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lundi 4 mars 2013

La hausse de la fiscalité du diesel paraît "incontournable", estimait Batho, ministre inaudible

Quand la gauche stigmatise le carburant accessible aux plus démunis 

La presse aux ordres était résignée

"Coup dur en perspective pour l'immense majorité des automobilistes français", acceptait Le Parisien. Il faut dire que la ministre de l'Ecologie, Delphine Batho, le laisse entrevoir et la presse alignée se félicitait de la fin " inexorable " de la fiscalité avantageuse dont bénéficie jusqu'à présent le gazole, carburant le plus consommé de France parce que le moins cher.

La ministre prétextait le bien de notre santé
L'alignement "progressif" de la fiscalité du diesel sur celle de l'essence est une question "de santé publique" avant d'être une question fiscale, assurait  Delphine Batho sur BFM-TV. Un telle hausse du diesel à la pompe n'aurait rapporté qu'entre 3 et 4 Mds € par an à l'Etat, et la ministre affichait du dédain pour une rentrée aussi rondelette au moment où l'Etat cherchait déjà à financer ses dépenses. Elle s'était défendue de chercher des excuses pour  faire les poches des automobilistes, sans distinction de revenus, voire même au détriment des plus pauvres pour qui le budget carburant est une charge importante. Et, à bonne école comme suppléante de Sa Cunique Majesté Royal, l'ancienne députée de Charente Maritine de jurer ses grands dieux:  "Ce n'est pas un sujet de recettes fiscales", "c'est un problème de santé publique".

Cet impôt indirect était "incontournable"
Pensez donc ! Ils avouent maintenant que la recette s'élèverait à 7 ou 8 Mds €  soit, à la vérité, plus du double. La plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu’elle a, mais le gouvernement Zayrault s'en contentera...
 
Les moteurs diesel ont à nouveau tous les défauts

"Il y a aujourd'hui 40 000 décès prématurés chaque année liés à la pollution de l'atmosphère et une des raisons de la pollution de l'atmosphère dans les grandes villes notamment, c'est le problème du diesel : ne fâchons pas les paysans et les pêcheurs à nouveau..

Dans le collimateur, les vieux véhicules au diesel
Ils affirmaient n'en être qu'à la phse de réflexion, mais ciblaient déjà les véhicules d'avant 1997, voire même 2000 qui polluent 30 fois plus qu'un véhicule récent", avait souligné la ministre.

La ministre carburait fort sur le sujet
Comme à l'approche de chaque mauvais coup gouvernemental, la petite Batho avait assuré que "ce n'est pas décidé" !  Elle avait même fait le plein d'hypocrisie: "On ne peut l'aborder que de façon progressive", avant de  faire finalement déborder le réservoir de notre colère: "Je pense que ce sera incontournable". 
En fait de concertation, plus qu'un ballon d'essai, c'était un diktat.

Batho, pleine de compassion pour les raffineries
"Ce sera aussi quelque chose qui sera attendu par le secteur des raffineries en France puisque le paradoxe c'est qu'on importe du diesel et qu'on exporte de l'essence donc ce sera aussi quelque chose de positif pour la balance commerciale, avait expliqué la ministre.


Le gouvernement laisse filer les prix des carburants

Une intervention spécifique sur la fiscalité du gazole n'est même pas nécessaire pour que l'Etat touche sa (grosse) part: 
les prix à la pompe ne cessent de grimper en ce début d'année
Des hausses vertueuses
Comme par hasard, le gazole n'est pas épargné ! Le litre de gazole, qui s'affichait encore à 1,3501€ en moyenne fin décembre, selon les relevés hebdomadaires publiés par le ministère de l'Ecologie et l'Energie, se hissait vendredi 15 février à 1,4151€, soit une augmentation de plus 6 centimes en seulement un mois et demi.
 
Lachés, les prix à la pompe caracolent puisque le gouvernement a renoncé à leur tenir la bride sur le cou. On comprend pourquoi ! Même si le gouvernement incrimine une hausse des cours du pétrole brut, le gouvernement de Hollande est responsable de la fin du dispositif contre la cherté des carburants mis en place l'an dernier.
La part du gazole dans les ventes de carburant a atteint 82,1% en janvier, ce qui constitue un nouveau sommet, bien au-dessus du précédent record (81,6%) qui remontait seulement à décembre. 
Une manne que le "capitaine de pédalo" ne veut pas laisser lui passer sous le nez.
La "gauche sociale" ne se plaint pas que les prix des carburants continuent de se rapprocher petit à petit de leurs sommets historiques atteints en 2012 (à 1,4592 € pour le gazole): les principaux perdants sont ceux qui ont été incités à acheter des véhicules diesel et notamment, non pas les propriétaires de 4x4 en ville,  les Français les plus démunis qui n'ont pas les moyens de changer leurs vieilles voitures et paient le carburant plein pot.

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