Discriminations identitaires de fait entre les familles, au profit des immigrées
Les familles venues d'ailleurs supplantent les autochtones
Ce que la France doit à l'immigration |
La réduction du plafond a rapporté 554 millions de recettes en 2013.
C’est 13 % de plus que prévu. Et le plafond a encore été abaissé cette année.
"Je rendrai le quotient familial plus juste en baissant le plafond pour les ménages les plus aisés, ce qui concernera moins de 5 % des foyers fiscaux. " C’était l’engagement n° 16 du candidat à la présidentielle François Hollande. Il s’est traduit dès le projet de loi de finances pour 2013 par une réduction du plafond de 2.330 euros à 2.000 euros par demi-part pour les revenus de 2012. Par souci de " justice fiscale" et de renforcement de la progressivité de l’impôt donc ; par souci de hausse des recettes fiscales aussi.
1,07 millions de foyers affectés, mais essentiellement européens
La famille traditionnelle est menacée
"Le rendement de la mesure s’avère plus élevé qu’initialement prévu", indique la rapporteure générale du budget à l’Assemblée, Valérie Rabault (PS), dans un rapport sur l’application des mesures fiscales. Cette première baisse du plafond du quotient familial a rapporté 554 millions d’euros, soit 13 % de plus que prévu à l’automne 2012 lors de l’examen du texte au Parlement (490 millions). « Le gain budgétaire retiré est supérieur aux évaluations mais, surtout, le nombre de foyers fiscaux concernés est plus élevé », note Valérie Rabault. Les services de Bercy avaient initialement estimé que 882.600 contribuables seraient concernés. En réalité, 1,01 million de foyers fiscaux se sont effectivement trouvés dans le champ de la mesure. Soit 15 % de plus qu’anticipé.
Mais cette comptable occulte la réalité sociologique de la mesure qui frappe les familles chrétiennes. Ce qu'elle rapporte au budget de l'Etat dépensier lèse les familles établies depuis plusieurs générations.
Logiquement, le montant moyen de l’impôt supplémentaire à acquitter est un peu inférieur aux attentes. Et tant mieux, est-on tenté de dire, si les familles qui ne bénéficient d'aucune aide sociale renoncent à faire naître un enfant supplémentaire.
Le plafond a déjà été tiré plus qu'annoncé vers le bas, à 546 euros par contribuable et non à 555 euros comme anticipé. Selon la Direction de la législation fiscale, "l’écart à la prévision résulte […] du millésime des revenus utilisés pour le calcul initial", raconte le rapport. La prévision avait été réalisée à partir des revenus de 2011 et on peine à croire que les énarques ne l'ont pas voulu.
Nouvelle baisse du plafond en 2014
Les foyers fiscaux frappés comptent bien parmi les plus "aisés".
Ils se situent "dans leur très grande majorité" [sic] au sein des 10 % de contribuables les plus riches, c’est-à-dire parmi les 3,67 millions de foyers dont le revenu fiscal de référence est supérieur à 49.882 euros.
Mais les chiffres officiels paraissent totalement manipulés, si on sait qu'en 2008 déjà, 1,78 million de foyers avaient déclaré de 39.000 à 48.000 euros de revenus, alors que 51.000 étaient non imposables.
La baisse du plafond du quotient familial de 2013 a concerné 2,73 % des foyers fiscaux.
François Hollande a non seulement respecté, mais dépassé son engagement de faire en sorte que la mesure concerne moins de 5 % des contribuables.
Or, la réforme du quotient familial n’est pas terminée. Le plafond a été ramené de 2.000 à 1.500 euros cette année, ce qui aura un impact sur la feuille d’imposition de 1,4 million de familles à la rentrée. Cette nouvelle baisse doit rapporter 1 milliard d’euros et contribuer à la réduction du déficit de la Sécurité sociale grevé par les allocations familiales de communautés nouvelles.
Lien PaSiDupes (février 2013):
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