Louis Nadal examine pour sa part la demande de saisine, a indiqué le parquet général, précisant qu'il revenait au procureur de «mesurer, au vu des éléments fournis, s'il convient de donner suite».

VOIR et ENTENDRE la réaction de Renaud Muselier qui s'étonne de cette différence de traitement socialiste par rapport au cas douloureux de Jean-Noël Guérini, le despote mafieux du CG 13:

Christine Lagarde envisage de les poursuivre

« Le recours à l'arbitrage ne constitue en aucune façon un abus d'autorité», oppose Christine Lagarde dans un communiqué du ministère, en réaffirmant que son choix «a été fait pour sauvegarder les intérêts de l'État».
La ministre de l'Économie « examine les actions judiciaires susceptibles d'être engagées », ajoute ce communiqué. Elle « est déterminée à défendre très fermement sa position dans ce dossier », précise son entourage, sans fournir plus d'indications sur le type de procédure envisagé.

1 commentaire:

  1. C'est inné chez ces gens là.....un os à ronger pendant des semaines et des mois pour faire oublier leur médiocrité et leur suffisance creuse en s'emparant d'un sujet porteur...pour endormir l'electeur. La, avec le sujet du jour, il n'y a pas de presomption d'innocence, c'est juste pour les violeurs, les assassins et les terroristes...

    le pouvoir à n'importe quel prix.....

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