La fin de l'ouverture a été fatale à Malek Boutih
Une rumeur sans fondement de plus
A quoi sert la Halde ? La question reste sans réponse, mais le machin a une nouveau président (lire PaSiDupes). Une désignation qui met les idées et les actes du gouvernement en adéquation.
Les rumeurs avaient un temps annoncé le socialiste Malek Boutih: c'était encore du n'importe quoi, et sans doute trop à la fois, s'agissant de la Halde. Mais, puisque cet organisme existe, les régionales ont eu cet effet positif que ce soit finalement une militante de l'UMP (ci-contre), Jeannette Bougrab, qui est depuis ce mercredi 24 à la présidence de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde). La propagande qui qualifie de tout-puissant le pouvoir présidentiel est ici encore prise en défaut, puisqu'avant de remplacer à cette fonction le socialiste Louis Schweitzer, la jeune femme doit être auditionnée par les commissions de l'Assemblée nationale et du Sénat.
En quittant son poste, début mars, Louis Schweitzer avait souligné que son successeur devrait être «engagé» dans la lutte contre les discriminations et avoir une «certaine notoriété» pour être entendu. Voeu en partie réalisé.
Ex-militante de SOS Racisme et candidate de l'UMP
Jeannette Bougrab, née dans la région de Chateauroux il y a 36 ans, est fille de parents harkis. Ses grands-parents ont été égorgés par le FLN en 1955 et son père est resté dans l'armée française jusqu'en 1967. Lire PaSiDupes
Professeur de droit, juriste au Conseil Constitutionnel, elle a été candidate de l'UMP aux législatives de juin 2007 dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Battue dans ce bastion de la gauche, elle a été nommée maître des requêtes au Conseil d'Etat en septembre de la même année.
Membre du conseil d’administration de l’Institut du monde arabe et du Conseil d'analyse de la société, elle défend des positions progressistes, notamment en faveur du mariage homosexuel et de l'adoption d'enfants par des couples homosexuels. Militante de SOS Racisme lorsqu'elle était plus jeune, elle se montre réservée sur la notion de discrimination positive. Dans un rapport à l'UMP sur «Les Discriminations dans l’accès au marché de l’emploi», elle a indiqué lui préférer la notion de «mobilisation positive».
Auparavant, Jeannette Bougrab avait été la benjamine du Haut Conseil à l'intégration installé par Jean-Pierre Raffarin, lequel était Premier ministre d'ouverture à la création de le Halde.
Fin de la polémique autour de Malek Boutih
Une rumeur sans fondement de plus
A quoi sert la Halde ? La question reste sans réponse, mais le machin a une nouveau président (lire PaSiDupes). Une désignation qui met les idées et les actes du gouvernement en adéquation.
Les rumeurs avaient un temps annoncé le socialiste Malek Boutih: c'était encore du n'importe quoi, et sans doute trop à la fois, s'agissant de la Halde. Mais, puisque cet organisme existe, les régionales ont eu cet effet positif que ce soit finalement une militante de l'UMP (ci-contre), Jeannette Bougrab, qui est depuis ce mercredi 24 à la présidence de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde). La propagande qui qualifie de tout-puissant le pouvoir présidentiel est ici encore prise en défaut, puisqu'avant de remplacer à cette fonction le socialiste Louis Schweitzer, la jeune femme doit être auditionnée par les commissions de l'Assemblée nationale et du Sénat.
En quittant son poste, début mars, Louis Schweitzer avait souligné que son successeur devrait être «engagé» dans la lutte contre les discriminations et avoir une «certaine notoriété» pour être entendu. Voeu en partie réalisé.
Ex-militante de SOS Racisme et candidate de l'UMP
Jeannette Bougrab, née dans la région de Chateauroux il y a 36 ans, est fille de parents harkis. Ses grands-parents ont été égorgés par le FLN en 1955 et son père est resté dans l'armée française jusqu'en 1967. Lire PaSiDupes
Professeur de droit, juriste au Conseil Constitutionnel, elle a été candidate de l'UMP aux législatives de juin 2007 dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Battue dans ce bastion de la gauche, elle a été nommée maître des requêtes au Conseil d'Etat en septembre de la même année.
Membre du conseil d’administration de l’Institut du monde arabe et du Conseil d'analyse de la société, elle défend des positions progressistes, notamment en faveur du mariage homosexuel et de l'adoption d'enfants par des couples homosexuels. Militante de SOS Racisme lorsqu'elle était plus jeune, elle se montre réservée sur la notion de discrimination positive. Dans un rapport à l'UMP sur «Les Discriminations dans l’accès au marché de l’emploi», elle a indiqué lui préférer la notion de «mobilisation positive».
Auparavant, Jeannette Bougrab avait été la benjamine du Haut Conseil à l'intégration installé par Jean-Pierre Raffarin, lequel était Premier ministre d'ouverture à la création de le Halde.
Fin de la polémique autour de Malek Boutih
Malgré la démagogie de l'indignation politicienne des vertueux de profession, Gérard Longuet avait adressé ses excuses à Malek Boutih. A gauche, on se serait satisfait de regrets ! (lire PaSiDupes) Reste que dans les rangs de la majorité présidentielle, certains estimèrent que la franchise est maladroite, quoi que disent les faits têtus. Nul ne peut les ignorer et l'esprit sincère les nier, mais c'est sans compter avec les chasseurs de déni, les négationnistes les plus forcénés, les béats de l'époque stalinienne.
Depuis les nominations de Michel Charasse au Conseil Constitutionnel et de Didier Migaud à la Cour des Comptes, celle de Malek Boutih à la Halde serait apparue comme la goutte d’eau qui fait déborder le vase de l’ouverture. Les amateurs de bonne parité vertueuse de gauche ne se sont pas davantage extasiés pour la présidente de la Halde que pour celles des régions... Quant aux progressistes féministes, elles-mêmes ont réussi à contrôler leur enthousiasme.
"Mon père a la Légion d'honneur, et on le traite de sale Arabe"
Au cours de la campagne de 2007 pour les législatives, Jeannette Bougrab expliqua avoir "le même passé que les jeunes issus de l'immigration". Les problèmes de discrimination, elle connaît donc. "Mon père a la Légion d'honneur, et on le traite de "sale Arabe." Son frère, militaire, s'est quant à lui fait "refuser l'entrée d'une boîte de nuit à cause de sa tête"... "Vous ne trouvez pas cela révoltant ?" s'insurgeait-elle à l'époque, loin sans doute d'imaginer qu'elle prendrait un jour la tête d'une autorité de plus en charge de lutter contre ce genre de ségrégation et qui donne bonne conscience depuis décembre 2004.
Une femme dédiée et compétente
Nicolas Sarkozy n'a été inspiré d'aucune préoccupation médiatique. Il a donc préféré nommer une quasi-inconnue plutôt que Malek Boutih (43 ans), un temps pressenti pour prendre la tête de l'institution. Pierre Mazeaud, alors au Conseil Constitutionnel, confiait : "C'est une juriste de très grande qualité", auteur d'un rapport sur "les discriminations dans l'accès au marché de l'emploi". Le socialiste Georges Frêche appréciera-t-il cette nomination qui heurte son histoire et son idéologie. Lire PaSiDupes
Autre lien vers ce personnage
Et le Plan emploi A QUI ! Vous l avez oubliez !!
RépondreSupprimerUne belle coquille vide Hein!