Emmanuel Macron était attendu de pied ferme par des professeurs d'extrême gauche.
Ces professeurs de Marseille manifestaient pour la défense des moyens consacrés à l'éducation prioritaire, à l'occasion d'un déplacement mouvementé de l'ex-banquier.
Jeudi 17 novembre, l'ex-ministre de l'Économie de Hollande, Emmanuel Macron, a été chahuté à Marseille, pour son premier déplacement de candidat déclaré à la présidentielle, par des enseignants de lycées en ZEP, en grève pour demander le maintien des moyens supplémentaires particuliers aux zones d'éducation prioritaire.
Descendu de son train dans la cohue de la gare Saint-Charles vers 15 heures, le candidat était attendu par des professeurs qui manifestaient non loin de là, à deux pas du rectorat, dans le cadre d'un mouvement national pour la défense des moyens consacrés à l'éducation prioritaire.
Des professeurs inquiets des mesures envisagées par Vallaud-Belkacem
Des professeurs d'un lycée voisin l'ont interpellé, disant se sentir "oubliés" par le gouvernement, malgré une visite ministérielle sans suites, l'an dernier. "Ils ont paradé dans le lycée, ils nous ont promis des moyens, nous n'avons rien eu", a lancé l'un d'eux à l'ancien ministre, qui tentait d'établir le dialogue. "Nous n'avons quasiment plus de moyens supplémentaires [par rapport aux lycées classiques]", a renchéri une autre.
Le candidat s'est ensuite frayé un chemin jusqu'à une voiture qui devait le conduire à un IUT dans le nord de la ville.
Emmanuel Macron avait ensuite à tenir à 18 h 30 son premier meeting de candidat aux Pennes-Mirabeau, lieu du e la plus grande zone commerciale de France, au nord de Marseille, puis dîner avec des "personnalités marseillaises issues du monde économique, culturel, sportif, et de la santé, en présence des parlementaires locaux". Ainsi a-t-il été accueilli par l'élue locale socialiste, rivale de Mennucci, Samia Ghalli qui la assuré de son amitié.
Les enseignants de lycées en zone prioritaire étaient en grève jeudi pour réclamer le maintien, dans la durée, des moyens supplémentaires dont ils bénéficient, estimant qu'ils sont "les grands oubliés" de la réforme de l'éducation prioritaire de 2014.
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