40 interpellations parmi les pro-Hamas
et 15 blessés chez les forces de l'ordre
En dépit de l'interdiction de Hollande, des centaines de pro-palestiniens ont défilé contre les Israéliens, provoquant des heurts entre manifestants pro-Hamas et policiers, boulevard Barbès à Paris. Six députés socialistes avaient protesté vendredi contre l'interdiction d'une manifestation pro-palestinienne samedi à Paris, et avaient appelé le gouvernement à revenir sur cette décision.

Manifestants pro-palestiniens rassemblés à Paris,
malgré Hollande, Valls et Cazeneuve,
et l'interdiction préfectorale, le 19 juillet 2014
Samedi 19 juillet, alors que des milliers de personnes ont défilé pacifiquement partout en Europe et dans d'autres villes de France, mais le rassemblement pro-palestinien a dégénéré à Paris.

Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité et euro-député PCF-FDG
s'affiche -en républicain?- dans la manif pro-Hamas "interdite" à Paris
Condamné par Hollande invoquant de nouveaux "risques pour l'ordre public", aussitôt interdit la veille par la préfecture de police de Paris, puis, en toute indépendance de la Justice, par le tribunal administratif de Paris qui a statué dans le sens du gouvernement, le rassemblement a de nouveau tourné à l'affrontement entre des dizaines de sectaires et d'extrémistes de gauche et les forces de l'ordre. Au moins 40 personnes ont été interpellées et 15 policiers blessés, selon la préfecture.
En dépit de l'interdiction de Hollande, des centaines de pro-palestiniens ont défilé contre les Israéliens, provoquant des heurts entre manifestants pro-Hamas et policiers, boulevard Barbès à Paris. Six députés socialistes avaient protesté vendredi contre l'interdiction d'une manifestation pro-palestinienne samedi à Paris, et avaient appelé le gouvernement à revenir sur cette décision.
Samedi 19 juillet, alors que des milliers de personnes ont défilé pacifiquement partout en Europe et dans d'autres villes de France, mais le rassemblement pro-palestinien a dégénéré à Paris.
Condamné par Hollande invoquant de nouveaux "risques pour l'ordre public", aussitôt interdit la veille par la préfecture de police de Paris, puis, en toute indépendance de la Justice, par le tribunal administratif de Paris qui a statué dans le sens du gouvernement, le rassemblement a de nouveau tourné à l'affrontement entre des dizaines de sectaires et d'extrémistes de gauche et les forces de l'ordre. Au moins 40 personnes ont été interpellées et 15 policiers blessés, selon la préfecture.
Manifestants pro-palestiniens rassemblés à Paris,
malgré Hollande, Valls et Cazeneuve,
et l'interdiction préfectorale, le 19 juillet 2014
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Patrick Le Hyaric, directeur de l'Humanité et euro-député PCF-FDG
s'affiche -en républicain?- dans la manif pro-Hamas "interdite" à Paris
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Des centaines d'activistes bravent l'interdiction
"On va tenter de partir en cortège et de négocier avec les forces de l'ordre un parcours sécurisé", avait détaillé Alain Pojolat, révolutionnaire et membre du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), parmi les organisateurs. "Nous sommes tous des Palestiniens" ou "Palestine vivra, Palestine vaincra", scandaient les manifestants, sous l'œil attentif de très nombreux CRS positionnés aux alentours.
Des activistes s'en prennent aux policiers
La presse prétend que les plus violents sont des casseurs, sachant que ce sont des militants d'extrême gauche.
Scène de heurts entre manifestants pro-Hamas et policiers,
boulevard Barbès à Paris, le 19 juillet 2014 |
Un journaliste de Libération assure même que le service d'ordre de la manifestation aurait épaulé la police pour encadrer les manifestants ! Une assertion de sympathisant anonyme que contredit l'inefficacité d'une supposée collaboration ponctuelle.
Le service d'ordre épaule la police pour contenir la foule #manifgaza pic.twitter.com/446OyJtxeC
— Willy Le Devin (@Will_ld) 19 Juillet 2014
Une centaine de fanatiques s'en sont pris aux CRS et gendarmes mobiles, "principalement avec des jets de projectiles", pierres et bouteilles, selon une source policière.
et même revêtement de la chaussée, comme ci-contre, les activistes ont saisi tout ce qu'ils pouvaient lancer, dans un grand nuage de gaz lacrymogènes tirés par les policiers. Ils ont aussi déclenché des feux de poubelles.
Des dizaines d'interpellations et trois policiers blessés
Selon une source policière, 38 personnes ont été interpellées pour jets de projectiles, violences contre les forces de l'ordre et outrage.
Selon une source policière, 38 personnes ont été interpellées pour jets de projectiles, violences contre les forces de l'ordre et outrage.
Par ailleurs, quatorze policiers ont été blessés, selon cette source, outre les dégâts sur le mobilier urbain parisien et le matériel policier de la République.
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