Les Français doivent savoir ce qu'il en coûte de voter socialiste
Les Français n'ont pas le souvenir de la gauche dans la crise
Les Français n'ont pas le souvenir de la gauche dans la crise
L'opposition française assure à qui veut l'entendre que les solutions à la crise existent, que le gouvernement ne sait pas y faire mais qu'elle détient les solutions miracles.
Il est vrai que le PS ne sait pas de quoi il parle, puisque la dernière fois qu'il a été au pouvoir il a conservé toutes ses illusions sur ses archaïques remèdes de grand-mère. Il a en effet bénéficié d'une conjoncture de croissance à laquelle le gouvernement Jospin doit beaucoup. Depuis, les socialistes se croient autorisés à juger la majorité en pleine crise économique internationale et l'entravent dans ses entreprises.
Mais le PS peut-il ignorer le désastre économique grec livré aux mains de ses camarades socialistes ? Oui, il le peut ! Mais le pourrait-il sans la complicité de la presse engagée qui fait de l'auto-censure militante ?
Sur la Grèce, le service minimum de la presse engagée
Les Français ne peuvent compter sur la presse « impertinente » qui, autant que faire se peut, occulte la banqueroute grecque. Chacun remarque en effet que, malgré cette insolence qu'en d'autres cas elle revendique, la presse hexagonale ne s'étale guère sur l'incapacité des frères grecs à faire face à la crise économique internationale qu'ici elle ne mentionne qu'à peine. Faut-il que les Français continuent de se croire moins bien lotis et plus malheureux que les électeurs qui ont porté Georges Papandréou au pouvoir ? Les media semblent déterminés à reporter -si possible jusqu'au 22 mars- leurs fameux décryptages des situations complexes. Réussiront-ils à taire encore trois semaines que le gouvernement socialiste grec en est à appeler l'Union Européenne au secours ?
Pourquoi, à la veille d'un ultime scrutin important qui les engage pour six années -soit pour davantage qu'un mandat présidentiel- pourquoi n'éclairent-ils pas les électeurs français sur les risques d'une gestion socialiste ?
Les Français ne doivent-ils pas constater que lorsqu' aux affaires elle est en difficulté, la gauche dégaine son plan d'austérité et ne craint donc pas de pénaliser les plus défavorisés plus que quiconque ?...
L'exemple grec rappellera-t-il la gauche de Bayrou au Che-Besancenot à plus de pudeur et les Français à plus de circonspection ? Rien n'est moins sûr !
Le gouvernement socialiste grec durcit son plan d'austérité
L'heure n'est plus à la rigueur, mais à l'austérité
La fonction publique, les classes aisées et l'Eglise orthodoxe sont dans la ligne de mire d'Athènes qui a annoncé mercredi de nouvelles mesures d'austérité destinées à ramener le déficit budgétaire grec dans des proportions acceptables pour ses partenaires de la zone euro.
Les socialistes Grecs font-ils mieux que la droite française?
La Grèce n'a pas subi les effets de la loi Aubry sur les 35 heures.
Pourtant son gouvernement prend des mesures que la droite française s'est efforcée d'éviter.
=> Il annonce qu'il va notamment alourdir certaines taxes, dont la TVA, et réduire les primes des fonctionnaires. Cette initiative a été immédiatement saluée par le président de la Commission européenne José Manuel Barroso. Qu'en pensent les syndicats, de la FSU et de la CGT à la CFDT ? Ou Dany-le-rouge: "lamentable", non ?
=> Grâce aussi à une hausse de la fiscalité et à une réduction des dépenses, George Papandréou, le Premier ministre socialiste, a rendu publique une nouvelle vague de mesures d'austérité qui devraient générer 4,8 milliards d'euros d'économies supplémentaires, soit 2% du PIB. Qu'en pensent les Aubry, Bayrou et autres Buffet ?Le troisième plan d'austérité en trois mois
Le nouveau plan d'austérité d'Athènes, le troisième en autant de mois, prévoit notamment une augmentation de deux points de la TVA à 21% et une réduction de 30% des primes salariales ainsi qu'un gel des retraites cette année dans la fonction publique, a-t-on dit de même source. Qu'en pense la gauche française ?
Les contribuables qui gagnent plus de 100.000 euros seront plus lourdement taxés de même que les grands propriétaires immobiliers, ce qui est le cas de l'Eglise orthodoxe.
Devant les membres de son parti, le Pasok, le Premier ministre George Papandréou a comparé mardi les difficultés budgétaires de son pays à une guerre et prévenu qu'il serait contraint de prendre des mesures difficiles, parfois injustes. Comment est-ce possible de la part de socialistes éclairés et vertueux ?
Les socialistes grecs appellent l'Europe au secours
Le chef du gouvernement socialiste doit se rendre à Berlin vendredi pour rencontrer la chancelière Angela Merkel qui avait réclamé un effort supplémentaire de la Grèce avant d'envisager une aide financière.
Selon une source gouvernementale, le Premier ministre a déclaré aux membres de son gouvernement qu'il solliciterait une aide du FMI (Fonds monétaire international) si les Européens refusaient de voler au secours de son pays. Un peu d'endettement grec sur plusieurs générations ? Ils n'ont donc pas de niches fiscales miraculeuses ?
"Le Premier Ministre a dit lors du conseil des ministres qu'il existait une option pour la Grèce consistant à se tourner vers le FMI si l'UE ne lui apportait pas son soutien", a déclaré la source qui a assisté au conseil des ministres.
Les socialistes Grecs font-ils mieux que la droite française?
La Grèce n'a pas subi les effets de la loi Aubry sur les 35 heures.
Pourtant son gouvernement prend des mesures que la droite française s'est efforcée d'éviter.
=> Il annonce qu'il va notamment alourdir certaines taxes, dont la TVA, et réduire les primes des fonctionnaires. Cette initiative a été immédiatement saluée par le président de la Commission européenne José Manuel Barroso. Qu'en pensent les syndicats, de la FSU et de la CGT à la CFDT ? Ou Dany-le-rouge: "lamentable", non ?
=> Grâce aussi à une hausse de la fiscalité et à une réduction des dépenses, George Papandréou, le Premier ministre socialiste, a rendu publique une nouvelle vague de mesures d'austérité qui devraient générer 4,8 milliards d'euros d'économies supplémentaires, soit 2% du PIB. Qu'en pensent les Aubry, Bayrou et autres Buffet ?Le troisième plan d'austérité en trois mois
Le nouveau plan d'austérité d'Athènes, le troisième en autant de mois, prévoit notamment une augmentation de deux points de la TVA à 21% et une réduction de 30% des primes salariales ainsi qu'un gel des retraites cette année dans la fonction publique, a-t-on dit de même source. Qu'en pense la gauche française ?
Les contribuables qui gagnent plus de 100.000 euros seront plus lourdement taxés de même que les grands propriétaires immobiliers, ce qui est le cas de l'Eglise orthodoxe.
Devant les membres de son parti, le Pasok, le Premier ministre George Papandréou a comparé mardi les difficultés budgétaires de son pays à une guerre et prévenu qu'il serait contraint de prendre des mesures difficiles, parfois injustes. Comment est-ce possible de la part de socialistes éclairés et vertueux ?
Les socialistes grecs appellent l'Europe au secours
Le chef du gouvernement socialiste doit se rendre à Berlin vendredi pour rencontrer la chancelière Angela Merkel qui avait réclamé un effort supplémentaire de la Grèce avant d'envisager une aide financière.
Selon une source gouvernementale, le Premier ministre a déclaré aux membres de son gouvernement qu'il solliciterait une aide du FMI (Fonds monétaire international) si les Européens refusaient de voler au secours de son pays. Un peu d'endettement grec sur plusieurs générations ? Ils n'ont donc pas de niches fiscales miraculeuses ?
"Le Premier Ministre a dit lors du conseil des ministres qu'il existait une option pour la Grèce consistant à se tourner vers le FMI si l'UE ne lui apportait pas son soutien", a déclaré la source qui a assisté au conseil des ministres.
Les réseaux socialistes font ce qu'ils peuvent
George Papandréou a reçu un soutien inattendu de l'agence de notation S&P qui s'est dit moins pessimiste que les marchés concernant la crise grecque... "Le crédit politique de ce gouvernement est toujours très élevé si l'on en croit les derniers sondages", a déclaré David Beers, directeur de S&P pour les notations souveraines.
L'agence de notation Fitch a elle aussi salué les décisions grecques, tout en précisant qu'elle ne suffiraient pas, du moins dans l'immédiat, à relever sa note sur la dette souveraine d'Athènes.
Mais un sondage réalisé par l'agence R****** montre qu'une majorité d'économistes doute de la capacité de la Grèce à atteindre son objectif de réduire son déficit de quatre points de base cette année. Seulement 18 des 47 personnes interrogées estiment qu'Athènes pourra y parvenir.
Réactions: entre mitigées et violentes
=> L'Allemagne est toutefois venue tempérer les espoirs grecs et les attentes des marchés qui pensaient que ces annonces se traduiraient par un soutien plus concret à Athènes.
Berlin a prévenu que la réunion prévue vendredi entre la Chancelière Angela Merkel et le Premier ministre grec ne se conclurait pas par une offre d'aide.
"Je précise qu'il ne s'agit pas de proposer des aides pour la Grèce lors de cette entrevue, mais d'entretenir les bonnes relations entre l'Allemagne et la Grèce", a précisé Angela Merkel, ajoutant qu'il n'y avait pas d'autres possibilités pour la Grèce que "d'accomplir son propre travail".
=> L'euro s'est redressé
La monnaie européenne s'est légèrement reprise dans la foulée de l'annonce de ces nouvelles mesures.
"Le soulagement est évident sur les marchés monétaires depuis que la Grèce a annoncé ses mesures d'austérité supplémentaires. Cela (...) augmente leur chance de se sortir de leurs problèmes", commente Peter Chatwelle, spécialiste des taux à Crédit Agricole CIB.
La prime que les investisseurs demandent pour détenir des obligations grecques à dix ans, plutôt que des Bunds allemands, a par ailleurs reculé à 279 points de base, au plus bas depuis la mi-février.
=> Les travailleurs manifestent
La désinformation politicienne peut bien assurer que les nantis seront les plus durement nantis, les plus défavorisés se sentent trahis par les socialistes qu'ils ont porté au pouvoir.
Les mesures entreprises par le gouvernement grec ne font pas l'unanimité en Grèce.
L'agence de notation Fitch a elle aussi salué les décisions grecques, tout en précisant qu'elle ne suffiraient pas, du moins dans l'immédiat, à relever sa note sur la dette souveraine d'Athènes.
Mais un sondage réalisé par l'agence R****** montre qu'une majorité d'économistes doute de la capacité de la Grèce à atteindre son objectif de réduire son déficit de quatre points de base cette année. Seulement 18 des 47 personnes interrogées estiment qu'Athènes pourra y parvenir.
Réactions: entre mitigées et violentes
=> L'Allemagne est toutefois venue tempérer les espoirs grecs et les attentes des marchés qui pensaient que ces annonces se traduiraient par un soutien plus concret à Athènes.
Berlin a prévenu que la réunion prévue vendredi entre la Chancelière Angela Merkel et le Premier ministre grec ne se conclurait pas par une offre d'aide.
"Je précise qu'il ne s'agit pas de proposer des aides pour la Grèce lors de cette entrevue, mais d'entretenir les bonnes relations entre l'Allemagne et la Grèce", a précisé Angela Merkel, ajoutant qu'il n'y avait pas d'autres possibilités pour la Grèce que "d'accomplir son propre travail".
=> L'euro s'est redressé
La monnaie européenne s'est légèrement reprise dans la foulée de l'annonce de ces nouvelles mesures.
"Le soulagement est évident sur les marchés monétaires depuis que la Grèce a annoncé ses mesures d'austérité supplémentaires. Cela (...) augmente leur chance de se sortir de leurs problèmes", commente Peter Chatwelle, spécialiste des taux à Crédit Agricole CIB.
La prime que les investisseurs demandent pour détenir des obligations grecques à dix ans, plutôt que des Bunds allemands, a par ailleurs reculé à 279 points de base, au plus bas depuis la mi-février.
=> Les travailleurs manifestent
La désinformation politicienne peut bien assurer que les nantis seront les plus durement nantis, les plus défavorisés se sentent trahis par les socialistes qu'ils ont porté au pouvoir.
Les mesures entreprises par le gouvernement grec ne font pas l'unanimité en Grèce.
Environ un demi-millier de retraités ont défilé dans le centre d'Athènes en direction du ministère des Finances pour protester contre les nouvelles mesures. Des salariés de la fonction publique prévoient également de manifester devant le ministère.
L'ADEDY, principal syndicat de la fonction publique, a fustigé le nouveau plan d'austérité qui risque selon lui d'entraîner des troubles sociaux. Quant au syndicat GSEE, le premier du secteur privé, il a appelé à l'organisation d'une grève à la fin mars.
"Nous appellerons à d'autres grèves qui commenceront à la fin du mois", a dit un porte-parole de GSEE.
"Ce sont des mesures injustes, contre le travail, qui aggravent la récession."
Les sondages d'opinion montrent cependant que le gouvernement de George Papandréou bénéficie encore du soutien d'une majorité de la population. Pour combien de temps ? On a vu avec R***** que les économistes ne sont pas aussi manipulables...
La chanteuse Nana Mouskouri, âgée de 75 ans, a déjà répondu à l'appel aux sacrifices du Premier ministre. Elle a décidé de renoncer à sa retraite d'eurodéputé pour en faire don à l'Etat grec.
Nos eurodéputés français se font du souci: tant de démagogie, ça commence à bien faire !
L'ADEDY, principal syndicat de la fonction publique, a fustigé le nouveau plan d'austérité qui risque selon lui d'entraîner des troubles sociaux. Quant au syndicat GSEE, le premier du secteur privé, il a appelé à l'organisation d'une grève à la fin mars.
"Nous appellerons à d'autres grèves qui commenceront à la fin du mois", a dit un porte-parole de GSEE.
"Ce sont des mesures injustes, contre le travail, qui aggravent la récession."
Les sondages d'opinion montrent cependant que le gouvernement de George Papandréou bénéficie encore du soutien d'une majorité de la population. Pour combien de temps ? On a vu avec R***** que les économistes ne sont pas aussi manipulables...
La chanteuse Nana Mouskouri, âgée de 75 ans, a déjà répondu à l'appel aux sacrifices du Premier ministre. Elle a décidé de renoncer à sa retraite d'eurodéputé pour en faire don à l'Etat grec.
Nos eurodéputés français se font du souci: tant de démagogie, ça commence à bien faire !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):