Le président du FN présidera la séance inaugurale du Conseil Régional
Jean-Marie Le Pen jubilait mardi 23, en commentant le score de son parti aux régionales
11,42% au premier tour et 17,81% en moyenne au second dans les douze régions où il avait pu se maintenir. «J'ai un peu retrouvé l'atmosphère de ma campagne présidentielle de 2002.» Jean-Marie Le Pen, pour sa part, a respectivement obtenu 20,27% et 22,87% aux deux tours de scrutin en Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Comble de satisfaction, le président du FN présidera la séance inaugurale du Conseil Régional vendredi, à Marseille.
Comble de satisfaction, le président du FN présidera la séance inaugurale du Conseil Régional vendredi, à Marseille.
Né en 1928, c'est en sa qualité de doyen d'âge, qu'il exercera cette fonction, puisque Michel Vauzelle devrait se voir reconduit à la tête de la région pour la 3e fois.
Le président frontiste vit toutefois cette situation comme une petite revanche. Au printemps 2009, le Parlement européen avait modifié son règlement intérieur pour l'empêcher de présider la séance inaugurale après les élections européennes du 7 juin dans l'hypothèse où il serait alors le doyen d'âge.
Aussi le président du FN est-il bien décidé à se faire plaisir vendredi, si les démocrates régionaux lui en laissent le loisir. «Je vais prononcer un discours, même si les élus de gauche vont sans doute quitter la salle pendant mon allocution», confie-t-il en marge de sa conférence de presse.
Les sondeurs lui avaient asséché les financements
Savourant les résultats des régionales comme un grand cru, Jean-Marie Le Pen a assuré qu'il avait annoncé «trois semaines avant le premier tour» que le FN «dépasserait les 10% au plan national» et que lui-même «atteindrait 20% en Provence-Alpes-Côte d'Azur». Ses pronostics avaient été contrecarrés par les sondeurs qui avaient minimisé les intentions de vote pour siphonner l'arrivée d'argent frais au FN. Au cours de la campagne, les commentateurs se sont donc montrés fort sceptiques devant les prédictions de Jean-Marie Le Pen, qui apparu d'autant plus hâbleur. Les électeurs qui auront donc apporté leurs voix au FN avaient donc la foi...
«J'avais senti le succès venir tout au long de la campagne», affirme le président du FN. Il a attribué son score à «la rancœur envers Nicolas Sarkozy» . Résolu à savourer son succès, l'ancien candidat à l'Élysée n'épargne certes pas Nicolas Sarkozy et «à l'islamisation, l'insécurité et le chômage», mais invoque des raisons plus personnelles. « Je suis un des Français les plus connus. Ma notoriété approche les 100%. Une famille africaine est venue me saluer avec sympathie dans la rue », évoque le président du FN. « C'est un signe qui ne trompe pas. Je fais partie du patrimoine politique français » , observe l'homme qui fut élu député pour la première fois en janvier 1956.
Présente à ses côtés, Marine Le Pen, vice-présidente du FN, accuse une fois encore les sondeurs d'avoir «délibérément minimisé les intentions de vote en notre faveur pour dissuader nos électeurs potentiels de se déplacer». Ce serait la principale raison de l'échec des listes FN en Île-de-France, en Basse-Normandie et en Midi-Pyrénées à atteindre la barre fatidique des 10% qui permettait de se maintenir au second tour.
Les sondeurs lui avaient asséché les financements
Savourant les résultats des régionales comme un grand cru, Jean-Marie Le Pen a assuré qu'il avait annoncé «trois semaines avant le premier tour» que le FN «dépasserait les 10% au plan national» et que lui-même «atteindrait 20% en Provence-Alpes-Côte d'Azur». Ses pronostics avaient été contrecarrés par les sondeurs qui avaient minimisé les intentions de vote pour siphonner l'arrivée d'argent frais au FN. Au cours de la campagne, les commentateurs se sont donc montrés fort sceptiques devant les prédictions de Jean-Marie Le Pen, qui apparu d'autant plus hâbleur. Les électeurs qui auront donc apporté leurs voix au FN avaient donc la foi...
«J'avais senti le succès venir tout au long de la campagne», affirme le président du FN. Il a attribué son score à «la rancœur envers Nicolas Sarkozy» . Résolu à savourer son succès, l'ancien candidat à l'Élysée n'épargne certes pas Nicolas Sarkozy et «à l'islamisation, l'insécurité et le chômage», mais invoque des raisons plus personnelles. « Je suis un des Français les plus connus. Ma notoriété approche les 100%. Une famille africaine est venue me saluer avec sympathie dans la rue », évoque le président du FN. « C'est un signe qui ne trompe pas. Je fais partie du patrimoine politique français » , observe l'homme qui fut élu député pour la première fois en janvier 1956.
Présente à ses côtés, Marine Le Pen, vice-présidente du FN, accuse une fois encore les sondeurs d'avoir «délibérément minimisé les intentions de vote en notre faveur pour dissuader nos électeurs potentiels de se déplacer». Ce serait la principale raison de l'échec des listes FN en Île-de-France, en Basse-Normandie et en Midi-Pyrénées à atteindre la barre fatidique des 10% qui permettait de se maintenir au second tour.
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