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mardi 12 mars 2013

Météo-France, organisme public de trop pour le gouvernement ?

Ayrault est-il en position d'ironiser sur son incurie ?

Sur quoi le gouvernement Zayrault a-t-il du pouvoir ?


2.200 "naufragés" de la route et 
des milliers de foyers sans électricité

La France entière avait été mise en garde et le pouvoir n'a rien anticipé

Après coup, le Premier ministre a appelé mardi à la vigilance et au respect des consignes des préfets. Balayant d'un revers de la manche les critiques sur l'absence de gestion de l'alerte météo et le manque d'information, Jean-Marc Ayrault s'est déclaré satisfait de ses services et de l'information des usagers par la SNCF. Valérie Pécresse, député UMP, n'est pas du même avis et réclame une commission d'enquête.

Non, ni retard, ni usagers bloqués ! 

Le chef du gouvernement nie tout en bloc, ce mardi midi. Une fois  intempéries neigeuses annoncées et la  nord du pays paralysée, Jean-Marc Ayrault a mis des heures pour activer une cellule de crise interministérielle .

"Nous avons la chance d'avoir des service publics de qualité", a assuré le Premier ministre sur RTL. 

Il a même salué
la "grande performance" de la cellule de crise qui a fait de son mieux après une mobilisation tardive. 


Pour couronner le tout, il ne s'est pas non plus gêné pour mettre la pression sur les usagers, les appelant au respect des consignes de vigilance des préfets dans les départements, notamment s'agissant de la circulation des poids lourds. "Si on dit aux Français de ne pas se déplacer c'est leur intéret mais aussi l'intéret des autres." En somme, s'ils ont des problèmes, ils ne doivent s'en prendre qu'à eux !

Le gouvernement ne se reproche rien

La SNCF n'a-t-elle pas pourtant communiqué avec retard ? Non, selon Jean-Marc Ayrault. "Ce n'est pas juste", a répété le Premier ministre. "J'ai pu voir personnellement comment ça fonctionne. Le gouvernement n'a pas la responsabilité d'arrêter la neige. C'est pour ça qu'il faut mettre sous contrôle cette situation, mais c'est l'affaire de tous."


Faut-il faire l'économie des services de Météo-France ?
Interrogé sur ce retard de communication, le président de la SNCF, Guillaume Pépy, a expliqué que "tous les trains ont commencé à rouler à l'aube, avant que la neige ne tombe." Et, non sans mauvaise foi, alors que les prévisions météo étaient claires et justes, il a ajouté, sur le modèle du squatteur de Matignon: "si nous avions eu plus tôt l'information sur l'abondance de ces chutes de neige, nous aurions prévenu plus tôt nos clients".

Face au "chaos" et à l'incurie, l'UMP réclame une commission d'enquête

"Après l'épisode de janvier - pas un seul bus en circulation et une voirie impraticable dans la capitale -, c'est la deuxième fois cet hiver que le maire de Paris (Bertrand Delanoë) et le président de la région Ile-de-France et du Stif (Jean-Paul Huchon) sont pris au dépourvu par les intempéries", a déploré de son côté Valérie Pécresse dénonçant dans un communiqué une "inertie coupable".

Pour la chef de file de l'opposition UMP au Conseil régional d'Ile-de-France, "cette situation est d'autant plus inacceptable que, comme en janvier, l'épisode neigeux était annoncé et pouvait donc faire l'objet de mesures d'anticipation pour empêcher que les Franciliens ne se retrouvent bloqués dans les transports", ajoute la députée des Yvelines, qui parle de "chaos".

Le PS réagit par le mépris et l'insulte
"Ridicule!" répond l'apparatchik et troisième porte-parole du PS, David Assouline. Sans complexes, le sénateur mou mais agressif s'en prend à Valérie Pécresse qui, selon lui,  "caricature la politique, et au-delà, méprise tous les employés des services publics, qui (...) sont à la tâche dans des conditions très difficiles pour que les intempéries gênent le moins possible la vie de nos concitoyens, la vie économique et le bon fonctionnement de nos services publics."

La France a-t-elle les moyens d'un manque à gagner économique ?
"Un peu de neige", selon Bussereau
L'ancien ministre des Transports, Dominique Bussereau (UMP) a perdu une occasion de se taire en cautionnant l'incurie d'un pouvoir qui, prévenu par ses services, n'a pas été réactif sur un sujet pourtant plus élémentaire que la dette publique et la perte de compétivité: "ce n'est pas parce qu'il y a un peu de neige qu'on crée une commission d'enquête." Bussereau n'a pas pris la peine de mettre le nez à la fenêtre et d'apprécier sainement la situation: si "un peu de neige" réussit à paralyser la moitié du pays, il y a un problème quelque part... 

Delphine Batho a ressorti les éléments de langage de Matignon 
Pour elle aussi "la mobilisation générale" en cours arrive à temps... "Je pense qu'on est dans un moment de gestion de crise, et j'ai mieux à faire que des polémiques politiciennes. On doit tous se mobiliser et porter secours à ceux qui en ont besoin", a prétendu l'arrogante ministre de l'Ecologie sur BFMTV alors qu'elle avait pourtant constaté la situation de naufragés de la route en Normandie.

SNCF : l'association des usagers AVUC s'indigne
Pour l'Association des Voyageurs-Usagers du Chemin de Fer (Avuc), c'est surtout la communication de la SNCF qui fait défaut. Willy Colin, porte-parole de l'association, dénonce "l'inéfficacité" de la société de transport. "La SNCF et sa tutelle doivent se remettre en question. Des gens se sont rendus à leur travail convaincus que ça allait circuler."
La SNCF est à l'image de son autorité de tutelle: négligente.


A propos, Mmes Batho et consorts,
la vague de froid qui sévit dans le Nord-Ouest a fait une victime, un SDF de 58 ans. 

Qu'a donc Mme Duflot à dire pour sa défense ?


1 commentaire:

  1. Ordre contre ordre égal désordre..............

    Voila comment fonctionne ce gouvernement de bras cassés de débutants...............

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