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jeudi 11 mars 2010

Régionales: le PS impose la campagne du tout socialiste

Jego accuse Aubry de tenter de museler le président de la République
Museler, ou chaponner ?
Sarkozy, consigné à l'Elysée ?

Les velléités d'un PS fébrile

Elu de nulle part, le porte parole du Parti socialiste (PS) a jugé "inadmissible" que le président Nicolas Sarkozy ne soit pas aux 35 heures et confiné dans son bureau de l'Elysée pendant que la crise économique internationale détruit des emplois. Ce qui en dit long de l'implication des régions dans la formation professionnelle et la lutte pour l'emploi qui font partie de leurs compétences, toutes théoriques...

Le PS reproche au chef de l'Etat sa présence mardi en Franche-Comté pour "soutenir" le candidat UMP aux régionales, Alain Joyandet, secrétaire d'Etat à la Coopération. "Je commence a comprendre ce que ça veut dire une droite décomplexée. Elle doit être très décomplexée pour que le président de la République se déplace en Franche-Comté, aux frais du contribuable (sic!), pour aller soutenir son ministre", a affirmé le porte-parole du PS, Benoît Hamon, en appoint aux critiques de Pierre Moscovici, député local. "Il serait inadmissible que le président de la République, dans le cadre de ses fonctions, s'implique dans cette campagne et que les moyens publics puissent ainsi être détournés (sic) pour soutenir les candidatures UMP", a insisté Hamon, ex-député européen refoulé en 2009, mais récupéré par cooptation (et entretenu par l'Université pauvre de Paris VIII, dite de Vincennes, Seine-Saint-Denis, celle du maoïste Gérard Miller, 62 ans), aux frais du contribuable, avec bac+ 3 (licence).

La vérité est tout autre

Dans la mesure où, n'en déplaise à l'opposition, l'UMP fait campagne dans toutes les régions, le président de la République serait interdit d'hexagone pendant de longues semaines et condamné à errer de par le vaste monde « aux frais du contribuable » (et de la couche d'ozone) « en détournant les moyens publics »...
Le président s'est en fait rendu dans deux villes, Pontarlier et Morteau, dont les maires appartiennent à la majorité, donc sans risque de détournement de vote socialiste, les 14 et 21 mars prochains. Le maire UMP de Vesoul, Alain Joyandet, 56 ans et tête de liste, va au charbon puisqu'il est secrétaire d’Etat. Le maire de Pontarlier, Patrick Genre n'est que 5e, tandis qu'Annie Genevard, maire de Morteau, conseillère régionale sortante, est 6e, sur la liste départementale du Doubs.

Le président de la République doit-il laisser libre cours à la crise économique internationale dans une ville industrielle comme Pontarlier ?
Il a préféré participer à une table ronde sur le thème de l'emploi, plutôt que de rester « les bras ballants », comme dit l'autre.
Or, si la «réunion républicaine» voulue par le chef de l'Etat a bien failli tourner en duel électoral pour les régionales, c'est que, présente à la table ronde, la présidente socialiste de la région, Marie-Guite Dufay (PS), ne s'était déplacée que pour créer un incident. La conférence sur les déficits accumulés de la France se déroula sans le PS, Vincent Peillon-la-honte posa un lapin au service public de télévision et la gauche utilise les régions non pas au service des populations mais comme instrument de contre pouvoir. C'est ainsi que la présidente sortante de région a ostensiblement quitté la réunion au moment où le président saisissait le micro. Un acte probablement citoyen et respectueux à la fois de la personne et de la fonction, un signe tangible de la priorité socialiste de lutte contre les destructions d'emplois régionaux, dans l'intérêt des franc-comtois, dans une région frappée par la crise.

A Morteau, chez Schrader, équipementier automobile de 450 salariés, qui a relocalisé sa production pour éviter des licenciements, et donc, pour une fois, traversé la crise sans dommage, le chef de l’État s’est offert un bain de foule détendu...
« Je suis déjà venu quatre fois en Franche-Comté. L'année dernière il y avait les élections européennes, l'année prochaine il y aura les cantonales, et ensuite les présidentielles. Si je ne devais pas venir pendant les élections, je ne viendrais pas souvent en Franche-Comté !», s'est-il exclamé, déclenchant l'hilarité d'une salle comble sensible au bon sens de la remarque.

Hulot, zappé samedi soir

Encore une poêlée de rognons:
Nicolas Hulot pourrait passer à la casserole.

TF1 se proposait de nous offrir un peu de fraîcheur le samedi 13 mars à 20h45 avec un nouveau numéro d’Ushuaïa Nature qui nous aurait emmenés en Islande, terre indomptable et encore si peu connue. Cet épisode d'Ushuaïa Nature devrait être censuré. Le PS ne se sent pas très vert et craint que l'émission soit de nature à influer sur le vote des électeurs: les socialistes redoutent que cet épisode ait l'impact supposé de Home et favorise le clivage PS-Europe Ecologie en faveur des Verts. Selon Julien Dray, "pour faire voter écolo, il n’y a pas mieux" dans l'Essonne. C’est le même coup qu’avec le film Home, diffusé avant les européennes". Le président sortant de la région Rhône-Alpes, Jean-JaCques Queyranne (PS), a demandé lundi au CSA de différer la diffusion de Ushuaia Nature.

Jean-Vincent Placé, numéro deux des Verts, veut démonter cette accusation socialiste: «Il ne faut pas prendre les électeurs pour des imbéciles ! Les électeurs ne sont pas des moutons qui vont voter écolo parce qu’ils voient Ushuaïa le samedi...» Gare à la pince, Jean-Vincent !...

Il est donc loin le temps de la campagne des présidentielles et des images démocratiquement subliminales contenues dans les messages du Président Mitterrand: il ne se rendait certes pas physiquement et donc visiblement dans chaque région, mais manipulait sournoisement l'inconscient de chaque français, jusque dans sa salle à manger, « à l'insu de son plein gré ».

Yves Jégo soupçonne Aubry de chercher à museler Sarkoz


Martine Aubry a la main qui tremble
Elle a dénoncé mercredi l'engagement de Nicolas Sarkozy dans la campagne des régionales, voyant dans son déplacement la veille en Franche-Comté, des "pratiques" qui font "trembler la République".

Mais, selon le député UMP Yves Jégo, vice-président du Parti radical, Martine Aubry cherche "à museler le président de la République".
La patronne du PS "ne manque pas de culot quand elle accuse le chef de l'État de faire trembler la République". Il observe en effet qu'elle "plaide chaque jour pour transformer les conseils régionaux en bastions politisés de résistance au gouvernement et au Parlement, ne manque pas de culot quand elle accuse le chef de l'Etat de faire trembler la République", écrit dans un communiqué le député-maire de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne).
"En cherchant ainsi à museler le président de la République qui devrait, selon Mme Aubry, sans doute rester immobile et muet à l'Elysée, les socialistes démontrent une fois encore leur vision partisane de nos institutions", ajoute l'ancien secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer.

Les attributs du président de la République ne craignent rien

«Depuis que je suis président de la République, je fais des déplacements. Le président doit être le président de tous les Français, aller à leur rencontre, être parmi eux. Ce n'est pas un effort pour moi. Dans la manière de regarder de serrer la main, on comprend des choses», a-t-il encore expliqué aux nostalgiques du président Coty.

Si la Ch'tite Aubry est une castratrice, nous adressons nos condoléances à François Lamy, Benoît Hamon et Maître Brochen, ses proches les plus exposés. Et nous compatissons au sort peu enviable d'Audrey Pulvar. Lire PaSiDupes

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