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jeudi 3 juillet 2014

Affaire des écoutes illégales sur Sarkozy: le pouvoir judiciaire retombe dans les errements de l'affaire Bettencourt

La mise en examen de Sarkozy "peut devenir une affaire d'Etat", assure Le Maire
Bruno Le Maire réagit à la mise en examen de Nicolas Sarkozy
Il contre-attaque, mercredi 2 juillet au micro de RTL, après la mise en examen de l'ex-chef de l'Etat, rival du président Hollande, en plus de ses adversaires de poids que sont la dette publique et le chômage.


Le champion de la droite face au PS et au FN a en effet été humilié par des juges désignés - malgré, ou du fait de, leur engagement syndical-  par le Parquet, donc le ministère de la Justice, pour la deuxième fois en quatre ans, avec la révélation, déjà par Mediapart (défendu par le SM) de l'existence d'enregistrements clandestins supposés accablants dans l'affaire Bettencourt. Le juge de Nicolas Sarkozy, Jean-Michel Gentil, avait révélé son acrimonie à son encontre, le qualifiant de "monarque"... Celui-ci est de surcroît mis en examen pour ...abus de faiblesse ! Mais le procès qui visait déjà le financement de la campagne 2007 de Nicolas Sarkozy se termine par un non-lieu, le 7 octobre 2013

Sept mois plus tard, le 1er juillet 2014, alors que se précise la possibilité de son retour en politique, la justice indépendante repart à la charge et fait subir à Nicolas Sarkozy une nouvelle garde à vue qui conduit à sa mis en examen sur des soupçons fondés sur des écoutes téléphoniques illégales dont a eu connaissance la garde des Sceaux, Ch. Taubira. Un rythme qui accrédite aussitôt l'idée d'un acharnement judiciaire dans l'opinion.

Le Maire pointe "les zones d'ombre" de la nouvelle affaire de justice

Il cible la mise sur écoutes par la justice de l'ancien chef de l'Etat et de communications privées avec ses proches. "C'est le cœur de l'affaire", assure l'ex-ministre de l'Agriculture.

Le député UMP de l'Eure suspecte un téléguidage
Le candidat à la présidence de l'UMP revient sur la révélation de la connaissance par le gouvernement -Christiane Taubira, notamment- de la mise sur écoutes de Nicolas Sarkozy.

"Tant que nous ne savons pas quand le président de la République et son gouvernement ont été informés, tant que le président de la République et son gouvernement ne nous disent pas quel était le contenu de ces écoutes et ce qu'ils savaient, cette affaire de justice peut devenir une affaire d'Etat", fait-il valoir.

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