Menaces de mort: la gauche s'affranchit du principe de présomption d'innocence

"Mise en examen" de l'UMP par la majorité

Des syndicats de magistrats "indépendants" au côté du pouvoir

Quand des magistrats engagés ne respectent pas les institutions

Alors qu'il était dans l'opposition quand la gauche l'était, le SM, syndicat de magistrats classé à gauche, a été le premier à révéler les menaces de mort adressées au juge Gentil qui a mis l'ancien président en examen dans l'affaire Bettencourt, sur des "indices"... et l'associer aux menaces, au mépris de la "présomption d'innocence" :

 VOIR et ENTENDRE une porte-parole du SM, syndicat de magistrats classé à gauche, en flagrant délit d'amalgame politicien:  

Soit le juge Gentil est adhérent au SM et il ne peut pas être étiquetté de droite, soit il ne l'est pas et le syndicat fait de la récupération politicienne. Dans tous les cas, ces magistrats manquent à leur devoir de réserve et à leur obligation de neutralité et cela d'autant plus gravement qu'ils ne font pas eux-même confiance en la justice, puisqu'avant de se tourner vers eux, le juge Gentil a fait appel à un avocat pour sa défense.

Une ancienne Garde des Sceaux

Le Nouvel Observateur-28 mars 2013

Ex-ministre de la Justice, Elisabeth Guigou (PS), met impunément en cause la  "responsabilité des amis de Nicolas Sarkozy" après les menaces anonymes contre le juge Gentil.
Sur Radio Classique et Public Sénat, la députée a parlé d'un "climat terrible" au Parquet de Bordeaux. "J'observe quand même qu'il y a une responsabilité des amis de Monsieur Nicolas Sarkozy là-dessus", a-t-elle affirmé, sans qu'on sache non plus sur quels "indices" elle  fonde à son tour ses allégations...
"Je condamne ce déchaînement verbal contre un juge et l'institution judiciaire, c'est très mauvais pour la démocratie", a conclu -en langue de bois- la présidente de la commission des Affaires étrangères à l'Assemblée.

Hollande est-il indépendant ?

Violence du langage 
La majorité socialo-écolo s'insurge quand on dénonce le "gazage" de femmes et d'enfants en poussette lors de la Manif pour tous du 24 mars 2013, mais elle s'autorise à dire, comme la députée de Seine-Saint-Denis, qu' "on matraque comme ça, par les mots, un magistrat qui fait son travail - bien ou mal, la chambre de l'instruction décidera".
En effet, la juge Isabelle Prévost-Desprez (USM), qui avait été un peu prompte à mettre le président Sarkozy en cause, a déjà été dessaisie de l'affaire Bettencourt.