Régionales: Aubry méprise les femmes et humilie Royal

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ?

L'apparence: Aubry fait froidement son boulot

Elle célèbrera la Journée de la femme pour en faire une journée anti-Frêche.
Martine Aubry se rendra finalement à Montpellier pour soutenir Hélène Mandroux. Mais la tâche était si rude que le premier secrétaire videra le gynécée socialiste et réquisitonnera des féministes du PS plus ou moins authentiques et assez peu historiques : Elisabeth Guigou, Marylise Lebranchu, Adeline Hazan et Aurélie Filippetti (ex-ségolénienne), annoncées, mais, outre qu'elle soutint Sa Cynique Majesté Royal, Yvette Roudy est sans doute trop vétuste (1929) pour être exposée à la tribune et, le silence de Gisèle Halimi (1927) fait certes du bruit, mais ele sera sacrifiée au jeunisme. Quant à Elizabeth Badinter, quoiqu'actuellement médiatisée, elle est trop critique du féminisme radical (Les Chiennes de garde: Isabelle Alonso, par ex., est devenu chroniqueuse à Siné-Hebdo), brillera par son absence. L'équilibre entre les Anciens et les Nouveaux n'est pas plus assuré qu'entre hommes et femmes.
Justement, la Journée de la Femme, le 8 mars, coïncide avec la Journée des Grands-mères, tous les premiers dimanches de mars. C'est donc véritablement un effet du hasard?

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La réalité: la face cachée de la Ch'tite Aubry

Dans les coulisses de RMC/BFM TV ce mercredi matin 3 mars, Martine Aubry était interrogée par une journaliste bienveillante (bien qu'impertinente dès qu'il s'agit d'un membre de la majorité) à propos de la Journée de la femme de lundi prochain. Aucun traquenard a priori, donc.

Or, forte de sa prééminence de premier secrétaire du PS et certainement des sondages qui depuis quelques temps ne voient que par le Parti Socialiste, force est de soupçonner une grossière manipulation médiatique, au vu des dysfonctionnements, bévues, mauvaise-foi répétés et luttes intestines de ce parti en cours de rénovation prolongée. Mais quand parfois il se lâche, l'inconscient en dit long, en politique comme en tout, et la maire de Lille le prouve.
Ainsi, selon la Ch'tite Aubry, le PS qu'elle dirige- aux dires de quelques-uns-, ne compterait qu'une seule tête de liste du genre féminin, sans que cela ne l'ait pourtant interpellée. D'une part c'est outrageusement peu, d'autre part c'est complètement faux !

Une seule femme parmi 26 têtes de liste PS ?...

La parité socialiste, c'est les femmes derrière

La patronne socialiste ne s'était pas outre mesure indignée de leur sous-représentation au point d'être ravalée au rang d'alibi dérisoire.
Elle n'en avait en effet oublié que deux autres, ou plutôt trois (au point où nous en sommes, n'est-ce pas !...), n'étant elle-même pas tête de liste de ces élections régionales- sauf erreur (ou omission de sa part !) Mais qui est donc cette femme rapportée, cette illustre inconnue qui devrait être néanmoins élue.
- Hélène Mandroux (1949, que la grande prêtresse de la Rue de Solférino a voulu imposer en dernière minute contre Georges Frêche dans la région Languedoc Roussillon), une proche qui a occupé assez longtemps de la scène médiatique mais n'a aucune chance aurait-elle déjà subi une purgedu parti?
- Marie-Marguerite Dufaye (1949), présidente de la région Franche Comté depuis six ans, reste une illustre inconnue dont la Ch'tite Aubry ignore jusqu'à nom ? Recrutée par Raymond Forni, elle pourrait rapidement retrouver son Agence nationale pour l’emploi (Pôle Emploi) où elle dirige un pôle régional, chargé du reclassement des salariés licenciés économique.
- l'amère de Melle (1953), c'est qui celle-là ? Une tendre amie socialiste qu'elle aurait effacé de son coeur ?

VOIR et ENTENDRE l'irresponsable Premier secrétaire du PS: elle passe pour austère, mais plus sérieuse et rigoureuse ! Que dire des autres ?...

Dans tous les cas, les femmes sont pour la maire de Lille quantité négligeable.

Georges l'a d'ailleurs dit: « Mitterrand ? "un vichyssois". Rocard ? "une lopette". Fabius ? "un faux jeton" (Ca vient de sortir, de cet égoût auquel s'abreuve une majorité de héraultais). Aubry ? "une féministe attardée"... Georges Frêche, bien évidemment !

Ajouté au machisme de Huchon-ronron, les femmes de France garderont-elles toutes leurs illusions sur la solidarité féminine au PS après avoir pris connaissance de son jugement sur les femmes qui ne valent que si elles sont "pimpantes" ? Lire PaSiDupes